Trader, l’Elysée t’a capté

Comme prévu, pas eu le temps de regarder l’intervention du président. Je pioche dans ce résumé la citation suivante : “Je suis plus choqué par le système de rémunération de ceux qu’on appelle les traders, que les présidents de banques. C’est ce système-là que je veux changer”. Il n’y a que les imbéciles qui ne changent pas d’avis. Je note hélas qu’il est “choqué”. Avant d’être choquant, c’est problématique, sinon on ne serait pas choqué. Un bouc-émissaire par trimestre, c’est un bon rythme. Sur ce, je retourne à mes occupations.

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20 Commentaires

  1. Ben je ne sais pas si c’est moi qui ai du mal avec le français (à force de faire de la recherche et donc de baigner dans un environnement anglophone) ou le transcripteur qui a mal copié, mais ce que je comprends, c’est que M. Sarkozy est plus choqué par le système de rénumération des traders que ne le sont les présidents de banques, ce qui peut sembler logique, sinon les dits présidents auraient déjà agit pour mettre fin à ce même système.

    Finalement, outre la désignation d’un bouc émissaire, c’est assez révélateur car
    1) les traders ont des primes au mérite comme beaucoup d’autres commerciaux (pas aux mêmes montants certes), même si cela les pousse à des extrêmes et à des prises de risques dont ce ne sont pas forcément eux qui en assument les conséquences.
    On connaît pourtant l’attachement de M. Sarkozy à la notion de mérite du point de vue salarial.
    2) les salaires des dirigeants des grands groupes sont décidés par des CA dont les membres font eux-même faisant partie d’un groupe restreint, justifiés en théorie par le mérite (voir les récents propos de Mme Parisot concernant une annonce de M. Obama) et en pratique par d’autres considérations d’ordre plus sociologique (voir le parcours de Mme Parisot).

    Bel exemple de double langage… où finalement, les intentions réelles sont de plus en plus flagrantes.

    Il y en a qui doivent commencer à la sentir venir, la destruction créatrice, pour lancer des nouveaux riches en pâture (surtout que là, il s’agit de personnes qui ont fait de l’argent en profitant d’un système privé, international avec toutes les bénédictions possibles à tous les niveaux).

    Plutôt inquiétant par ce que cela révèle…

    Sur ce, je retourne aussi à mes occupations.

  2. Il a piqué simplement le truc de Parisot : c’est elle qui, plus récemment, découvrait des trucs fous dans le patronat français qui la révoltaient, mais bon, après…

    Apparemment, ça fonctionne bien avec les journalistes puisqu’ils n’ont pas trouvé la parade avec Parisot.

    Bon, on remarquera qu’aux USA, l’excuse du genre "ha, j’ai juste oublié de payer mes impôts" marche moins bien.

  3. Heu… C’est qui qui est responsable du système de rémunération des traders?
    Après c’est clair qu’il est plus simple pour Sarko de s’attaquer aux traders qu’aux dirigeants de banques.

  4. Il est pas un peu bizare, quand même, le mode de rémunération des traders ? Il permet des primes délirantes quand ils réussissent, alors qu’il serait impossible de leur faire des retenues sur salaire équivalentes quand ils se plantent. Il incite donc à une prise de risque bien trop forte.

    D’ailleurs, depuis l’affaire Kerviel, je pense que fondamentalement, on ne pourra pas empêcher les kerviel-like de se produire tant que les traders seront plus payés que leurs controlleurs. Aucun arsenal informatique n’y remédiera.

    Au fait, je comprend pourquoi les "salaires" des dirigeants sont si élevés, mais je ne comprend toujours pas ce qui pousse les administrateurs à verser de gros parachutes dorés. Quelle est la raison économique ?

  5. Axonn : je voudrais poser une question un peu con : le système de rémunération des traders, il est né dans les choux, dans les roses, ou dans l’esprit des experts de la finance, au premier rang desquels en France la crème de l’ENA ?

    Imaginons simplement une seconde que la crème de la crème de ce que parvient à produire la sélection par l’éducation ait simplement conçu ce qu’elle pouvait imaginer de mieux. Et imaginons, peut-être, que ces constats qui nous dérangent sont simplement le mieux auquel on pouvait parvenir à partir des contraintes qu’on s’est imposé.

  6. c’est vraiment de la démagogie sinon pire. A quand des pogroms de trader ? il est facile de s’en prendre à une infime minorité, aux contours troubles, sans voix pour se représenter et se défendre.
    je rappelle aux partisans du partage capital/travail, que les traders dans les banques, ne sont que des salariés, liés par des contrats de travail proposés par l’employeur. ils touchent une commission indexée sur leurs résultats, selon un mode de calcul décidé par l’employeur (le patron), de la meme facon qu’un agent immobilier, ou un vendeur de voiture est indexé sur son chiffre d’affaire.
    evidemment, certains traders (c’est loin d’être le cas de tous), ont des gros chiffres d’affaire, et touchent des grosses commissions.
    S’indigne ton du fait qu’ils touchent des rémunérations variables (élevées) comme des vendeurs de voitures, ou bien qu’ils touchent des rémunérations (variables) élevées ?
    parce que si le problème est qu’ils touchent des rémunérations élevées, c’est en fait l’argument communiste, égalité pour tous. mais pourquoi ne s’indigne ton pas des salaires de footballeurs, avocats, hauts fonctionnaires ???
    les salaires des traders sont fixés par le libre marché. cela est vrai de toute profession. chacun est libre de choisir sa profession. moi je trouve ca par exemple choquant, qu’un plombier parfois puisse gagner 50 voire 100 euros en 1 heure forfaitaire (20mns de vrai boulot), alors que des gens qui ont fait beaucoup d’études peuvent ne gagner que 20 ou 30 euros par heure (déjà 3 fois le SMIC…)
    mais n’oublions pas les lois du marché. les grilles de salaire ne sont pas établies en fonction du mérite et la difficulté d’effectuer un travail, mais seulement de l’offre et la demande. si malgré les salaires (relativement) attrayant des plombiers n’attirent que peu de gens, par rapport aux besoins, ceux ci sont fortement demandés et arrivent à obtenir ces salaires élevés. si d’un coup tout le monde se met à exercer cette profession, ils vont se battre pour obtenir des marchés, et ils accepteraient de travailler pour moins cher (ou alors les salaires baisseraient tellement qu’ils préfèreraient faire un autre job…)
    les footballeurs c’est pareil, tant qu’il y a des gens pour voir des mecs taper dans un ballon, ils seront bien payés. les traders, c’est pareil, tant que les patrons sont prêts à les payer chers parce qu’ils rapportent à l’entreprise, ils accepteront avec sourire ces rémunérations. si tout le monde savait faire du trading et pouvait être trader, ils seraient beaucoup moins payés. si les patrons pouvaient les remplacer à 100% par des ordinateurs payés au 220V, ils le feraient aussi en licenciant sans état d’âmes ces mêmes traders.
    leur salaire n’est pas lié au mérite, mais à un COUT de REMPLACEMENT (puis je trouver quiconque qui rapporte autant pour moins cher) et donc à la loi de l’offre et de la demande.

    en fait, tout cela n’est qu’hypocrisie, jalousie, et refus du système. on veut bien des avantages de léconomie de marché (richesses crées, échanges…) mais on jalouse celui qui gagne plus que soi. si ce n’était pas les traders, ce serait les médecins, les avocats… ou que sais-je.

    il existe pourtant un moyen d’amoindrir les inégalités sans renoncer à l’efficacité économique: ca s’appelle l’impôt. on pourrait augmenter (fortement ?) les impôts sur le revenu ou l’ISF, mais attention à la fuite des cerveaux et du travail. et de toute facon, la première mesure de notre président qui s’en prend aux traders, c’est le bouclier fiscal de 50%. totalement hypocrite..

    enfin, l’argument selon lequel le système de rémunération variable encourage la prise de risque indue; je dirais que oui, c’est l’essence même du capitalisme que de favoriser la prise de risques. en l’occurence ce qui est mauvais, c’est plutôt l’organisation des entreprises, leur absence de contrôles au niveau opérationnel et au niveau managerial.

    ceci n’est pas propre aux banques. les vendeurs de voiture sont aussi interessés, et ils ont vendu trop de voitures, plus personne n’en veut, il y en a trop dans le monde, et maintenant l’industrie s’écroule. blame ton les vendeurs de voiture ???

    si il y a une faillite d’un système, c’est plutôt la, au niveau de la déresponsabilisation de l’actionnaire. l’idée selon laquelle investir son argent les yeux fermés en bourse, ou sur un compte d’épargne rapporte de l’argent, est un mythe. "on joue avec nos économies"… mais de quel droit épargner sans rien faire devrait rapporter de l’argent ?? les taux réels (taux nominaux – inflation) ont été négatifs pendant la plus grande partie de l’histoire. les années 80-90-00 sont plutôt une exception que la règle.
    pourquoi mettre son argent dans une société au hasard (soit directement, soit indirectement via votre fonds de retraite ou SICAV, ou via la banque qui réinvestit une fraction de vos dépôts)? Warren Buffett, le plus grand investisseur de tous les temps, analyse avec le plus grand soin toute société dans laquelle il met de l’argent…il épluche les comptes, s’entretient régulièrement avec le management…
    n’oublions pas que les actionnaires des grandes entreprises, c’est le plus souvent nous-mêmes donc, et que les "fonds de pension" tant décriés, c’est l’argent de notre retraite.

    enfin de l’utilité du métier de trader. est ce qu’ils servent à quelque chose ? si ils ne servaient à rien, leur employeur ne leur paieraient rien…clairement il ne s’agit pas de bénévolat, mais ce ne sont que des intermédiaires ou investisseurs comme dans tant d’autres branches.

    Je m’égare, mais de grâce, si on veut vraiment faire avancer les choses, et avoir un vrai débat, qu’on pose les vraies questions,

    un trader énervé

  7. Si je peux me permettre ayant une vague connaissance de ce problème, un peu ancienne certes, le problème n’est pas avec le système de rémunération mais avec le contrôle de l’activité.

    Tout d’abord aucun système de rémunération ne résiste a l’ingénuité humaine et est très facilement détourné (il faut deux ans).

    Ensuite, tout le monde ne peut être trader. Cela demande une mentalité spéciale et ce n’est pas la différence de salaire avec les contrôleurs qui y change quoique ce soit. Contrôler des traders est très physique, front contre front gueulante contre gueulante.

    Les patrons des traders ne le sont généralement pas. Souvent il s’agit de high flyers qui passent la en formation pour ainsi dire et qui sont incapable, et d’ailleurs ils ne le veulent pas, de contrôler leurs troupes. Surtout lorsque ces troupes font des "profits" – et il suffit d’une gomme et d’un crayon pour en faire – dans la mesure ou ils sont généralement la pour deux ans.

    En fait tout ceci n’est qu’un problème de management. Problème incompréhensible a un inspecteur des Finances qui est fondamentalement un bureaucrate brillant propulsé au dessus du panier depuis l’âge de 25 ans.

    Problème qui tend également a être négligé lorsque vous avez été gagnant pendant très longtemps et que de plus vous êtes persuadé que en cas de problème, la cavalerie viendra a votre secours. C’est pour cela qu’il est largement tempos d’arrêter la socialisation des pertes et de revenir a la dure loi du capitalisme.

    Que les perdants perdent et que l’on arrête de se préoccuper des modalités de paiement.

  8. "Au fait, je comprend pourquoi les "salaires" des dirigeants sont si élevés, mais je ne comprend toujours pas ce qui pousse les administrateurs à verser de gros parachutes dorés. Quelle est la raison économique ?"

    A priori, la raison "contractuelle" est que PDG n’est pas un emploi mais un "mandat social" et donc le parachute doré remplace les cotisations chômages et les indemnités de licenciement.
    Après, pourquoi de tels montants, je ne sais pas.

    Maintenant, les grosses primes des traders ne me semblent pas plus délirantes que la rénumération du PDG qui joue à "prend l’oseille et tire-toi" après avoir détruit une boîte : le risque personnel est sans commune mesure avec les dégâts collectifs (destruction d’un bassin d’emplois et de savoir-faire par exemple).

    Dans les deux cas il y a une asymétrie entre les gains espérés/possibles et les risques encourus mais dont la raison n’est pas la même je pense (pour les traders, les primes délirantes viennent de ce qu’ils brassent aussi de gros volumes d’argent), pour les patrons, d’une forme de surenchère qui me fait parfois penser à une bulle spéculative.

  9. Bon ben j’ai bien fait de ne pas la regarder, cette émission. Apparemment il manquait plus que le verre de rouge et le saucisson.

  10. @Rubin : "apparemment il manquait plus que le verre de rouge et le saucisson."

    C’est juste que vous êtes mal organisé. Chez moi, il ne manquait rien de tout ça.

  11. @trader choqué

    Ne vous inquiétez, il faut juste replacer cela dans son contexte :

    Il y a quelques jours, M. Obama annonçait sa volonté de plafonner le salaire des dirigeants des boîtes qui recevraient de l’aide de l’état (le plafond, c’est 500 000 $ US, ce qui est un peu plus que son salaire à lui mais beaucoup moins que certains salaires actuels).
    Hier, Mme Parisot annonçait que cela démotiverait les patrons les plus compétents qui partiraient à l’étranger, que c’est une nationalisation rampante et que ceux qui sont en partie responsables de la crise sont aussi les plus compétents pour mettre en place des solutions (M. Obama ne parlait pas de contrôler l’activité des compagnies, juste d’imposer quelques règles salariales, valables jusqu’au remboursement des prêts).

    Bon, tout cela tombait bien mal dans la calendrier à cause de l’intervention télévisuelle de M. Sarkozy, car il pouvait difficilement éviter la question, surtout après que Mme Parisot lui ait fait de la pub le jour même, pas plus qu’il ne pouvait s’engager publiquement (sans avoir eu le temps de réfléchir en plus) à "brider" des gens pour lesquels il a en général une écoute attentive car ça, beaucoup de gens ne l’auraient pas oublié…

    Donc d’après vous, pourquoi a-t-il parlé des traders ?

    Il y a 6 mois, c’était les parachutes dorés des patrons comme le rappelle le post (qui ne sont pas plus responsables de la crise que vous personnellement, enfin, les parachutes), il y a deux semaines, c’était mon tour (chercheur, et vous conseille vraiment de regarder le speech de M. Sarkozy du 22 janvier), hier c’était vous, les fonctionnaires, syndicalistes, députés PS, c’est en permanence, demain ça sera les juges et magistrats, …

  12. A trader choqué
    Le problème fondamental sur la rémunération des traders est le suivant : Si les traders et les banques d’investissement gagnent beaucoup d’argent, ils empochent des gros bonus. S’ils en perdent énormément, c’est le contribuable qui comble le trou (à cause du risque systémique). Comment ne pas trouver cela choquant ? Personne n’a aucun problème à ce que les traders prennent des risques et gagnent beaucoup d’argent s’ils réussissent ; Mais alors de deux choses l’une, soit ils assument les pertes s’ils se plantent (comme la quasi-totalité des autres agents économiques), soit c’est l’Etat qui assure ce risque et il est alors légitime pour limiter la prise de risque via la réglementation !

    A Axxon
    Selon moi, la raison économique derrière les parachutes dorés est la nécessité d’acheter le silence du dirigeant licencié. Même s’il était incompétent, il connaît les secrets de l’entreprise. On lui paye une prime pour éviter qu’il aille les monnayer chez les concurrents. C’est une sorte de prime au pouvoir de nuisance (d’où pareil, la légitimité d’une réglementation)

  13. @coriolan

    oui, il peut qu’il y ait une asymétrie. mais cela vient d’un contrat de travail. rien n’empeche que ledit contrat indexe les bonus à une performance lissée sur plusieurs années, ce qui filtre le facteur chance. c’est plutot le role de l’organisation de mettre en place des controles de risques et de "stop-loss" pour empecher des pertes trop grosses. d’ailleurs il est impossible pour un trader de gagner tout le temps. par contre, pour une équipe de dizaines ou plus de traders indépendants décorrélés, on diversifie le risque.
    c’est donc la plutot la responsabilité de l’organisation d’éviter des incidents à la JK ou de mauvais paris pris de facon démesurée… et c’est donc bien la responsabilité des dirigeants et des actionnaires (qui sont censés désigner le board). les actionnaires ne font pas leur boulot. les boursicoteurs "pères de famille" qui achetaient du SG, du Renault etc… se disent victimes, mais au final c’est bien eux qui n’assument pas leurs investissements

  14. Je seconde le commentaire 16.

    Les actionnaires et autres apporteurs de capitaux doivent assumer les pertes. Les dirigeants qui n’ont pas fait leur boulot doivent être virés. Le reste n’est que écrans de fumée et effet de manches (volontairement probablement.

  15. @ trader choqué et autres :

    (1)
    – Tout ceux qui gagnent plus que moi sont des salops de riche privilégié.
    – Tout ceux qui gagnent moins que moins sont des abrutis ou des fainéants.

    (2)
    Quand la finance gagne des fortunes et permet de faire des crédits habitation avec une marge négative, de baisser le coût des assurances ou de gonfler les recettes fiscales… Personne ne dit rien. En revanche, quand ils perdent, ce ne sont que des gougnafiers.

    (3)
    Quand le père de famille gagne en bourse avec boitederien@com en 2000, la bourse c’est bien et ceux qui n’y sont pas sont des pigeons. Quand il est ruiné un an plus tard, la bourse c’est que des méchants, des magouilles et des voleurs.

    (4)
    Le père de famille actionnaire de 20 peugeot et 20 france telecom n’a aucun poids et est tributaire des magouilles des vilains patrons qui s’auto votent tout entre eux et se croisent dans les différents conseil d’administration.

    Aaaaahhh ça fait du bien de dire des brèves de comptoir…

  16. A Trader et Merlin

    On est bien d’accord que dans un mone parfait ça devrait être aux dirigeants et actionnaires de supporter les pertes. Cela étant dit, on est bien obligé de constater que :
    1) les actionnaires et dirigeants n’ont pas [eu] une bonne appréciation des risques pris par leurs traders
    2) Même dans le cas où les actionnaires perdent leur chemise (Lehman, Fortis), cela ne couvre pas l’ensemble des pertes (risque systémique, effets externes), et L’Etat est obligé de payer.

    Au-delà de la question "A qui la faute?", il me semble donc plus intéressant de déterminer comment éviter que cela ne se reproduise ; L’intervention de l’Etat (limitation des risques pris par les banquiers) étant à la fois morale et utile.

    Une première proposition serait l’augmentation progressive des raios de solvabilité (ex: Tiers 1)

  17. Un article intéressant:

    http://www.lepost.fr/article/200...

    Réponse de Stéphane Ménia
    Vous savez quoi ? Sans commenter le contenu ou la pertinence des propos lus ici ou ailleurs de la part de traders, je ne peux m’empêcher de rigoler un grand coup en lisant ces explications. Au fond, cela me rappelle ce que les profs font depuis longtemps. Il y a un côté cocasse à cela.

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