Quand on achète du beaujolais, à budget fixé, on doit prendre deux “bonnes” bouteilles, une “bonne” et une mauvaise ou trois mauvaises ? Parce que… deux bonnes, la seconde est gâchée, on voit plus que c’est bon. Une bonne et une mauvaise, on apprécie la première, c’est vrai. Mais après la deuxième, y en a plus. Une vraie question de microéconomie. Évidemment, chacun aura sa réponse et aucune ne sera meilleure. Question de préférences.
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Et encore, on oublie un aspect important qui est valable dans d’autres secteurs de l’économie, mais particulièrement dans le vin : la bonne bouteille ne sera pas forcément la plus chère (bon, ça reste valable à partir d’une certain prix : à moins de 2€, point de salut) ! Et là, ça casse tout les schémas.
Deux bonnes, de provenances différentes, c’est ce que je pratique régulièrement. En principe une des deux nous plaira plus, mais on aura la découverte avec les deux.
On peut aussi prendre son budget, en allouer 50% à goûter plusieurs jojolais différents au bistrot et on achète le bon en bouteille après l’avoir gouté
Aucun homo oeconomicus, même alcoolicus, n’achètera de Beaujolais. C’est par nature une allocation sous-optimale des ressources.
je propose de prendre deux bonnes
mais de rajouter du vinaigre dans la seconde
et d’alterner le bon et le mauvais non pas bouteille par bouteille mais verre par verre
Encore une question piège : une bonne bouteille de beaujolais nouveau, ca n’existe pas!
Si un vin a un gout de banane, voire de jus de fruits tropical, c’est qu’il n’y a pas que du raisin dedans.
En revanche , dans les beaujolais "non nouveau", chiroubles, St joseph etc etc, qui ont eu l’occasion de vieillir un peu, on peut trouver d’excellentes bouteilles.
Mois je dirais deux, un Beaujolais blanc pour le découvrir et commencer par un truc frais et un Chenas (proche de Moulin à vent) ensuite.
Par contre le St Joseph c’est un Côte du Rhônes.
le Baujolais nouveau c’est le Sarkozy nouveau….c’est petit !
ils sont vraiment trop nuls chez Nicolas !
Prenez une bonne et une mauvaise, buvez d’abord la mauvaise et ensuite la bonne. C’est quand même une application marginaliste de base.
D’ailleurs je le fais avec le contenu de mon assiette à chaque repas.
il faut prendre les trois bouteille les moins chères : la théorie du vin est formelle.
C’est statistique :
+ = "satisfaisant"
– = "décevant"
prix qualité bilan
+ – 0 pas cher, mauvais mais mérité
+ + ++ pas cher, bon : bonne surprise
– + 0 cher et bon : sans surprise
– – — cher mauvai : grosse deception
Conclusion :
-la satisfaction finale est toujours meilleure pour les vins pas cher, même mauvais!
-Il faut acheter 3 bouteilles pas chères en espérant qu’il y en aura une bonne
De plus, il y a des Beaujolais Nouveau très sympa. Il faut aimer le vin pour sa variété aussi, pas pour ses noms.