Bonne nouvelle

Je lis sur le site d’Alter Eco que les éditions d’organisation ont lancé une collection de textes en anglais traduits en français. Les premiers sont pas mal du tout (North, Coase et Baghwati). Mais le plus sympa est à venir, puisqu’est annoncée la traduction prochaine du bouquin d’Easterly, “The Elusive Quest for Growth“.

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7 Commentaires

  1. Excellente nouvelle en effet, mais si tu me permets, North et Coase sont quand même dans la catégorie au dessus par rapport à Easterly, dont le livr, certes brillant, comporte moins d’avancées théoriques majeures que les deux autres. L’un dans l’autre, il y avait une externalité positive dans cette absence de version française : il y a quelques années, North et Coase font partie des premiers économistes anglophones que j’aie lus en VO, après avoir cherché en vain des traductions. J’en ai bavé, mais ça m’a fait progresser en lecture de la langue d’Adam Smith bien plus que des centaines d’heures de cours d’anglais. Pauvres étudiants d’aujjourd’hui, qui n’apprendront plus rien car on va tout leur macher… (j’aime bien faire mon vieux con, des fois).

  2. "si tu me permets, North et Coase sont quand même dans la catégorie au dessus"

    Oh, oui, je te permets… Sans nul doute. Mais d’un certain côté, on s’ attend à les voir traduits. C’est vrai aussi que ce n’était pas le cas ! Pour Easterly, ça a un côté un peu inespéré. D’où ma satisfaction…

    Bon, à part ça, quand j’ai commencé à lire de l’économie en anglais, ben comme j’avais suivi sérieusement mes cours d’anglais, j’en ai pas bavé… Donc, tu es le vieux con de la pire espèce ! Celui qui inculque de mauvaises idées aux jeunes…
    Non mais…

  3. "Bon, à part ça, quand j’ai commencé à lire de l’économie en anglais, ben comme j’avais suivi sérieusement mes cours d’anglais, j’en ai pas bavé…"

    Si tu as suivi ta scolarité en France, cette phrase est un mensonge. Moi, j’ai commencé à comprendre l’Anglais à 14 ans en apprenant les chansons des Beatles, j’ai commencé à le lire à la fac en lisant Coase et North, et j’ai commencé à le parler il y a 2 ans en regardant 24 heures chrono en VO et en imitant Jack Bauer, pour qui je me suis un temps pris.
    "I am federal agent Jack bauer, and this is the longest day of my life…"
    (je me rends compte que cette phrase a été démentie dès la saison 2)

    A part, ça, je compte me mettre sérieusement au français, un de ces 4. dès que je remets la main sur mon intégrale de Brassens…
    (mes contributions sont un peu pourries ces temps-ci, non ?)

  4. "Si tu as suivi ta scolarité en France, cette phrase est un mensonge"

    Non, non, je t’assure… En matière de lecture, c’est tout à fait possible. Le seul problème, c’est que quand tu débarques en Angleterre, tu t’aperçois que tu ne sais pas comment on demande une fourchette et où sont les WC. J’exagère à peine. Mais pour attaquer des bouquins compliqués, j’ai été pas trop mal formé je trouve (et j’ai pas fait des établissements particulièrement huppés). Ce qui ne veut pas dire que je plébiscite l’enseignement des langues chez nous.
    J’ai par exemple du mal à tenir une conversation orale du niveau de ce que je peux faire à l’écrit. C’est un peu bête. Voire frustrant par moment. Mais avec un peu d’immersion, ça s’arrange assez vite. Ce qui est normal, je crois.
    Euh, sinon, j’aime pas 24 heures… Ben quoi ? J’ai le droit, non ?!

  5. SM: "J’ai par exemple du mal à tenir une conversation orale du niveau de ce que je peux faire à l’écrit. C’est un peu bête."

    Idem. Enseignement mal foutu, absurde (again). C’est évidemment l’oral qu’il faut développer en premier (l’apprentissage de la langue maternelle se fait d’ailleurs ainsi). On est obligé d’aller dans des cours privés ou en immersion pour rectifier le tir.

  6. En attendant de lire l’oeuvre in extenso, ceux que l’anglais n’effraie pas peuvent consulter l’article publié récemment par William Easterly, « The Utopian Nightmare » dans la revue ”Foreign Policy” (http://www.foreignpolicy.com/sto... En voici le chapô : « This year, economists, politicians, and rock stars in rich countries have pleaded for debt relief and aid for the world’s poorest countries. It certainly sounds like the right thing to do. But utopian dreams of alleviating poverty overlook some hard facts. By promising so much, rich-world activists prolong the true nightmare of poverty. »

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