La part des choses

Alors, c’était donc cela ? La référence à un revenu net de 4 000 €, donnée par Hollande pour orienter des fourches fiscales de nouveau aiguisées, c’était en fait un revenu par part fiscale ! Mais oui, c’est évident ! Il est tellement connu que les gens raisonnent en parts fiscales… Entre Copé et Hollande, joli mois de janvier…

Share Button

5 Commentaires

  1. C’est sur que pour une famille avec deux enfants et donc 3 parts, cela revient à un revenu mensuel de 12K€. FH fait dans la mesure globale et utile.

  2. Sans entrer dans le fond du sujet, on fait un mauvais procès à Hollande qui avait bien fait cette précision dès le début. Par ailleurs, il ne s’agit que de revenir sur des baisses et donc non d’appliquer des hausses nettes… Bon mais visiblement, devant le pataquès déclenché, ce n’était pas vraiment une bonne idée de communication politique…

  3. Je suis preneur de “preuves” concernant la précision donnée initialement. Que je n’aie entendu personne le mentionner avant m’étonne pas mal.

  4. @SM

    Dans une dépêche AFP du 10 janvier (donc mercredi dernier), Hollande parlait de 200.000 personnes concernées en France.
    Or, selon le ministère du Budget, le nombre de foyers fiscaux disposant en 2004 d’un revenu net imposable, déduction faite des frais réels, de plus de 48.747 euros par an (soit environ 4000 euros par mois), était de 383.285., soit plus que ce que prévoyait Hollande.
    S’il n’a pas parlé de parts fiscales (et encore, ce n’est pas perce que les journalistes, et j’en suis un, ne l’ont pas repris qu’il ne l’a pas dit) il a bien donné des éléments permettant de mesurer l’ampleur de la mesure qu’il évoquait.

    J’ajoute que le chiffre avancé par Coppé de 1,2 millions de FOYERS FISCAUX concernés est complètement irréaliste et sortie de nulle part.

  5. @ Damien :
    "Par ailleurs, il ne s’agit que de revenir sur des baisses et donc non d’appliquer des hausses nettes…"

    A mon avis, il s’agit là d’une façon foireuse quoique répandue de présenter la mesure politique. Jusqu’à preuve du contraire, il n’y avait pas d’IR avant 14 donc toute baisse est une façon de revenir sur une hausse. On va où avec ce genre d’argument ?

    S’il s’agit de discuter l’opportunité des baisses/hausses, pas de problème. Mais les "c’est des riches ont s’en fiche" et "ce n’est qu’une façon de revenir à une situation antérieure" m’apparaissent sans intérêt

Commentaires fermés.