… J’ai beaucoup trop de livres à lire.
Le jour des barbares, d’A. Barbero;
The wages of destruction, d’A. Tooze;
Inside the economist’s mind, edité par P.A. Samuelson et W.A. Barnett
Off the books, the underground story of the urban poor de S.A. Venkatesh
Le grand méchant marché, d’A. Landier et D. Thesmar
Et je dois rédiger la note de lecture de ce livre et de celui-là.
De quoi s’occuper donc. Le livre de Barbero est bien écrit et présente de façon passionnante un épisode méconnu de l’histoire; celui d’A. Tooze est un pavé un peu indigeste d’histoire économique de l’Allemagne nazie, qui apparemment démonte entre autres l’idée du “miracle économique” du troisième Reich; dans “inside the economist’s mind, j’ai déjà lu trois interview, qui sont un peu inégales. Tout le monde ne sait pas écrire avec la précision et la clarté d’un Robert Lucas. Les deux autres, je les ai reçus aujourd’hui et pas encore commencés.
- William Nordhaus, Paul Romer, Nobel d’économie 2018 - 19 octobre 2018
- Arsène Wenger - 21 avril 2018
- Sur classe éco - 11 février 2018
- inégalités salariales - 14 janvier 2018
- Salaire minimum - 18 décembre 2017
- Star wars et la stagnation séculaire - 11 décembre 2017
- Bitcoin! 10 000! 11 000! oh je sais plus quoi! - 4 décembre 2017
- Haro - 26 novembre 2017
- Sur classe éco - 20 novembre 2017
- Les études coûtent-elles assez cher? - 30 octobre 2017
Je suis impatient de lire vos remarques sur "Les classes moyennes à la dérive (Broché)"
Si j’osais, je vous dirai bien de vous dépechez.
Mais je n’ose pas, alors j’attendrai…
Sudhir Venkatesh viendra fin mars à Sciences Po présenter Off The Books et montrera aussi son film, DisLocation, à propos de la destruction du logement social à Chicago (sous-titres : votre serviteur).
Mmm, je serais preneur d’une petite note sur le Thesmar et Landier.
Dans la même veine (j’imagine), ce texte d’Alain Wolfelsperger sur "l’ultra-antilibéralisme" dans "Commentaire" N° 116, Hiver 2006-2007 : ac.matra.free.fr/FB/ultra…
A défaut de notes de lectures sur les deux-trois premiers, peut-être nous direz-vous si ils méritent d’être lus. En tout cas, j’ai hâte d’avoir un avis informé. 🙂
« celui d’A. Tooze est un pavé un peu indigeste d’histoire économique de l’Allemagne nazie, qui apparemment démonte entre autres l’idée du "miracle économique" du troisième Reich »
Ça fait quelque temps que c’est démonté. Il est heureux que l’idée d’un succès économique du IIIe Reich soit de plus en plus considérée comme erronée. Rares sont les gens, hors les historiens et économistes, qui savent par exemple, que l’Allemagne subit une disette (manque de graisse, manque de viande, qui, lorsqu’elle est importée, arrive sur les marchés « verte et puante » selon les mots de Schacht, ministre de l’économie et président de la Reichsbank à Darré, ministre de l’agriculture) à l’hiver 1935-1936.
Henri : ce n’est pas une note de lecture facile à écrire. Mais je vais me dépêcher 🙂
François : excellente information. N’hésitez pas à nous tenir au courant d’une date plus précise.
Antoine T : il faut le lire avant de faire la note, hélas ;-). Mais cela devrait effectivement venir. Le texte de Wolfesperger mérite effectivement d’être lu.
Albert : tout dépend de vos centres d’intérêt. Le Barbero est facile à lire, c’est vraiment une lecture intéressante si l’on s’intéresse à ce genre de sujet historique. Petit défaut à mon goût, qui provient peut-être de la traduction, un style qui à force de vouloir être pédagogique semble parfois destiné à des enfants. Mais c’est un livre original. Le second, c’est vraiment le gros pavé de référence, à consulter mais difficile à lire. Le troisième est bien mais je dois dire que j’en attendais parfois un peu plus.
Frédéric Clavert : tout à fait d’accord. L’originalité du livre de Tooze est en fait de montrer l’importance de la dimension économique dans la stratégie du troisième Reich. L’auteur veut notamment montrer que toute une série de décisions, de mouvements, sont incompréhensibles sans prendre en compte une volonté par Hitler d’établissement d’une puissance économique allemande dans ce qu’il percevait comme une course contre la montre face aux autres puissances montantes, tout particulièrement les USA. Je ne peux pas vous en dire plus (je n’ai lu que le premier chapitre pour le moment) mais l’idée du livre semble de montrer en quoi la dimension économique a influencé l’époque et les décisions.
Berbnard Salanié vous a devancé pour la note sur le Thesmar et Landier : bsalanie.blogs.com/econom…
J’ai vu. Mais il triche, il reçoit les livres avant leur sortie 🙂