Quelques remarques sur les aspects économiques du discours de N. Sarkozy

On a pu trouver (que ce soit dans les blogs ou dans la presse) beaucoup d’analyses du discours de Sarkozy du 14-01 qui mettaient l’accent sur le style, le message implicite, le ton général, etc; On manque par contre d’analyses du fond du discours, des propositions concrètes qui ressortent de celui-ci (une exception ici). Voici quelques remarques portant sur la partie strictement économique de ce discours.

Un discours inaugural de campagne électorale n’a pas vocation à être riche en propositions; on peut comprendre donc que celui-ci reste dans le vague et l’évocation d’idées générales. Néanmoins, on peut y distinguer quelques orientations générales.

Travail est un mot très important du discours : on le rencontre 55 fois. Deux phrases mettent en valeur l’idée générale qui préside au programme de Sarkozy sur ce sujet :

Le travail est dévalorisé, la France qui travaille est démoralisée.

Le but de la République c’est la reconnaissance du travail comme source de propriété et de la propriété comme représentation du travail.

Le point de départ consiste donc à déplorer une “dévalorisation” du travail et souhaiter sa revalorisation. On trouve là une problématique familière, qui constitue en matière économique un clivage profond entre gauche et droite; on en avait parlé dans ce post. Pour la gauche, la diminution du temps de travail est une chose positive, qu’il faut encourager car elle correspond à une aspiration des salariés à une vie plus agréable; pour la droite, il existe au contraire une aspiration à travailler plus dans la population, brimée par des réglementations, qu’il convient de lever, ce qui permettra une croissance économique supérieure et une plus grande satisfaction des salariés. C’est un vrai débat (peut-être le seul vrai débat économique de cette campagne) et on peut relever le fait que dans son discours, Sarkozy semble prendre position de façon claire dans celui-ci.

La seconde phrase, dont on verra l’importance par la suite, est plus surprenante. Elle pose une identité de fait entre travail et propriété; le travail est la source de la propriété, la propriété la reconnaissance du travail. Il y a là clairement une volonté de légitimation de la propriété privée par le travail (les lettrés apprécieront peut-être la référence à Locke). C’est cette légitimation qui sert de base à l’essentiel du programme fiscal de Sarkozy. Mais cette identité est, on en conviendra, très surprenante. Par exemple, il semble que N. Sarkozy et S. Royal doivent depuis peu d’années payer l’ISF. Est-ce le fruit de leur travail? Plus probablement, comme pour beaucoup de français, le simple résultat de la hausse de de l’immobilier qui les a fait passer au dessus du seuil. L’héritage, la change, les circonstances, sont autant de déterminants de la fortune (le double sens du terme étant très significatif) que le travail et le mérite. En suggérant que revaloriser la propriété est une façon de revaloriser le travail, Sarkozy procède donc à un raccourci particulièrement hâtif.

Car quelles sont les mesures prônées par Sarkozy pour revaloriser le travail? essentiellement une action sur la fiscalité. La mesure la plus directe est l’exonération de cotisations sociales pour les heures supplémentaires. On peut voir là une forme d’imposition dégressive, qui constitue une façon d’encourager les employeurs à recourir aux heures supplémentaires – c’est une façon de vider les 35 heures de toute substance. On peut néanmoins se demander, avec Jules, s’il y a là une véritable revalorisation du travail. Il y aurait revalorisation du travail s’il y avait une incitation envers les salariés de travailler plus; mais les heures supplémentaires ne constituent pas une telle incitation, puisque le salarié ne peut obtenir de son employeur qu’il lui “donne” des heures supplémentaires, alors que l’employeur peut exiger des salariés qu’ils fournissent des heures supplémentaires. On ne se trouve donc pas face à une contractualisation de la durée du travail, permettant à ceux qui le souhaitent de travailler plus, mais dans la substitution d’une contrainte à une autre. Ce n’est pas revaloriser le travail que de rendre le fait de travailler plus obligatoire, fût-ce bien rémunéré. Surtout lorsqu’on ajoute à cela une volonté de réduire un pouvoir syndical déjà extrêmement ténu en France (sauf dans le secteur public).

Quant aux autres mesures fiscales, en fait d’encouragement au travail il s’agit surtout d’encouragement à la propriété. Pour le logement, rendre les intérêts d’emprunt entièrement déductibles; un impôt sur le revenu total plafonné à 50%; la suppression des droits de succession. Chacune de ces mesures est appuyée par une référence au travail et à la propriété individuelle comme fruit de celui-ci. Mais les gens concernés par un bouclier fiscal à 50% ont un niveau de revenu pour lequel, en moyenne, une part significative des revenus sont des revenus de capitaux; l’héritage constitue un fort médiocre encouragement au travail de celui qui en bénéficie; pour le logement, on verra un peu plus loin. Si le travail est taxé en France, c’est essentiellement sous forme de cotisations sociales. Rappelons que l’outil de travail est exonéré d’ISF; Les niveaux et les formes d’imposition auxquels Sarkozy veut s’attaquer sont, de façon systématique, des formes de revenu qui touchent beaucoup plus au capital qu’au travail. Les “fortunes qui partent” sont celles le plus souvent de nouveaux retraités, propriétaires d’entreprises, qui dès leur cessation d’activité voient leur patrimoine assujetti à l’ISF (puisqu’il ne constitue plus un outil de travail). On peut trouver aberrant de les obliger à s’expatrier; mais supprimer cet effet n’aura par définition aucune incidence sur leur incitation au travail.

Il n’est pas forcément stupide, dans l’absolu, de réduire la fiscalité de l’épargne et du capital. Pour certains économistes fiscalistes, il s’agit même d’une forme d’imposition qui devrait disparaître en totalité. On peut se demander cependant si c’est une priorité économique en France (la réponse est clairement non). Et trouver franchement hypocrite de “vendre” à l’opinion une réduction de la fiscalité du capital sous la bannière de la revalorisation du travail.

Le dernier encouragement à la propriété, la déductibilité des intérêts d’emprunts, est lui aussi présenté de façon surprenante. Sarkozy explique que “quand on a accédé à la propriété, on est moins vulnérable aux accidents de la vie”. C’est extrêmement discutable. Premièrement parce que les prix de l’immobilier sont très fluctuants; deuxièmement, parce que lorsqu’on se retrouve divorcé ou au chômage, avoir sur le dos un crédit immobilier, être propriétaire d’un bien devenu d’un coup trop grand ou trop coûteux, c’est ajouter à ses difficultés. Un locataire peut rapidement trouver un nouveau logement adapté à sa nouvelle situation (ou changer de région pour trouver un emploi); ce n’est pas le cas d’un propriétaire, a fortiori endetté pour acheter son logement. Ajoutons qu’encourager encore l’accession à la propriété dans un contexte de forte hausse des prix de l’immobilier provoqué par un blocage de l’offre, ce n’est guère pertinent.

En bref on peut rester sceptique devant “la revalorisation du travail” prônée par Sarkozy : elle reste au stade de l’effet d’annonce, et sert de prétexte à la revalorisation de la propriété, ce qui n’est certainement pas la même chose.

On peut avoir un jugement a priori plus favorable sur les autres propositions qui touchent au marché du travail : contrat unique à droits progressifs dans le temps, suggestion d’une fiscalité variable pour les entreprises en fonction de leur usage du licenciement (egocognito a une perception différente de ce point); un système dans lequel les allocations-chômage font l’objet d’un niveau plancher, sous réserve que les salariés acceptent les emplois qui leur sont proposés; on retrouve les propositions du rapport Blanchard-Tirole, reprises par la suite dans les rapports Pébereau ou Camdessus. Le problème de ces mesures (outre le fait qu’elles risquent de provoquer des remous sociaux conséquents) c’est qu’elles ont été testées (avec le Plan d’Aide au Retour à l’Emploi) sans grand succès.

Le reste est plus préoccupant. L’ouverture économique est systématiquement présentée comme négative, exigeant des subventions ou des protections. Sarkozy déclare préférer “taxer les importations qui ne respectent pas les normes internationales plutôt que le travail” et fait référence à la concurrence “déloyale” à laquelle doivent faire face les entreprises. (Il déclare aussi vouloir taxer “le pollueur plutôt que le travailleur”, oubliant que les deux sont bien souvent les mêmes; c’est un autre sujet). Cette rhétorique protectionniste, complètement déconnectée de l’environnement de droit international dans laquelle se trouve la France (l’Union Européenne et l’OMC) n’est-elle qu’un propos démagogique sans conséquences? Probablement pas car ce n’est pas la première fois que ce genre de propos est constaté, et c’est extrêmement problématique. A quelles “normes internationales” fait-il allusion? Souhaite-t-il lancer une guerre commerciale pour imposer à d’autres pays de respecter un protocole de Kyoto, tandis que la France fait tout pour se soustraire aux contraintes de la commission européenne sur ce sujet? Rappelons quand même que les importations constituent aujourd’hui à la fois le principal vecteur de diffusion d’un progrès technologique dont l’origine est extérieure à la France; elles sont donc à la base de la croissance nationale. Les importations à bas salaires, quant à elles, contribuent largement au pouvoir d’achat des classes populaires, dans une période ou il n’a pas tendance à augmenter beaucoup.

A une période ou le système commercial multilatéral – à l’origine de la prospérité européenne depuis la fin de la seconde guerre mondiale – est en difficulté, ce genre de propos est particulièrement inquiétant. Etre obligé de travailler plus pour gagner plus serait une bien piètre consolation si le revenu réel des français est dans le même temps paralysé par une productivité stagnante. Si c’est tout cela qui coûte 42 milliards d’euros, ce n’est pas une très bonne affaire.

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Alexandre Delaigue

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10 Commentaires

  1. Je pense que c’est purement démagogique, et que ce que les économistes entendent en s’alarmant distord un peu ce qui ce fera.

    Comme vous le rappelez, il y a des normes commerciales. Et la France ne va pas devenir protectionistes, et je ne ferais pas le procès à sarko et ses conseillers de l’être.

    Le problème que je vois, c’est que justement il ne fait pas un discours franchement libéral alors que c’estla direction que prend l’ump

  2. Je me demande dans quelle mesure on ne peut pas faire une lecture assez différente du discours de Nicolas Sarkozy.

    Comme tant d’autres, Nicolas Sarkozy constate que l’ascenceur social ne fonctionne plus : jamais si peu de personnes ne parviennent à changer de catégorie de revenus que désormais.

    Par ailleurs, la méritocratie ne fonctionne pas davantage : le diplôme ne garantit plus l’emploi, le haut diplôme ne garantit plus (voire ne fournit plus !) l’ascension sociale. Les seuls exemples d’ascension sociale rapide sont les célébrités. La plupart des fortunes rapidement réalisées sentent plus l’affairisme que le travail.

    Que peut-on alors proposer à l’honnête homme, le seul susceptible de voter pour un candidat respectable (et ne pas aller se réfugier dans le vote idéaliste ou protestataire) : tout simplement, de faire en sorte qu’il re-devienne possible (à supposer que cela l’ait jamais été ?) de grimper l’échelle sociale (ou des revenus) par son travail.

    Maintenant, faire remarquer que d’un côté, la mondialisation en marche favorise (temporairement) les revenus du capital et que certaines logiques catégorielles, corporatistes ou nationalistes bloquent la plupart des voies par lesquelles démarrent l’ascension sociale des pauvres exigerait certainement un courage politique innaccessible à un candidat qui n’a pourtant pas une voie royale tracée droit devant lui.

    D’ailleurs, dire ce qu’on pensait réellement de l’immobolisme de la société n’était-il pas cette forme de franchise qui fût admirée chez Balladur tout en ouvrant la voie à un certain démagogue nommé Chirac ?

    Quand à l’obsession pour la propriété, elle est certainement à rapprocher de la croyance populaire selon laquelle la propriété de son logement garantit d’échapper aux formes extrèmes d’exclusion. Et qu’à l’heure où un mètre carré d’appartement à Paris vaut un an de SMIC 30h net, je suppose que devenir propriétaire… de son logement reste une ambition bien suffisante même pour un aspirant-travailleurs très ambitieux.

  3. Je ne pense pas que les discours protectionnistes soient anodins. Le gouvernement ne peut certes pas lever des barrières douanières, mais il peut se lancer dans une "politique industrielle" ruineuse au bénéfice du patronat (plutôt client de l’UMP) et qui aurait aussi le mérite de faire plaisir aux souverainistes de tous poils.
    Un sondage récent montre que les Français veulent une plus grande intervention de l’Etat dans l’économie ( http://www.humanite.presse.fr/jo... ). Ce sondage n’est pas tombé dans l’oreille d’un sourd.

  4. Il me paraît quand même difficile de nier que la propriété immobilière constitue une forme de garantie contre la précarité. Quand on est propriétaire d’un logement trop grand et trop cher, on peut toujours le vendre et en acheter un autre plus petit, ou le louer et louer pour soi un logement plus petit.

    En soi, l’accession à la propriété pour tous me paraît donc un objectif politique tout à fait légitime. Après, sa faisabilité économique, c’est une tout autre histoire, et je partage vos doutes à ce sujet.

    Je n’ai pas le sentiment que le patronat soit favorable au protectionnisme. Et s’il est proche de l’UMP, c’est plus par défaut qu’autre chose: il n’y a pas véritablement de parti qui plaise au patronat en France. PS et UMP ont chacun "leurs" patrons, et au total basent largement leur discours sur la méfiance vis-à-vis des grandes entreprises et du profit.

  5. Je suis d’accord avec Passant.

    Les Français vivent dans la nostalgie d’une période bien particulière ou le patrimoine national était complètement détruit, les cartes sociales complètement rebattues et on l’on manquait de bras pour reconstruire.

    A moins de souhaiter une nouvelle guerre pour reproduire les mêmes effets cela ne se reproduira plus. L’ascension sociale, phénomène individuel dépendant essentiellement de l’effort et de la volonté individuelle, par conséquent ne peut être que tres lente et encore plus lente dans un pays corporatiste ou des protections sont érigées autour de chaque situation, dans un contexte de croissance molle.

    Idealement il faudrait libéraliser ce pays de fond en comble et remettre complètement a plat un grand nombre d’institution dont l’éducation et la protection sociale.

    Sarkozy qui me semble avoir bien réfléchi a ces questions n’est pas vraiment suicidaire et par conséquent cherche une voie molle (muddle through qui consiste a essayer d’ouvrir des perspectives plus ou moins realistes et de permettre aux "gens" de se projeter positivement dans l’avenir. C’est peut être désespérant mais c’est comme cela.

    Quand au protectionnisme la "faute" en revient aux économistes qui ne savent pas faire oeuvre de pédagogie efficace (mais heureusement il y a l’Europe).

  6. @ Passant : Désolé de détruire vous détruire la baraque, mais ce que vous affirmez concernant le diplôme est au mieux abusif, sinon faux. Le lien (négatif) entre taux de chômage et diplôme reste des plus robustes, et encore plus celui entre diplôme et rémunération, particulièrement si on considère l’ensemble du profil de carrière et pas seulement le salaire d’embauche.

    L’impression que vous avez, souvent complaisamment relayée dans les média, procède d’un effet d’optique. En effet, le diplôme nécessaire pour se différencier s’est déplacé vers le haut par rapport à il y a une génération. D’autre part, la multiplication des diplôme oblige à se poser la question de savoir de quel diplôme on parle. Or, force est de constater que les diplômes de filières scientifiques, commerciales ou de gestion sont très demandés, même à des niveaux relativement faibles (diplômes d’IUT, licence professionnelle). Il ne faut donc pas que l’effet de certaines filières en sur-effectif chronique (sciences humaines, lettres, journalisme, pour en citer certaines) cache le reste du système.

    Ce sur quoi on peut s’interroger, c’est sur la désaffection pas les étudiants des filières offrant de bons débouchés au profit de filières bouchées.

  7. @Pierre, votre sondage "récent" a été publié en septembre 1999.

    Sur le discours de Sarkosy, ce qui me frappe c’est la part réduite concernée à l’économie. Aucune référence, au déficit public, au financement des retraites ou de la sécurité sociale.

    Les rares propositions avancées en matière fiscale et du droit du travail vont cependant quand même vers un allégement des contraintes administratives, et l’état est appelé à intervenir directement plus qu’a travers des modifications législatives.

    Disons pour faire bref, que Sarkosy est sans doute le candidat le moins anti-libéral en France.

  8. @ Pierre : La méconnaissance des plus simples mécanismes de l’économie) m’incite à accorder une importance toute relative à ce sondage.

    Sinon, concernant les bénéficiaires potentiels d’un programme alliant protectionnisme et "politique industrielle", on voit assez rapidement qui a intérêt à défendre ces causes injustes. Je pense notamment au MEDEF, qui est décidément la preuve que le capitalisme n’a pas grand chose en commun avec le libéralisme. Je pense aussi à un député tarnais qui n’a probablement pas fini de raconter des bêtises sur des sujets auxquels il ne connaît rien.

  9. "En effet, le diplôme nécessaire pour se différencier s’est déplacé vers le haut par rapport à il y a une génération. D’autre part, la multiplication des diplôme oblige à se poser la question de savoir de quel diplôme on parle. "

    Bien que je sois globalement d’accord avec vous, je maintiens mon analyse. Par exemple, le fait que le diplome discriminant se déplace vers le haut n’est pas sans conséquences majeures :

    La première est que les personnes ayant obtenu leur licence à l’époque où 5% d’une classe d’âge l’obtenaient sont dévalorisés, notamment dans la fonction publique où les grandes entreprises.

    La seconde est que faire cinq ans d’études supérieures n’est pas à la portée de toutes les bourses : ainsi, la montée vers le haut du niveau de diplome discriminant aide à reproduire les inégalités liées aux origines sociales.

    Ensuite, mais c’est un point mineur, nombre de bac +5 sont de pures escroqueries : mais, en vertu des constats précédents, on peut aussi considérer que c’est un moyen de faire financer à bon compte l’enseignement supérieur par les couches les plus aisées de la population.

    Enfin, je doute qu’on trouve moyen plus équitable de rétablir l’égalité effective des chances que de favoriser l’initiative individuelle, par exemple, en ré-examinant l’utilité de toute règlementation ou législation interdisant à un individu ordinaire de se lancer dans une activité économique donnée, surtout dès lors que l’inégalité de fortune se traduit par des inégalités d’accès aux études ouvrant un éventuel accès à une meilleure condition sociale.

  10. Guichardin : vous oubliez deux détails fondamentaux; premièrement, quand on a besoin de changer de logement rapidement, on est entièrement soumis à la volatilité du marché immobilier, et on risque de devoir attendre longtemps pour revendre (on fait quoi en attendant?); on court également un risque de moins-value. L’autre problème, c’est que les mensualités de remboursement devront être payées; On est peut-être protégé quand on est devenu propriétaire (au bout de 15-20 ans) mais en attendant, on supporte le risque.

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