Shorter Juppé, Norlain, Richard, Rocard

Le désarmement nucléaire, c’est bien. Nous, en France, on a juste ce qu’il faut d’armes nucléaires, donc ce sont les autres qui doivent réduire leurs stocks en premier.

Difficile de mieux illustrer le dilemme du prisonnier des négociations de désarmement. Il y en a qui devraient lire Schelling. Après tout, ils n’ont que 40 ans de retard.

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Alexandre Delaigue

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2 Commentaires

  1. A propos, j’ai vu sur une étagère de librairie le bouquin de W.Poundstone sur le dilemne du prisonnier. quelqu’un l’a lu ?

    Quel est le plus abordable pour un non initié ? le Schelling ou le Poundstone ?

    cordialement

    Paulo

    Réponse de Alexandre Delaigue
    Il y a une note de lecture du Poundstone sur le site. Pour un non initié, C’est un bien meilleur ouvrage d’introduction que le Schelling (et concernant Schelling, il vaut mieux lire en premier Arms and Influence, moins austère que la stratégie du conflit).

  2. Mon intervention est tardive, mais je me permet de disconvenir . Il est vrai que l’essentiel du texte est un enchainement de platitudes à l’intérét douteux et tombe parfois dans une forme d’autosatisfaction chauviniste difficilement supportable. Cela dit, il me semble que vous en faites un résumé assez déformé.
    Les auteurs mentionnent certes la "stricte suffisance" du stock d’armes nucléaires français, mais de maniére isolée sans insister particuliérement dessus et sans en conclure que cela dispense la France de participer au processus. Au contraire, ils disent que la France devra "tirer les conséquences, le moment venu, concernant ses propres capacités". Certes, il est possible que dans leur esprit, le moment sera venu quand les autres auront désarmés, mais rien dans le texte ne permet de le confirmer.

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