Tiré de l’article de la semaine,
“As Heyneman puts it, “the principle rationale, and the reasons nations invest in public education, have traditionally been the social purpose of schooling… The principle task of public schooling, properly organized and delivered, has traditionally been to create harmony within a nation of divergent peoples.” “.
Je trouve intéressant de mentionner cette remarque, car il faut bien reconnaître que l’éducation est souvent mise en avant dans les théories de la croissance et du développement principalement au travers de la composante “capital humain”. Même si, comme cette citation fait plus que le confirmer, ce n’est pas le seul aspect à retenir.
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L’amusante absence de position de l’U.E. sur l’éducation (thème si rarement abordé de manière explicite dans les rapports relatifs, au profit de la formation, formation professionnelle, coopération universitaire, et autres thèmes périphériques) me semble montrer à la fois la difficulté de faire rentrer ce qu’on nomme éducation dans quelque modèle que ce soit, économique ou politique, mais aussi le fait que cette complexité n’échappe pas à grand monde.
Ce qui n’empechera pas que dégraisser le mammouth restera un thème porteur, alors même que les français, membres d’une culture minoritaire, devraient prendre garde au fait qu’ils ne disposent pas des choix que peuvent se donner tous ceux qui acceptent d’apprendre l’anglais comme langue véhiculaire dès leur plus jeune âge.
Cette citation n’est pas contradictoire si l’on considère comme faisant partie du capital humain d’un individu sa capacité à s’intégrer dans la communauté, comme par exemple respecter les règles qu’elle s’est donnée, et à participer à son activité productive. Il s’agit également de l’acquisition un ensemble de connaissances, de valeurs et d’attitudes augmentant la productivité d’un individu dans un contexte institutionnel donné.
La différence majeure est, peut etre, qu’à ce niveau, les effets externes d’une ‘bonne’ éducation de base sont plus élevés que par la suite et justifient ainsi une éducation minimale obligatoire. Par exemple les effets externes positifs de la politesse ou des personnes souriantes sont comparables à ceux d’un jardin bien entretenu, et rendent le monde plus agréable à vivre.
Je pense que c’est un peu différent. Dans la citation, il est question de quelque chose qui ressemble plus au capital social qu’à un élément qui soit appropriable par un individu, ce que vous semblez évoquer vous. Pour faire simple, dans mon esprit, on crée un cadre commun. Dans le vôtre, il existe déjà et un individu a intérêt à y adhérer, rationnellement.