Finalement, faut voir quand même…

Je mettais en doute la pertinence avérée de réduire les allocations chômage des cadres pour faire faire des économies à l’UNEDIC. J’ai probablement été vite en besogne, dans la mesure où, comme l’a rappelé depuis Olivier, l’analyse du comportement d’offre de travail des cadres montre des effets désincitatifs conséquents, dont la facture s’élèverait à 2,75 milliards d’euros par an. ce qui n’est pas négligeable. Montant qui devrait être comparée évidemment à ce que pourrait coûter une baisse des cotisations dont nous ne pouvons avoir aucune idée a priori, dans la mesure où elle serait le résultat d’une négociation dont l’issue est bien difficile à prédire à ce stade. Une chose me paraît acquise néanmoins : gardons nous bien de faire la chasse aux riches au chômage. Il me semble que dans un système encore largement financé par des cotisations, la philosophie du système ne peut s’affranchir totalement d’un principe de type assurantiel : cotisations élevées implique droits élevés.

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