Quelques mots sur des choses que j’ai lues ou parcourues. Et teaser de ce qui viendra bientôt en notes de lectures longues.
Depuis deux ans, je reçois régulièrement des nouveautés de La découverte. Ces derniers temps, je n’ai pas été très digne de leur sollicitude, n’ayant évoqué que l’ouvrage des Mafeco, Les prix nobel d’économie.
Dans les derniers ouvrages reçus, se trouve une version remaniée d’un triptyque déjà évoqué sur notre site. La version actuelle des grandes questions économiques et sociales est actualisée et augmentée de cinq textes. Surtout, elle est désormais présentée en un seul et unique tome. C’est vraiment mieux ainsi, ne serait-ce que pour ce qui touche au format (plus grand que pour les repères classiques). La lisibilité est plus qu’améliorée. L’objectif est clair : il s’agit d’un manuel de sciences sociales. La liste des contributeurs est toujours aussi sympathique et les thèmes abordés très larges. La cible est de type profil sciences po. Pas une seule équation en vue. Un bon outil de travail en premier cycle, ou pour certains concours. Lisible évidemment pour les non scolaires mais, comme toujours pour ce genre de livre, le découpage en chapitres écrits par des contributeurs différents n’est pas le plus ludique qui soit.
Dans la catégorie des livres que j’aimerais avoir le temps de lire plus vite, il y a un passionnant En quoi consiste l’Amérique, écrit par Emmanuel Didier. L’auteur montre comment la crise de 1929 et le New Deal ont induit le développement d’un appareil statistique qui a permis aux Etats-Unis de se donner une image globale d’eux-mêmes et de remobiliser le pays après le traumatisme de la Grande Crise. L’ouvrage est un mélange agréable et stimulant de méthodologie statistiques, d’enquête socio-historique, qui s’appuie largement sur les récits de ceux qui firent la statistique, sur le terrain, en Amérique. Un ouvrage pointu, mais dans lequel on se laisse agréablement emmener.
Dans les notes de lecture à venir, celle du Cahuc et Zylberberg, Les réformes ratées du président Sarkozy, que j’ai plus qu’entamée, mais que je peine à achever par manque de temps.
Puis, quand je l’aurai fini – ce qui ne saurait tarder – une chronique sur Le savoir et la finance de Mouhoud et Phlion, qui cherche à donner une lecture des relations ambivalentes entre l’économie de la connaissance et la finance.
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