Piketty se déchaîne…

Contre le RSA. Un seul mot : splendide.

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Alexandre Delaigue

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29 Commentaires

  1. Curieux que même Piketty ne parvienne pas à éviter d’invoquer cet étrange concept qu’il nomme "la gauche" comme si le fait de prononcer son nom allait par magie la faire exister, indépendamment de toutes les raisons qui font qu’elle n’existe pas.

    S’il existe bien une raison tout à fait fondamentale pour inciter la droite à ne jamais réformer l’état, c’est bien la très remarquable interpénétration de l’appareil d’état par les militants des partis français de gouvernement se revendiquant de la "gauche" qui aura notamment pour effet d’interdire à tout parti de gouvernement structuré se revendiquant de la gauche de jamais pouvoir réfléchir à un projet de société de gauche.

    Heureusement, il y a l’Europe…

  2. Piketty écrit : "les employeurs manqueront pas d’utiliser [le RSA], en proposant davantage d’emplois à temps partiel".

    Et pourquoi donc, et où est le problème ? Si un employeur a du travail pour un poste à temps complet, quel intérêt aura-t-il de le scinder en 2 demis ou 3 tiers de temps ?
    Par contre si un surcroît de travail se présente, le RSA pourra rendre plus aisée l’embauche d’un temps partiel, ce qui évitera le recours à l’intérim, principale victime à mon avis de cette mesure.

  3. @all : mieux vaut deux temps partiel chacun à un demi SMIC qu’un temps plein à 1.2 SMIC. Sinon, les heures sups (majorées) d’un temps plein valent plus que celles d’un temps partiel, qui ne le sont pas…

  4. @all: si tu prend trois personnes à temps partiel tu peux les faire bosser en même temps si tu a un pic d’activité, puis une seule à la fois pour assurer une permanence 24/24. C’est très utilisé, en autre par les grandes surfaces pour la caisse.

  5. all: qui plus est, il existe d’autres subventions au temps partiel, notamment dans la fonction publique, parmi lesquelles des bonifications de salaire et des droits au temps partiel notamment pour raisons familiales. Il ne me semble pas nécessairement de mauvaise politique de faciliter l’accès aux emplois dans le secteur concurrentiel aux personnes candidates à des emplois à temps partiel, au premier rang desquelles se situent les mères et aspirantes-mères, dont l’insertion professionnelle, pour primordiale qu’elle soit, se révèle souvent difficilement compatible avec le niveau de service habituellement observé des services qu’elles utilisent du moins, dans le cadre d’un emploi à temps plein dans le secteur concurrentiel. Ne serait-ce que pour dé-féminiser certaines professions (soignantes, enseignantes) traditionnellement attirantes pour les femmes à plusieurs titres, parmi lesquels, les facilités d’accès au temps partiel en toute sécurité pour l’emploi.

  6. Et all, une dernière raison pour laquelle l’employeur peut préférer 2 temps partiels à un temps plein : cela peut l’avantager dans une perspective (marxienne, comment je suis encore plus gauchiste-kikou-lol que Piketty) de rapport de forces. C’est nettement plus crédible de faire miroiter un passage à temps plein qu’une promotion mirobolante (un exemple bête ? les entreprises de nettoyage industriel).

    Après, il existe aussi de très bonnes raisons pour lesquelles on peut désirer un temps plein plutôt que deux temps partiels, notamment quand le travail est pointu (j’utilise ce terme de préférence à "qualifié", qui se comprend aujourd’hui trop comme "requiert un diplôme") et exige de la formation. Mais le RSA n’est pas vraiment dirigé vers ce genre de travaux.

  7. Sceptique quand même sur la propension des employeurs à embaucher à temps partiel. D’accord avec All pour y voir un des points faibles de l’argumentation de Piketty.

    Sinon, c’est bien, c’est de la bonne opposition, comme on aimerait en lire davantage. A l’exception de la traditionnelle petite pique à deux balles des dernières lignes, qui fait toujours un peu téléphonée, avec roulement de tambour avant le gag et tout.

    Et il y a quand même quelque chose de pathétique dans la façon qu’a Piketty de se revendiquer d’une gauche dont la plupart des militants ne se sont abstenus jusqu’ici de l’empaler en place publique pour blasphème libéral que parce qu’ils ne captent rien à ce qu’il raconte.

  8. L’argumentaire de Piketty est faible parce qu’il propose de remplacer une mesure applicable immédiatement par un grand chantier, une grande réforme fiscale avec imposition à la source + extension du PPE.

    Le système actuel du PPE est mal foutu comme l’explique A. Lambert.

    http://www.alain-lambert-blog.or...

    Quant au RSA, il est attractif. Ma fille, titulaire de RMI m’a demandé il y a peu "Quand le RSA va t il être appliqué". La même, disait à sa soeur, il y a peu: " Mais, M.. pourquoi tu travaille ? Il y a des aides… ".

  9. Bravo à Michel, qui a trouvé l’argument imparable, issu d’une longue recherche…
    Le RSA est attractif, puisque ma fille l’attend!!!

  10. "En tout cas, le temps partiel subi est quelque chose de bien réel:"

    Comme si être salarié d’une part et n’avoir qu’un employeur d’autre part était une fatalité ! Comme si l’on ne gagnait pas en tant que salarié à pouvoir négocier avec plusieurs employeurs différents plutôt qu’un seul ! Toutes ces analyses fleurent bon une certaine lecture économique très administrée, pour ne pas dire féodale de la société : un homme, un emploi, un statut, un métier, et la dévotion de l’ouvrier à son employeur, auquel il doit l’ensemble de ses moyens d’existence.

    Une chose est par contre certaine : c’est par l’augmentation du nombre d’offres d’emplois que le caractère subi d’un emploi (qu’il s’agisse d’un temps partiel subi, d’un salarie subi, d’un employeur subi, d’une affectation subie, etc.) diminue. Et qui ici croira que le critère le plus important entre quotité de temps de travail et salaire est la quotité ?

    Si créer n emplois à temps partiel plutôt que p à temps plein permet de créer plus de richesses, nous y gagnons tous.

  11. Rigolo.
    L’argument du temps partiel revient à dire de façon compliquée que donner de l’argent aux pauvres c’est inciter les patrons à les payer moins cher.
    Splendide, effectivement.

  12. Il me semble que la principale critique de T Piketty ne porte pas tant sur le fond de la mesure (le RSA ne changera pas grand chose) que sur sa forme (nouvelle complexification du système fiscal sous l’ère Sarkozy).
    Sur ce dernier point, difficile de lui donner tort (heures sup’, intérêts d’emprunts, taxes diverses et variées sur tout et n’importe quoi…)

  13. Passant : on voit que vous n’avez pas eu à cumuler plusieurs emplois à temps partiel dans autant d’endroits différents.

    Si une caissière, et c’est fréquent, doit faire 4 heures de 9 à 13 h puis encore 4 de 17 à 21h, avec en outre un emploi du temps hebdomadaire qui change toutes les semaines, vous allez lui dire "ben vous avez qu’à trouver un employeur qui vous prendra de 14 à 16 h (hélas, la téléportation n’existe pas encore) ma brave dame, hein c’est pas compliqué, et puis c’est sûr qu’il acceptera que vous veniez toutes les semaines à des horaires différents et imprévisibles" ? salauds de pauvres…

    Liberal : oui, c’est exactement ca. "Donner" de l’argent aux pauvres *à condition qu’ils travaillent* peut permettre aux patrons, non pas forcément à les payer, mais à les employer pour moins cher (pas besoin d’incitations : je ne vois aucune raison pourquoi un employeur voudrait payer un salarié moins cher qu’il ne le pourrait, et ce n’est pas un jugement de valeur). Pour 500 euros d’un SMIC à mi-temps, bien des gens préfèreront ne pas travailler, ne serait-ce que pour ne pas avoir à payer les frais annexes (garde d’enfants, garde-robe, tranports…) ; si on fait un joli graphique offre-demande, cela correspond à une baisse de l’offre de travail, et le prix du travail (le salaire) augmente. Si en revanche on subventionne le travail, l’offre de travail augmente et le salaire diminue.

    Mince alors, Piketty serait plus fort que les cafetiers…

  14. Emmeline, le 2e paragraphe du comm de Passant est essentiel. Si ta caissière trouve plus d’offres à temps partiel et si ces offres sont rendues plus attractives grâce au complément que constitue le RSA, elle pourra dire fuck you aux horaires de merde du supermarché, lequel sera obligé de s’adapter.

    Par ailleurs, si le volume de travail augmente et que le salaire diminue moins que le complément RSA, on a augmenté la création de richesse tout en améliorant le sort du salarié.

    Mince alors, Hirsch serait plus fort que Piketty…

    Réponse de Alexandre Delaigue
    Il me semble que le problème est mal posé. L’idée du RSA, c’est de faire sortir les gens de l’inactivité; mais avec comme objectif plus général de permettre par ce biais aux gens d’accéder à des emplois correctement rémunérés, au point de ne plus en avoir besoin : le passage RMI-inactivité à RSA-emploi à temps partiel étant une passerelle, et ayant d’autres effets considérés comme positifs (en réduisant l’exclusion sociale des pauvres inactifs). Le problème c’est qu’au passage, et de façon inévitable, 1- on rend les emplois à temps partiel mal payés plus attractifs pour les salariés et 2- on augmente pour les gens qui exercent ces emplois le taux marginal d’imposition, réduisant au total l’incitation à sortir vers le haut de ce type d’emplois; comme je l’ai déjà écrit de nombreuses fois, on remplace la trappe à inactivité-pauvreté par une trappe à bas salaires. Dès lors, comme toujours avec le mécanisme de marché, savoir si la hausse du nombre d’emplois à temps très partiel qui en résulte vient du comportement des employeurs ou des employés présente à peu près autant d’intérêt que celle de l’oeuf et de la poule : si plus de gens sont disposés à travailler à temps très partiel, les employeurs offriront les emplois correspondant. Enfin, votre raisonnement sur le volume de travail est tronqué, parce qu’il néglige le financement du RSA. Si le coût économique de la hausse d’impôts nécessaire à son financement est supérieur à l’effet d’accroissement du volume de travail (NB : sauf à supposer une demande de travail inélastique, le salaire diminuera moins que le complément) l’effet sur la “création de richesses” est négatif. Et comme je suis un gros méchant antisocial, je vais même vous dire qu’augmenter la fiscalité des gens très productifs présente plus d’effets négatifs que les effets positifs d’une augmentation d’activité des gens très peu productifs.

  15. Désolée Liberal, je n’ai pas compris votre 1er argument : en quoi une offre de temps partiel serait-elle grâce au RSA plus attractive qu’une autre offre de temps partiel , puisque ladite autre offre en bénéficie aussi ?

    Je ne nie absolument pas votre 2e paragraphe, en revanche : je suis même ravie de vous voir reconnaître que le *salaire* peut "diminuer" du fait du RSA (je n’ai jamais dit, ni Thomas Piketty au demeurant, qu’au niveau microéconomique en tout cas le sort du salarié se dégraderait – c’est même pour ca d’ailleurs qu cette mesure requiert des financements). Qui se gaussait, il y a quelques heures, de T. Piketty pour avoir dit que les patrons seraient incités à "payer moins cher" ?

    Piketty 1 – Liberal 0. Et Hirsch n’a rien à voir là-dedans. Sans rancune 🙂

  16. @Liberal: il y a déjà énormément d’offre à temps partiel, déjà 1.4M de personnes qui subissent des temps partiels. Rien ne prouve que le RSA va favoriser encore plus ce phénomène de fond qui correspond plus aux besoins des entreprises, notamment de commerce et service.

    Ensuite si tous les employeurs ayant des contraintes type GMS appliquent le même mode de management (aka horaires anarchiques) ça ne changera rien: ces emplois seront toujours peu attractif et difficilement cumulable pour faire un temps plein.

    Aujourd’hui il y a 300 000 offres non pourvu par ans, là dedans ça m’étonnerai pas qu’on y trouve surtout des temps partiels et des CDD, et perdu au milieu des offres d’emplois pour des maitres Jedïs, très difficile à trouver sur le marché de l’emploi.

    Il parait évident qu’avec le RSA certains de ses emplois vont redevenir intéressant à prendre. On aura bien une bascule entre RMI et RSA, après est ce que cela aura un effort fort sur le chômage d’une part et sur la qualité des offres proposés, l’avenir nous le dira.

  17. "en quoi une offre de temps partiel serait-elle grâce au RSA plus attractive qu’une autre offre de temps partiel , puisque ladite autre offre en bénéficie aussi ?"

    La chose est pourtant assez simple à comprendre,Emmeline : plus le nombre d’offres d’emploi proposé sera important, meilleures seront les conditions de travail et de salaire du pire emploi trouvant preneur : que l’une ou l’autre des offres soit ou non à temps plein. La quotité ne fait rien à l’affaire.

  18. Dis, Papassant, c’est quoi la quotité dans ton commentaire ?

    Mais pourquoi le nombre *d’offres* d’emploi croîtrait-il avec le RSA ? (à long terme, admettons, avec l’augmentation de la demande qui viendra de la sortie d’une partie de la population de la pauvreté). Le RSA joue sur l’offre de travail (donc la demande d’emploi), pas sur la demande (offre d’emploi).

  19. Il était implicitement postulé (par Piketty, ainsi que le rapport gvt cité plus haut) que le RSA favoriserait le recours au travail à temps partiel, donc, ceteris paribus, le nombre d’offres d’emploi.

  20. C’est ça qui est bien avec l’implicite : tout le monde peut comprendre ce qui l’arrange/ce qu’il avait envie de comprendre/ce qu’il avait en tête avant même de lire un texte… moi, j’avais compris, de façon plus neutre, que le nombre d’emplois à temps partiel allait augmenter.
    Pas le nombre d’offres, à moins de considérer que les employeurs ne se fatiguaient pas à proposer des emplois à temps très partiel dont ils savaient que personne ne voudrait, et qu’ils vont maintenant remettre sur le marché. Et encore, parce que ces offres existaient déjà en puissance (ou comment introduire Aristote dans un débat économique).
    Sur les raisons économiques, voir la réponse d’AD au commentaire n° 17 de Liberal.

  21. Le RSA augmentera la demande parce qu’il augmentera l’offre de travail à temps partiel. Donc la demande, le nombre d’offres d’emploi, augmentera moins que l’augmentation de l’offre. Plus d’offres d’emploi, mais pas forcément plus d’offres que de demandes en plus.

  22. @Linca: oui un nouvelle équilibre va se former, mais la qualité moyenne des emplois aura baissé et il y aura toujours des offres de mauvaises qualités non pourvu, et les gogos continueront de crier aux loups…

  23. Je vous remercie, Emmeline, d’attirer à juste titre mon attention sur l’excellent commentaire d’A.Delaigue #17 qui a notamment le mérite de pousser la réflexion initiée par Piketty à un niveau plus flatteur pour l’intellect du lecteur que celui de l’électeur moutonnier.

    Sans rien n’en contredire, bien au contraire, je fais quand même une remarque, en m’appuyant sur celle parmi les affirmations centrales qui m’arrange :

    "Le problème c’est qu’au passage, et de façon inévitable, 1- on rend les emplois à temps partiel mal payés plus attractifs pour les salariés et 2- on augmente pour les gens qui exercent ces emplois le taux marginal d’imposition, réduisant au total l’incitation à sortir vers le haut de ce type d’emplois"

    Je crois qu’ici et ailleurs est régulièrement affirmé le choix d’une société capitaliste, marchande, ouverte et libérale comme étant la meilleure voie vers le progrès. Bien que risquant de me ridiculiser en l’affirmant et je m’en excuse, ce modèle de pensée m’étant étranger, je ne crois pas me tromper en affirmant que dans ce modèle de société, la recherche d’un meilleur bien-être est souvent assimilé à l’abondance (du fait du postulat de ressources toujours inférieures au besoin), l’abondance étant la conséquence de la croissance, la croissance étant la conséquence de l’accumulation de capital.

    Dans ce contexte, "sortir par le haut" d’un emploi donné n’est pas "obtenir un emploi à plein temps" contrairement à ce que semble sous-entendre Alexandre Delaigue, mais accumuler du capital : autrement dit (pardonnez le raccourci un peu rapide), entreprendre. Dans ce modèle, il y aurait donc un réel bénéfice social à proposer d’autres alternatives aux personnes ne parvenant pas sans incitations extérieures à obtenir une position de salarié à plein temps à les inciter à envisager d’autres positions sociales que salarié-à-plein-temps-travaillant-assis-et-au-chaud. Certes, nous sortons ici du strict débat sur le RSA pour aborder la question de la politique d’ensemble suivie par le gouvernement, laquelle repose à priori sur ce modèle, tout étranger qu’il soit à mes yeux.

    Réponse de Alexandre Delaigue
    C’est votre raccourci rapide qui est trop rapide : “accumuler du capital” n’est pas synonyme “d’entreprendre”. Pour un individu, c’est accumuler du capital humain lui permettant d’exercer des emplois plus productifs et donc mieux rémunérés. Dans le cas des personnes à bas salaires, cette alternative est infiniment plus plausible que l’idée de devenir entrepreneur.

  24. Alexandre Delaigue: Tout à fait ! Mais justement, concrètement ! Pour accumuler du "capital humain", *l’individu* (aux dernières nouvelles, la raison pour laquelle les politiciens s’intéressent au chômage est parce que c’est un problème *individuel* commun chez leurs électeurs) doit faire usage d’une ressource rare : son temps !! Qu’il s’agisse d’entreprendre au sens habituel du terme, d’étudier, ou toutes les variantes de la chose, comme, par exemple, distraire les innombrables administrations desquelles le pékin français moyen doit obtenir l’un ou l’autre de cinq cent blanc-seigns à obtenir pour exercer une activité aussi dangereuse que vendeur de cachoux itinérants ou retaper sa maison, l’individu doit disposer d’une partie de sa capacité de travail, et est à même de se fixer un autre objectif que finir comme salarié à plein temps chez Grosse Boîte Corp. . Après tout, que je sache, le recours plutôt élevé au temps partiel parmi les fonctionnaires n’est-il pas le signe qu’on trouve divers intérêts à ne pas consacrer toute son énergie à son employeur lorsqu’on dispose de la possibilité de choisir ?

  25. Le capital humain, c’est *aussi* avoir prouvé que l’on peut s’adapter à l’environnement de l’entreprise en convaincant un patron de faire passer du temps partiel au temps plein…

  26. Linca: ce n’est pas nécessairement vrai, loin s’en faut, dans un environnement qu’on peut difficilement qualifier de concurrence libre et non-faussée.

    Sinon, en poussant un peu mémé dans les orties, on pourrait considérer l’adhésion d’un enseignant à la FSU et l’auto-apprentissage de ses valeurs comme une contribution de l’individu concerné au progrès social. Voire, considérer l’adhésion volontaire et enthousiaste de l’enseignant aux enseignements de l’IUFM comme porteur de progrès.

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