Mise à jour – 12/09/08

Une nouvelle note de lecture. Un petit livre tout à fait inattendu et très marrant, L’économie est un jeu.
Je dois relire le très bon C’est (vraiment ?) moi qui décide de Dan Ariely pour vous pondre la note de lecture promise depuis longtemps. Elle viendra, ne désespérez pas… Et non, pas de chronique du Davezies prévue dans l’immédiat (je sais qu’il y a des attentes en ce domaine).

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3 Commentaires

  1. Après avoir lu votre billet et votre note de lecture, j’ai acheté et commencé à lire ce petit livre. Je dois vous avouer ma déception après la lecture de quelques pages.
    La quatrième de couverture présente la série "Mémo" dont fait partie l’ouvrage comme proposant des "ouvrages de référence inédits, complets et accessibles, pour apprendre, comprendre ou se perfectionner dans les grands domaines du savoir". Sur la base de cette présentation stimulante, la lecture du premier chapitre m’a un peu abattu et m’a refroidi dans la poursuite de ma lecture. En seulement huit pages, l’auteur a réussi à parler à son lecteur d’utilité marginale, de convexité des préférences, d’équilibre unique, de solution optimale, de temps discret et continu, d’agents représentatif et hétérogènes, d’information parfaite et imparfaite, d’aversion vis-à-vis du risque, de bien homogène, de disposition à payer, du paradoxe de Condorcet, d’équilibre de Nash, du dilemme du prisonnier, de solutions non coopératives, d’élasticité-prix et de loi de l’offre et de la demande !
    Ces notions font bien sûr partie du B.A.-BA d’un économiste de formation mais je crains qu’une telle concentration de termes de jargon en quelques pages (présentées comme étant des pages initiatiques) fasse que les économistes soient un peu plus mal aimés de leurs concitoyens non économistes (ces économistes ne sont-ils pas des extraterrestres ?!). Y a-t-il une chance d’instruire un peu solidement ces concitoyens en économie sur une telle base de départ ? Quel est votre avis, s’il vous plaît ?

    Réponse de Stéphane Ménia
    Franchement, ce que vous écrivez est un sacré compliment que vous faites à l’auteure ! Ici, nous sommes justement persuadés que vulgariser, ce n’est pas faire l’économie des termes utilisés par les économistes, mais simplement les expliquer. Présenter autant de notions en si peu de pages est une performance.
    Par ailleurs, la dernière phrase de ma chronique est très claire : ce n’est pas un manuel d’initiation. Ce livre, il fallait que quelqu’un l’écrive. Dans son genre, il n’est peut-être pas parfait (quel livre l’est ?). Mais il comble un vide dans la palette des bouquins d’économie. C’est une porte ouverte sur la discipline. Je maintiens qu’il est stimulant et bien foutu.

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