Ma pensée simpliste – mais inattendue – du jour (11/11/04)

J’aime beaucoup la dernière idée de Sarkozy. Sur Ceteris paribus, Emmanuel s’est mis à imaginer un monde fou où, entres autres choses, je commencerais un post par “J’aime beaucoup la dernière idée de Sarkozy”. Voilà , la fiction est rattrapée par la réalité. Bien sûr, il me faut un motif. Dans le monde daté de demain, je lis que Sarkozy, qui va proposer une étude de la faisabilité de la TVA sociale, et peu favorable au demeurant, aurait néanmoins dit : “Les simulations ne sont pas totalement encourageantes”. Voilà mon début de post justifié. Cela dit, j’ai un gros souci : je ne suis pas d’accord avec l’idée même de la tester, notamment pour les raisons évoquées dans l’article du Monde : “de toutes les taxes, la TVA est celle dont l’augmentation est, à moyen terme, la plus néfaste pour la croissance et à l’emploi”, “La TVA frappant tous les ménages dans les mêmes conditions, sans modulation en fonction de leurs revenus, elle est souvent dénoncée comme un impôt injuste”. Par ailleurs, l’obsession de compétitivité qui dirige cette démarche me déplaît, puisqu’elle est défendue au motif qu’elle “s’appliquerait à tous les produits, y compris à ceux qui sont importés, alors que les charges sociales ne pèsent actuellement que sur les produits fabriqués en France. Grâce aux allégements de charges, ces derniers deviendraient plus compétitifs à l’exportation et le déséquilibre entre les pays à faible coût de main d”uvre et la France serait un peu atténué.”
Conclusion : ça y est, je rechute, et en effet, pas facile de dire du bien de Sarkozy. Autant peut-être que de J-M Sylvestre… Cela dit, j’ai un gros souci : je ne suis pas d’accord avec l’idée même de la tester, notamment pour les raisons évoquées dans l’article du Monde : “de toutes les taxes, la TVA est celle dont l’augmentation est, à moyen terme, la plus néfaste pour la croissance et à l’emploi”, “La TVA frappant tous les ménages dans les mêmes conditions, sans modulation en fonction de leurs revenus, elle est souvent dénoncée comme un impôt injuste”. Par ailleurs, l’obsession de compétitivité qui dirige cette démarche me déplaît, puisqu’elle est défendue au motif qu’elle “s’appliquerait à tous les produits, y compris à ceux qui sont importés, alors que les charges sociales ne pèsent actuellement que sur les produits fabriqués en France. Grâce aux allégements de charges, ces derniers deviendraient plus compétitifs à l’exportation et le déséquilibre entre les pays à faible coût de main d”uvre et la France serait un peu atténué.”

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