Ma dernière réflexion simpliste du jour de l’année (29/12/2004)

Dans le quotidien qui sort pas le matin (probablement du fait d’un accord collectif qui interdit aux ouvriers de se lever tôt le matin – un véritable acquis social pour lequel il faut lutter :o) ), je lis : “Malgré l’ampleur du séisme en Asie et le nombre de victimes, les compagnies d’assurances estiment que cette catastrophe naturelle aura peu d’impacts sur leurs comptes, contrairement aux cyclones qui ont sévi dans le golfe du Mexique à la fin de l’été. Les uns après les autres, assureurs et réassureurs se sont employés, lundi 27 décembre, à faire partager cette vue par les investisseurs, afin de limiter l’impact négatif sur leurs cours en bourse. La grande majorité des dégâts occasionnés par les raz de marée “ne sont pas assurés”, et les zones géographiques touchées “sont clairement délimitées”, a souligné le premier réassureur mondial, l’allemand Munich Ré. ‘Le secteur de l’assurance au niveau mondial pourra surmonter les éventuelles charges”, a ajouté son porte-parole’ “. Et là , je me demande : si quand je me cartonne avec ma caisse une fois tous les dix ans, je paie un peu plus cher l’année suivante (et en fait, à vie, du fait du système bonus-malus) ; si quand il y a un tsunami qui massacre tout, les risques ne sont pas assurés, alors qu’est-ce qui peut bien effrayer une compagnie d’assurance ? Première bonne résolution pour 2005 : contacter mon conseiller financier et acheter de l’assurance. Autre bonne résolution : aller bosser un jour férié de plus en 2005 pour envoyer le produit fiscal aux pays d’Asie touchés. Comment ça, je serai tout seul ?

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