Lutter contre la pauvreté par la consommation ?

Nicholas Negroponte, fondateur et président du Medialab au MIT, a réuni divers constructeurs informatiques en vue de mettre au point un ordinateur portable susceptible d’être vendu 100 dollars. Son objectif est d’en faire un moyen de favoriser l’acquisition des connaissances dans les pays pauvres.

L’accès à des biens de consommation à faible prix serait-il un moyen de lutter contre la pauvreté? Cette idée est à rapprocher de celles du chercheur en management C.K. Prahalad, dont le dernier livre traite l’idée d’améliorer concrètement le sort des habitants des pays pauvres par la consommation, en leur offrant des biens acccessibles, c’est à dire appropriés à leur mode d’acquisition des revenus (par exemple, des emballages uniques, plutôt que de devoir acheter des produits en quantités trop importantes pour un budget déterminé au jour le jour). Selon Prahalad, il y a là à la fois une source de bénéfices pour les grandes entreprises et une source de dignité pour les pauvres, accédant ainsi à des biens de consommation courante utiles dont ils sont actuellement privés.  Nicholas Negroponte, fondateur et président du Medialab au MIT, a réuni divers constructeurs informatiques en vue de mettre au point un ordinateur portable susceptible d’être vendu 100 dollars. Son objectif est d’en faire un moyen de favoriser l’acquisition des connaissances dans les pays pauvres.
L’accès à des biens de consommation à faible prix serait-il un moyen de lutter contre la pauvreté? Cette idée est à rapprocher de celles du chercheur en management C.K. Prahalad, dont le dernier livre traite l’idée d’améliorer concrètement le sort des habitants des pays pauvres par la consommation, en leur offrant des biens acccessibles, c’est à dire appropriés à leur mode d’acquisition des revenus (par exemple, des emballages uniques, plutôt que de devoir acheter des produits en quantités trop importantes pour un budget déterminé au jour le jour). Selon Prahalad, il y a là à la fois une source de bénéfices pour les grandes entreprises et une source de dignité pour les pauvres, accédant ainsi à des biens de consommation courante utiles dont ils sont actuellement privés. 

Alexandre Delaigue

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