Liens en vrac

Via Etienne Wasmer (lui-même via Rue89), le blog d’Olivier Berruyer, Les-crises.fr, consacré aux crises (dette, inégalités, société, croissance). Des commentaires basés principalement sur des représentations graphiques réalisées par l’auteur. Utile.

A la vie des idées, une chronique de livre sur l’endettement aux Etats-Unis dans une perspective historique. Une analyse parmi la multitude qui permettra de faire la part des choses dans quelques années sur la place du crédit dans nos économies.

Sur les origines théoriques de la règle d’or budgétaire ( expression à ne pas confondre avec la règle d’or de la croissance), deux liens : l’article de Barro-Gordon de 1983, The calculus of consent de Buchanan et Tullock.

Piketty dézingue les Echos pour cet article. Les Echos ne sont pas contents.

Et puisqu’on parle de Thomas Piketty, les économistes et les candidats PS, ça donne quoi ?

PS : pourquoi une photo de lémurien ? Parce qu’il me fait penser à Alexandre Parce que ça fait de la couleur et que ça change des chats.

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3 Commentaires

  1. Les Echos ne répondent pas sur le fond, qui est indéfendable, et s’enfoncent encore plus. Ils auraient mieux fait de se taire.
    Sinon Alexandre le Lémurien a une tête de Gremlin qui devrait déchaîner l’apparition de Gizmo, si il y a encore une justice en ce bas monde.

    Réponse de Stéphane Ménia
    Il est clair que la réponse des Echos n’est pas adaptée. Une réponse sur le fond avec des sarcasmes auraient convenu. Ou une réponse calme soulignant que la charge de Piketty peut être considérée comme insultante. Le seul argument avancé est que les sources ne peuvent être divulguées sans autorisation. Mais c’est trop court dans le cas présent, puisqu’aucune méthodologie de l’étude n’est décrite et que Piketty émet de gros doutes sur celle-ci. Plutôt qu’un biais d’ego, l’attaque de Piketty peut être vue comme un biais de chercheur. Imaginerait-on qu’une étude soit validée par la communauté alors qu’on ne publie que ses conclusions ?

  2. Ce qui déchaîne mon apparition, c’est d’associer B&G 83 avec la règle d’or des finances publiques. Comme le Lémurien-préféré-de-Stéphane, j’ai un billet en préparation sur la règle d’or (shorter : pour en dire du mal). Mais autant il me semble pertinent de rappeler que la(es) règle(s) d’or des finances publique n’est pas la même chose que la règle d’or de la croissance (et je préfère ce lien : econ161.berkeley.edu/macr… autant B&G 83 a plus à voir avec les règles de politique monétaire (arbitrage inflation / chômage). Bon, s’il faut souligner le problème de crédibilité / cohérence temporelle, alors autant remonter à Kydland et Prescott (qui ont eu le prix Nobel : http://www.nobelprize.org/nobel_... pour ça). A moins que l’Ami-préféré-du-Lémurien ne commence le marronnier d’octobre, et ne veuille subliminalement nous instiller le nom du Nobel 2011.

    Réponse de Stéphane Ménia
    J’accepte la critique rigoureuse de Gizmo ! Mais je plaide deux fois la bonne foi : une fois, pour dire que c’est dans le contexte large de la crédibilité que je voyais ça. Et une deuxième fois pour dire que j’ai eu la flemme de mettre Kydland et Prescott en lien et que, tout compte fait, c’était absurde. Mon idée, c’est que si ce genre de choses arrivent à nous aujourd’hui, sans la NEC (et les faits, cela va sans dire), le message du constitutionnalisme économique du Public Choice aurait-il une quelconque importance ? Ou aussi importante ?

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