Lectures du jour

Les fascinantes mathématiques des villes se rapprochent de celles des organismes vivants.

L’article de Simon Johnson qualifiant les USA de république bananière contrôlée par l’oligarchie de la finance suscite de nombreux commentaires. Parmi ceux-ci, John Kay s’inquiète des conséquences révolutionnaires de l’accumulation de pouvoir et de richesse par une classe; de son côté, Dani Rodrik remarque que l’idée en matière d’économie du développement selon laquelle les réformes institutionnelles créent la croissance se trouve mise en échec.

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Alexandre Delaigue

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2 Commentaires

  1. Simon Johnson fait cette analyse depuis un certain temps.

    Sur le même thème, je recommande son interview sur NPR Planet Money. Il parle d’une note de recherche de la Deutsche Bank en février, disant que le contribuable devra payer. L’épisode est intitulé "Pay up–or else" et Johnson parle d’extorsion, de rançon et de hold up!

    Les deux journalistes appellent ensuite au téléphone l’économiste en chef de la Deutsche Bank, et son commentaire n’est pas piqué des vers.

    http://www.npr.org/blogs/money/2...

  2. Honnêtement, je suis perplexe. Dani a raison (sur ce cas, je lui recommande votre chapitre sur la corruption dans Sexe, drogue…et économie, mais aussi Easterly), mais je crains de dire qu’il a tort. Pouvons-nous citer un pays développé sans bonne institution?

    Par ailleurs, je crois en la démocratie. Qu’il soit clair. Je ne veux pas être taxé de…Voir ce qu’on a fait à R.Fogel avec sa thèse sur l’esclavage par des esprits faibles. Mais je pense que les économistes doivent étudier sérieusement aussi l’effet d’une dictature sur la croissance économique. Le théorème d’impossibilité d’Arrow veut que l’agrégation de choix social ne soit valide qu’en présence d’une dictature. Cela suppose qu’en présence d’une "bonne dictature" on peut avoir la croissance. Etudions le cas de la Libye. C’est juste une curiosité scientifique.

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