Lecture décapante

Jean Dubois, qui intervient occasionnellement dans nos pages, vient d’écrire sur un autre blog un post intéressant intitulé “rêves d’emploi“. Une lecture qui ne laissera pas indifférent.

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Alexandre Delaigue

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5 Commentaires

  1. Parlons-en de ce site : une partialité extrême, une fonction de commentaire qui ne fonctionne pas (sans doute de manière délibérée), et
    l’article "décapant" incite effectivement à la réaction : incantatoire,
    biaisé, induisant en erreur et sans aucune portée pratique.
    Voila de bonnes bases pour un débat "libéral".
    C’est avec ce type d’articles qu’on creuse la tombe du libéralisme dans
    ce pays, pas avec les critiques de la gauche.

  2. "Le chômage n’existe pas"

    Via Econoclaste, un texte décapant de Jean Dubois qui remet les idées en place sur l’emploi et le chômage, la flexibilité et la protection sociale… Du même auteur, une analyse de la crise autour du Contrat première embauche (CPE). C’est sur le…

  3. Je vous remercie vivement de m’avoir donné l’occasion de lire ce texte remarquable.

  4. Très bon article, avec un passage crypto-marxiste : "Le réel chômage sera l’apogée du capitalisme, la société d’abondance avec élimination presque totale du travail."
    Elimination ou désaliénation du travail? Apogée ou disparition du capitalisme? Je pencherais plutôt pour la deuxième interprétation. Grillés Econo, vous faites de la pub pour des cocos !!!

  5. Désolé d’utiliser le commentaire d’Econoclaste et pas celui du site en question, mais j’ai écrit un long commentaire et suite à un problème technique, impossible de le poster sur leur site.

    "Au nom de l’égalité et de la justice sociale qui sont convoqués pour torpiller toute réforme économique « libérale » on est en train de créer un niveau d’inégalités dans la société française jamais atteint et explosif."

    Cette remarque s’accommode d’après moi assez mal de la thèse défendue dans l’article. En effet, si les chômeurs sont tous volontaires, c’est qu’ils préfèrent leur situation de chômeurs à celle qu’ils vivraient s’ils trouvaient un emploi. La société leur propose donc des indemnités qu’ils préfèrent à un emploi potentiel. Cela me semble aller dans le sens de la réduction des inégalités puisque les chômeurs ont accès à des possibilités qu’ils jugent préférables.

    A la lumière de la thèse de l’article, on ne peut donc critiquer les dispositifs "antilibéraux" du marché du travail que sur le plan de l’efficacité : ils provoqient un sous emploi. Mais pas sur le plan de l’égalité : ils contribuent à celle-ci.

    D’autre part, rien ne semble etayer l’affirmation selon laquelle le niveau d’inégalités atteint aujourd’hui est sans précédent (cf la situation avant 1914) et explosive.

    Enfin (et après j’arrête promis), je croyais que la thèse qui emportait l’adhésion du plus grand nombre d’économistes était justement que l’offre de travail était assez peu sensible à la différence entre revenus d’activité et revenus d’assistance, sauf pour certaines catégories de population bien spécifiques (voir par exemple un article de Piketty : « L’Impact des incitations financières au travail sur les comportements individuels : une estimation pour le cas français », Economie et prévision, 1998). Les gens, même en France, semblent apprécier d’occuper un emploi, ne serait-ce que pour le statut social que cela confère. La thèse de la’article me semble donc quelque peu bancale à la lumière de ces analyses.

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