Déjà un emploi créé.
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Effectivement.
Mais la boite n’a pas un plan social de prévu pour janvier ?
Réponse de Alexandre Delaigue
Je suis prêt à parier qu’elle respectera sa tradition, consistant à étoffer son effectif lors des plans sociaux.
Un Arménien (bonjour les Turcs…) entrerait dans l’équipe ? Avec un Hongrois, deux Maghrébines, une Sénégalaise, une Polonaise, sans compter l’Alsacien, la Basque et ceux que j’oublie : quelles mesures compte prendre Brice Hortefeux à l’Identité Nationale ?
Je pense également qu’il convient de ne pas limiter à "la relance" les nouveaux ministres. On pourrait ainsi imaginer monsieur Raffarin au ministère de l’amitié franco-chinoise, monsieur Balkany aux dépenses locales, monsieur Coppé à l’import-export de Brie, monsieur Darcos aux gaffes, etc… Plusieurs personnalités sont pressenties pour le ministère du vide.
😉
Bon ca commence a etre lourd ce ton ironique. Vous proposez quoi vous ?
plus une décision politique qu’économique cette "nomination"…
coincidence: notre nouveau ministre était invité d’itélé hier soir avec 3 économistes…
Bon cela étant, on nous annonce que ces 23 Md auront pour conséquence 110.000 emplois en 2009. Ca fait assez cher par tête, je trouve …
Le truc qui peut choquer c’est que Sarkozy espère faire de la relance, en autre, en stimulant l’industrie automobile…
Sachant qu’il n’y aura bientôt plus de pétrole, sachant que la Terre ne supporte plus beaucoup nos saloperies, sachant que cette industrie n’est pas d’hier et qu’elle finira surement par se délocaliser vers les pays à bas coût de production (hypothèse), n’aurait-il pas été plus malin d’investir dans une fillière qui a un avenir ? Mince quoi, Schumpeter il a bien dit que… non ?
A quand un ministère du volontarisme ?
GroM > Je présume qu’il faut aussi compter les emplois qui auraient été perdus sans ce plan, ainsi que les déclassement d’un emploi perdu à un emploi moins rémunéré.
Globalement les économistes ont l’air de trouver que ce plan est cohérent, mais pas révolutionnaire. Ce qui est plutôt bon signe, on a plus besoin de pragmatisme que d’expérimentations hasardeuses en ce moment.
Une bonne surprise, quand même (parce qu’il faut reconnaître les bonnes surprises même quand elles viennent de gouvernants qu’on ne porte pas dans son coeur), c’est qu’ils ont résisté à la tentation de la démagogie, pour une fois. Ils placent les billes essentiellement sur les investissements et la trésorerie des entreprises ; très peu sur l’aide direct au consommateur (ce qui évitera que les fonds débloqués soutiennent d’abord le plan de relance chinois). Je ne suis pas économiste, mais c’est plutôt un bon principe, non ?
<HS>Après, un autre bon investissement serait, avec l’équivalent d’une fraction de ces sommes, de donner un budget de fonctionnement décent à la justice, aux hôpitaux, aux secteurs de psychiatrie, aux programmes d’aide aux personnes en précarité, à l’aide à l’enfance. On y viendra peut-être un jour, la teneur des débats sur ces sujets semble moins "naïve" qu’il y a quelques années…</HS>
@ rln5675 : si vraiment vous ne supportez pas ce ton ironique allez peut-être voir ailleurs si les auteurs de ce blog y sont…
Que n’a t-on fait au nom du pragmatisme…
Les mots en "isme" devraient être bannis des conversations entre gentlemen.
Ceux qui agissent au nom du pragmatisme avancent cachés derrière des idéologies trop sombres pour être révélées.
rln5675: Une réponse sérieuse à votre question pourrait être (ne pas hésiter à contredire) :
– une importante réduction des impôts, associée à une révision systématique des politiques publiques et interventions publiques dans l’économie. Il est probable qu’on puisse imputer une partie du retard dans la restructuration de certains secteurs industriels (automobile, bâtiment, nucléaire, ferroviaire) à l’existence même des politiques d’intervention et surtout, aux subventionnement de modes de production et d’organisation industrielle obsolète.
– un sévère allégement des règlementations limitant l’activité économique : professions interdites (herboristerie, par exemple), professions protégées, numerus clausus, exercice du commerce de rue, très sévère allègement de la règlementation sur la construction d’habitations individuelles.
– Une révision du périmètre du service public et recentrage sur ses missions de base, lequel peut être défini par un raisonnement objectif se basant sur un constat de défaillance de marché et d’importance de l’existence d’une offre.
Vous remarquerez en passant que la plupart de ces mesures étaient inscrites au programme du candidat Sarkozy. Cette réponse vous satisfait-elle ?
Au secours, y a-t-il quelqu’un qui m’aime ?
Je trouve tous ces plans de relance débiles et je me sens très seul. Tous ceux qu’on entend, politiciens, journalistes, promoteurs immobiliers, patrons de firmes automobiles, concierges, communient dans l’unanimité relanciste.
Quand je dis que ces plans de relance sont injustifiés, on me regarde si j’avais pété.
Suis je seul de mon espèce. ET, téléphone maison ?
Franck Boizard, moi je vous aime !!!
ya gros à parier que la crise actuelle est une conséquence des mesures de relance prises à la suite de l’éclatement de la bulle internet et des craintes de récession à la suite du 11 septembre. Les plans de relance actuels consistent à continuer à souffler dans la bulle immobilière crevée et à gonfler la suivante (une bulle automobile ?)
Franck Boizard, posez-vous cette question : qu’est-ce qui fait marcher les hommes politiques, leurs souteneurs, leurs parasites, leurs sycophantes et leurs courtisans ?
Après tout, si ces gens étaient capables de créer de la valeur, ils ne seraient pas ce qu’ils sont : ils seraient comme tout individu qui se respecte, en train d’essayer de créer et commercer des richesses dans son propre intérêt et celui des siens.
Pourquoi ne pas y mettre un economiste? Peut-etre qu’aucun d’eux n’y croit à ce plan? Mais au moins, ce plan serait alors géré de manière plus efficiente.