La phrase qui buzze

En farfouillant, sur le site du Monde, je trouve un très court article sur la grippe. On y lit :

“Le H1N1, qui a fait près de deux mille deux cents morts dans cent soixante-dix-sept pays, est devenu le virus de grippe dominant dans le monde, supplantant désormais la grippe saisonnière, a annoncé vendredi 28 août l’Organisation mondiale de la santé (OMS) dans une note.”

C’est embêtant ?

9 Commentaires

  1. Pour une fois que "l’objectivité journalistique" ressemble vaguement à quelque chose de factuel, vous voulez y déceler des jugements. Ce n’est guère charitable de votre part.

    Réponse de Stéphane Ménia
    Non, non, pas du tout. Ma question, même si je me rends compte que ce n’est pas évident, n’était nullement ironique. C’est de l’authentique questionnement/ignorance. Est-ce que cette prévalence du H1N1 dans le monde est en soi un signe que ça va plutôt aller mal ? En fait, je me demandais comment analyser la comparaison permanente entre grippe saisonnière et H1N1. On nous dit que le H1N1 a fait moins de morts que la saisonnière. En même temps, il devient dominant. Est-ce le début de la cata ou bien la preuve qu’il est peu méchant en l’atat et n’a aucune raison de le devenir ?

  2. Je crois que la seule réponse raisonnable à votre question est "on n’en sait rien".

    Tout ce qu’on peut dire, je crois, c’est que H1N1 touche une population plus large que la grippe saisonnière (pas seulement les vieux et les enfants). Pour ce qui est de sa morbidité, on a d’abord cru qu’il était beaucoup plus mortel que la grippe saisonnière, mais vu l’incertitude pour estimer le nombre de cas, je crois que personne n’en sait rien à l’heure actuelle.

    Réponse de Stéphane Ménia
    La réponse me va bien…

  3. C’est extrêmement ennuyeux car ce H1N1 arrive sur une population qui n’est pas immunisée, ni par vaccination ni par des infections précédentes. Mais des scientifiques nous ont promis que le virus ne muterait pas.

    Quant aux modèles des épidémiologistes, ils sont dérivés de ceux de l’économie : des formules mathématique avec beaucoup de paramètres et d’incertitudes. De l’inconnu aussi. Voir sur le sujet les travaux de Fabrice Carrat de l’Inserm et les divers scénarios de propagation de l’épidémie.

    Réponse de Stéphane Ménia
    Les modèles d’épidémiologie sont des modèles mathématiques. Je doute qu’ils dérivent des modèles économiques. Mais je vois ce que vous voulez dire. 😉

  4. Si j’ai bien suivi l’histoire du virus H1N1, il fut la grippe saisonnière de 1950.
    Ce qui me rassure : né en 1944, je dois l’avoir eue et être immunisé.
    Ce serait bien un des rares cas ou être vieux accroit l’espérance de vie !

    Réponse de Stéphane Ménia
    Ouah… 1944, c’est pas vieux !

  5. j’ai fait un peu d’épidémiologie par le passé

    en particulier, j’ai bossé sur les modèles de maths

    non ca n’a pas grand chose a voir avec l’économie

    la page wikipédia est bien fournie en guise d’introduction (cherchez modèle SIR si ça vous intéresse)

    pour répondre a votre question, pour le moment perso ca n’est qu’une grippe
    on est loin des ravages du sida, du paludisme ou autres
    je ne comprends pas très bien tout le buzz autour de cette grippe
    meme si elle est supérieure a la grippe normale

    un de mes petits cousins l’a eu, il va bien aujourd’hui

  6. Une fois que l’on a mis en parallèle les 2000 morts dans le monde avec les 5000 qui meurt tous les ans de la grippe uniquement en France on se dit que ce n’est que du buzz et que non ce n’est pas important (pour nous du moins pour les pays du tiers-monde je serai moins affirmatif)

    C’est surtout une affaire de Pandé…milliard que de pandémie.

  7. … les mêmes modèles qu’en économie… et qu’en météorologie ! Cela permet de relativiser sur la véracité des prévisions !

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