Éconoclaste se met au Creative Commmons

À compter de ce jour, tous les documents du site sont “protégés” par une licence de type Creative Commons.
Pour ceux qui ne connaissent pas, ça veut dire, en deux mots, qu’on veut pas verrouiller ce qui est sur le site par une conception classique du droit d’auteur. Si ce qu’on raconte peut servir, on est tout à fait diposé à ce que ça le fasse. Mais à condition que d’autres ne s’approprient pas commercialement notre création.

 

Ainsi, les textes de ce site peuvent être notamment reproduits librement, dès lors que :
– nous sommes cités,
– l’usage n’est pas commercial,
– un document modifiant, transformant ou adaptant notre création ne peut être distribué que sous un contrat identique au nôtre.

Des autorisations dérogatoires peuvent être attribuées sur demande.

Quelques détails supplémentaires sur cette page.

La mise en place de cette licence se veut également une modeste contribution au mouvement du libre en ces temps et lieux où la propriété intellectuelle évolue sur un dangereux fil du rasoir.

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7 Commentaires

  1. Intéressante évolution que Creative Commons. J’étais jusque là plutôt réticent : pourquoi renoncer à une protection que nous offre le droit français ? Et ce sur Internet, où la copie est si facile (dès que l’on sait maîtriser le clic droit, toutefois).

    J’avais, en son temps, tempêté contre un site qui ne faisait que récupérer mon fil RSS (sans m’en avoir averti évidemment). Si lui-même est sous licence creative commons, ne se retrouve-ton pas à autoriser, de droit, ce type de pratiques ?

  2. "pourquoi renoncer à une protection que nous offre le droit français ?"
    – Pour que les idées circulent plus fluidement encore.
    – Parce que nous ne sommes pas des anxieux de la spoliation de nos biens…
    – Parce que le prochain Prix Nobel d’économie français découvrira peut-être l’économie grâce à nous et qu’il aura peut-être besoin à un moment ou à un autre de ne pas respecter le droit d’auteur classique avec nos écrits.
    – Parce que si nous sortions un bouquin demain, des tas de gens qui lisent le site l’achèteraient même s’il reprend l’essentiel du contenu (enfin, du moins je suppose :o) ). Les autres seraient ravis quoi qu’il en soit. Donc, tout le monde est heureux, non ? C’est beau le merveilleux monde des Creative commons, ça me rend tout chose ;o)

  3. "Parce que nous ne sommes pas des anxieux de la spoliation de nos biens…"

    C’est joliment dit. Faut-il comprendre qu’a contrario, les autres…

    En ce qui concerne le futur Prix Nobel, le "droit d’auteur classique" prévoit notamment l’exception de brève citation. Je ne pense pas que la recherche suppose la reproduction intégrale du travail de l’autre, que chacun reste libre de reformuler (sous certaines limites) ou de citer.

  4. "Faut-il comprendre qu’a contrario, les autres… "

    Vous connaissez Michel Sardou ? ;o)

    "En ce qui concerne le futur Prix Nobel,"
    Oh, oui, c’est sûr, il n’a pas besoin de nous ! Enfin, j’espère…

    Notre espoir, c’est que ce que nous faisons puisse être repris par qui le souhaite pour y ajouter de la valeur sans se l’approprier commercialement pour autant, ni moralement. Le droit d’auteur n’est pas la formule la plus efficace pour cela.

    Bon, nous restons modestes dans notre démarche : l’enjeu de notre prose est quasi nul, donc ne lui donnons pas plus d’importance que ça ! C’est un peu le geste qui compte.

  5. Pour progresser sur le débat sous-jacent, que saurait-on dire de la manière par laquelle il serait possible de voir un prix s’établir sur un marché lorsque le vendeur refuse de définir des conditions auxquelles l’acheteur pourrait se dégager de toute obligation future envers le vendeur concernant l’usage d’une reproduction réalisée à ses frais d’une "oeuvre du vendeur" ?

  6. C’est difficile de breveter des articles (intéressants notamment car personnellement je ne suis pas d’accord sur tout, mais on apprend plus des désaccords que du consensus) qui sont pour bcp des commentaires d’articles, certains d’entre eux étant soumis à des copyright classiques ! Par ailleurs pour que cette licence ait une valeur, il faudrait etre sur que la source que vous citez est unique. Par exemple, quand vous parlez d’un sujet, pouvez-vous garantir que tous ceux avec lesquels vous en avez parlé seront cités ? Non, car l’essentiel aura servi à modeller votre opinion, sans que vous sachiez d’ou ca vient. Ou alors il faut que vous fassiez une liste longue comme un jour sans pain (nominative) incluant votre professeur de science eco de 1ere, vos profs de facs qui vous ont signalé des livres intéressants, la libraire ou vous avez consulté un ouvrage cité comme livre du mois…

    Et puis entre l’interdiction des commentaires et le "verrouillage" des commentaires des articles, c’est pas très libéral tout ca…

  7. Personne ne brevete des articles, puisque cela relève par défaut du droit d’auteur, dans la mesuer où nous ne créons pas d’inventions
    Le fait de citer d’autres auteurs et de disposer quand même du droit d’auteur est tout à fait compatible avec la legislation sur le droit d’auteur.
    Et, justement, ce n’est pas ce que nous faisons. Je crois qu’il y a méprise sur ce qu’est la licence Ceative Commons. Si on ne la posait pas, on pourrait précisément disposer de la protection du droit d’auteur, qui est bien plus contraignante pour les autres.
    Donc, pas de faux procès, merci.
    Quant aux commentaires, je suis très intéressé par une démonstration qui montrerait en quoi ce n’est pas libéral.
    Je le répète, pour ceux qui veulent commenter, ils n’ont qu’à ouvrir leur petit blog à eux et le faire.

Commentaires fermés.