demi-retour

Désolé pour la faible activité du site en cette rentrée, qui est très chargée. Ca va revenir rapidement. En attendant, quelques liens :

L’OFCE a ouvert un blog. Excellente initiative.

Nos Phobies Economiques est chroniqué sur la Vie des Idées.

Ma première chronique pour Libé. C’est le début d’une collaboration pour la campagne présidentielle. L’idée est de poser une question par semaine, pour décrypter la campagne. Dans le même esprit, j’ai participé au commentaire en direct du débat de jeudi pour la primaire socialiste.

Et parce que l’actualité, c’est la crise en Europe, rien de tel que d’aller lire des blogs économiques allemands, grecs, irlandais.

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Alexandre Delaigue

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4 Commentaires

  1. Sur l’évaluation des politiques publiques, Landier et Thesmar, dans leur dernier livre paru en 2010, apportent clairement un élément de vérité :

    "[…] Mais si le mot "évaluation", un peu comme celui de "pragmatisme", est à la mode en politique, l’évaluation rigoureuse et transparente de l’action publique n’est que rarement pratiquée avec le sérieux qu’elle mérite. Car la vérité est que les politiques n’ont, au fond, aucune envie de se dessaisir de leurs pouvoirs au profit de l’évaluateur. De plus, une fois la régulation appliquée, les groupes d’intérêts qui en bénéficient se forment et résistent à tout retour en arrière. On préfère donc un rapport rédigé par des experts patentés (corps d’inspection ou commissions ad hoc) à une estimation coûts/bénéfices rigoureuse des effets de telle ou telle action de l’État. […] Pour beaucoup de décideurs politiques, de hauts fonctionnaires, évaluer un programme se résume à faire rédiger un rapport par des inspecteurs d’administration centrale ou des commissions d’experts. Les questions de contrefactuel, de groupe de contrôle, de fiabilité statistique sont encore largement absentes de ces rapports. […]" (p202 & pp205-206)

    "[…] Ce type de dispositif existe déjà, de manière embryonnaire, dans certains ministères qui sollicitent, sur appels d’offres, de la part de chercheurs externes, l’évaluation de telle ou telle régulation. Très souvent, les résultats des études produites ne sont pas pris en compte. Ils sont enterrés par les groupes d’intérêts et le peu d’appétit spontané de l’État pour la remise en question de sa propre action. […]" (p245)

  2. "L’OFCE a ouvert un blog. Excellente initiative."

    Oui vraiment, excellente initiative pour tous les amateurs d’archéologie économique. Vous y trouverez les derniers specimens issus du keynesianisme pur des années 1930.

    Bien conservés dans leur formol, ils vous expliquent obstinément que la solution à tous nos problèmes, c’est d’accentuer la dépense publique… même en pleine crise de la dette.

Commentaires fermés.