Comment vendre plus de livres que nous

Il suffit d’écrire ça, j’imagine.
Non, je ne le lirai pas. Oui, je le juge quand même, car tout est dans le résumé. De l’antiéconomie qui n’avance même pas masquée. Des textes publiés ici (best of et complément) pour me justifier.

Heureusement qu’il y a encore des gens qui aiment l’économie. Je poste le lien parce que c’est réjouissant de voir que des lecteurs, y compris un an après, ont si bien reçu le message que nous voulions faire passer.

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12 Commentaires

  1. Rho, vous auriez pu lire la présentation jusqu’au bout:

    Antoine Michon est banquier et Nicolas Delecourt est journaliste. L’un et l’autre attachent beaucoup d’importance à une " vulgarisation intelligente " de l’Economie.

    Le top, ce serait une préface par Jean-Michel Apathie!

  2. "Le budget de la France, ainsi expliqué, équivaut aux finances d’un particulier qui gagne 2 214 euros par mois, en dépense 2 660 et cumule 160 560 euros de dettes. "

    Mais c’est moi !!! Je suis la France, c’est dingue.

  3. Quand je lis la fin de la présentation, je ne suis pas certain que ce livre *aussi* mauvais que le titre et le début de la présentation le laissent penser :
    « la France dispose toujours d’atouts et de trésors cachés. Bien que lézardée, la " maison France " peut encore être restaurée. Cet essai étonnant le prouve, chiffres explicites à l’appui ».

    J’imagine qu’au moment où ce livre commence à expliquer cette partie là, contradictoire avec les prémices, il est forcé d’expliquer ce que les prémices ont de faux.

  4. A vous lire, on se demande pourquoi il existe des gens militant pour l’annulation de la dette du Tiers-Monde

    on se demande même pourquoi il existe des situations de surendettement, qu’elles concernent des personnes physiques ou des entités morales (Etat, entreprise…)

    De même, on ne peut que s’étonner de l’impopularité des "ajustements structurels" imposés par le FMI pour les pays en cessation de paiement

    Réponse de Stéphane Ménia
    Un pays n’est pas une entreprise, ni un ménage.

  5. Un pays n’est pas une entreprise, ni un ménage.

    Certe, et pourtant il existe des pays surendettés.

    c’est qu’il doit y avoir qq similitudes quand même

    Réponse de Stéphane Ménia
    Je ne peux que vous conseiller de relire attentivement les tonnes de lignes qu’Alexandre a déjà écrit sur le sujet.

  6. ""Je ne peux que vous conseiller de relire attentivement les tonnes de lignes qu’Alexandre a déjà écrit sur le sujet. ""

    Je n’ai pas encore tout lu, mais je n’ai encore trouvé aucune ligne sur ma question, qui est:
    Pourquoi certain milite pour l’annulation de la dette du Tiers Monde ?

    Par ailleurs, bien que n’ayant pas écrit un livre et n’étant pas économiste, j’ai nombre d’objection à émettre sur les "tonnes de lignes" écrites sur le sujet.

    Mais bon j’arrive apres la bataille, pardon apres le débat.

    Ca sera pour votre prochain billet sur le sujet et j’espères que vous pourrez me faire part de vos lumières économiques

    Réponse de Stéphane Ménia
    Votre question est une esquive, dans la mesure où le problème initial n’est pas de savoir si un pays peut être trop endetté. Oui, un pays peut être endetté sans que l’on voit l’intérêt qu’il y a. Mais comparer l’endettement d’un pays et l’endettement d’un ménage est une absurdité. Comparez l’endettement de deux pays et leur situation économique passée, présente et potentiellement à venir et alors là, oui, vous pourrez tirer des conclusions sur celui qui est sur la bonne voie et celui qui n’y est pas. On en revient toujours à la question de savoir à quoi servent les dépenses publiques financées par endettement. Dans le cas des pays en développement, l’abrogation de la dette est utile seulement si on estime qu’elle leur donnera de nouveau accès à de nouveaux financements pour se développer. Imaginez vous le même raisonnement avec un ménage ?

  7. Si je suis d’accord avec vous pour dire que la dette est un moyen de financement comme un autre avec ses avantages, mais aussi ses défauts. Je trouve que vous avez nettement tendance à occulter les défauts de l’endettement. Jamais vous n’expliquez qu’un prêt renchérit considérablement l’investissement de départ du fait des intérêts. A 5% sur 20 ans, vous doublez le prix de votre investissement. Ce qui oblige à n’avoir recourt à l’endettement que si la prévision faite par l’investisseur de surplus de revenus suite à son investissement est supérieure aux intérêts générés par la dette.

    Donc je suis d’accord que la dette n’est pas diabolique en soi, néanmoins c’est quand même un indicateur de santé financière. En particulier quand elle augmente significativement plus vite que les revenus…..comme en France (pardon l’Etat français)

    A contrario un faible endettement, donc un faible investissement, n’est pas non plus synonyme de santé financière, et expose au même désagrément (la faillite) même si c’est plus confortable à gérer que le surendettement

    Pour finir, je réponds oui à votre question. Quand on annule la dette d’un ménage par décision de Justice qui déclare la faillite personnelle, c’est justement pour retrouver des moyens de financement pour se développer. Développement du genre assurer une certaine croissance aux enfants par l’achat de nourriture, ou bien permettre aux adultes d’aller travailler en libérant du revenus pour acheter de l’essence, et donc créer un revenu supplémentaire,.

    Je ne suis pas économiste comme vous, mais du point de vu endettement mais je ne vois pas de grande différence entre une personne morale de type Etat, et une personne morale de type Entreprise. En tout cas pas plus qu’entre une PME et une de ces entreprises « trop grosses pour faire faillite »

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