Le même problème qu’avec les "tacots" d’Akerlof… à la fin, il va nous rester que les "mauvais blogs d’économistes"… ceux qui n’ont que ça à faire ! Est-ce déjâ le cas ?
Vieux problème d’organisation m’est avis. C’est toujours un peu la même histoire :
– Un innovateur démarre un truc dans son garage.
– L’innovateur découvre que d’autres innovateurs ont fait en gros la même chose que lui au même moment.
– Les pratiques convergent, tirent profit chacune de l’expérience des autres et se consolident : la pratique obtient un nom.
– De nouveaux venus copient les innovateurs
– Quelques-uns, poursuivant leur intérêt personnel, cherchent des moyens de se différencier (par exemple, par le volume des publications)
– D’autres cherchent à récupérer une partie des praticiens et de l’aura dont jouit l’activité en expansion à leur profit.
– Tôt ou tard vient pour les acteurs motivés par l’activité créé elle-même la question de l’industrialisation : pressés par une concurrence de moins en moins artisanale et aux motivations de plus en plus diverses, comment survivre ? Il y a plusieurs réponses à cette question, la plus évidente étant certainement l’industrialisation, la recherche de la production, le fuite de la malédiction de Baumol.
à ce stade, difficile d’aller plus loin, puisque nombre d’économistes ont déjà beaucoup de choses à dire sur l’industrialisation en général (allant de la création d’un service public du blogage économique sous la double tutelle du ministère de l’éducation nationale et de celui des finances à la création de clusters mutualisant l’innovation individuelle en passant par tant d’endroits qu’un voyageur de commerce y perdrait son latin), même s’il y aurait sans doute à dire sur un cas aussi particulier que celui de la question très exactement posée par Rodrik, ceci impliquant, éventuellement, de poser la question à des spécialistes se reconnaissant dans la question de Rodrik et éventuellement acceptés comme tels par les économistes craignant la dilution de la blogosphère économique dans un magma similaire à ce qu’est déjà devenu la presse qui se dit économique.
Vous avez peut-être une part de la solution : bloguer à deux –plus généralement à plusieurs. Le travail de chacun est moindre, pour une même fréquence de publication.
Le principe de "lieu commun" en est une variante, qui donne une visibilité commune régulière, abaissant donc la pression de publier quotidiennement. Les auteurs ne sont pas formellement associés, ce qui fait droit à leur diversité.
Le même problème qu’avec les "tacots" d’Akerlof… à la fin, il va nous rester que les "mauvais blogs d’économistes"… ceux qui n’ont que ça à faire ! Est-ce déjâ le cas ?
Vieux problème d’organisation m’est avis. C’est toujours un peu la même histoire :
– Un innovateur démarre un truc dans son garage.
– L’innovateur découvre que d’autres innovateurs ont fait en gros la même chose que lui au même moment.
– Les pratiques convergent, tirent profit chacune de l’expérience des autres et se consolident : la pratique obtient un nom.
– De nouveaux venus copient les innovateurs
– Quelques-uns, poursuivant leur intérêt personnel, cherchent des moyens de se différencier (par exemple, par le volume des publications)
– D’autres cherchent à récupérer une partie des praticiens et de l’aura dont jouit l’activité en expansion à leur profit.
– Tôt ou tard vient pour les acteurs motivés par l’activité créé elle-même la question de l’industrialisation : pressés par une concurrence de moins en moins artisanale et aux motivations de plus en plus diverses, comment survivre ? Il y a plusieurs réponses à cette question, la plus évidente étant certainement l’industrialisation, la recherche de la production, le fuite de la malédiction de Baumol.
à ce stade, difficile d’aller plus loin, puisque nombre d’économistes ont déjà beaucoup de choses à dire sur l’industrialisation en général (allant de la création d’un service public du blogage économique sous la double tutelle du ministère de l’éducation nationale et de celui des finances à la création de clusters mutualisant l’innovation individuelle en passant par tant d’endroits qu’un voyageur de commerce y perdrait son latin), même s’il y aurait sans doute à dire sur un cas aussi particulier que celui de la question très exactement posée par Rodrik, ceci impliquant, éventuellement, de poser la question à des spécialistes se reconnaissant dans la question de Rodrik et éventuellement acceptés comme tels par les économistes craignant la dilution de la blogosphère économique dans un magma similaire à ce qu’est déjà devenu la presse qui se dit économique.
Vous avez peut-être une part de la solution : bloguer à deux –plus généralement à plusieurs. Le travail de chacun est moindre, pour une même fréquence de publication.
Le principe de "lieu commun" en est une variante, qui donne une visibilité commune régulière, abaissant donc la pression de publier quotidiennement. Les auteurs ne sont pas formellement associés, ce qui fait droit à leur diversité.