Les candidats sont commentés ici. Bon vote, et ne trichez pas en votant plusieurs fois pour le même, c’est mal.
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J-M. Sylvestre "président du comité scientifique". C’est décidé, je boycotte.
Nan, j’irai voir. Mais, merde, quand même…
J’ai voté pour le livre de Cohen, même si tout le monde s’en fout. Faut dire que c’est le seul que j’ai lu… D’ailleurs je l’ai acheté en lisant (en partie… car je suis feignant) sa critique ici…
SM : c’est sûr que ça ne fait pas rever… c’etait déjà ça l’année dernière, avec un prix décerné à un candidat un peu étrange. On verra cette année ce que cela donnera.
JCK a vote :
made in monde / suzanne berger
Tout pareil de JCK, parce que je pense que le bouquin de Guesnerie n’a malheureusement aucune chance.
leconomiste: Y aurait probablement énormément à dire sur cette stratégie de vote, n’est ce pas ?
Je partage les préventions et les préferences du Maitre de ce blog.
Il me semble toutefois que si le livre de D.Cohen est plaisant (et rapide) a lire la seule chose que j’en retiens est une irritation concernant sa démonstration sur le malthusianisme de Polytechnique qui me parait techniquement fausse et démagogiquement dangereuse. J’ai le sentiment que DC et Piketty sont moins rigoureux ces derniers temps, tout au moins dans leur productions "grand public".
@ Adam S. : Daniel Cohen m’a aussi paru peu imaginatif, et la deuxième de ses Trois Leçons est essentiellement consacrée à résumer son précédent livre "La mondialisation et ses ennemis". Certes, j’avais apprécié ledit livre ; certes, il m’arrive d’apprécier de relire de bons ouvrages… Mais pour autant, je préfère ne pas les relire par surprise sous un autre titre.
Je suis assez d’accord aussi sur la fausseté de la pseudo-démonstration de DC concernant Polytechnique : la taille d’une promo de l’X est restée à peu près la même relativement à la population française, et c’est l’Université qui a vu ses effectifs gonfler. En d’autres termes, il n’est pas devenu 35 fois plus dur d’entrer à l’X qu’il y a un siècle, mais bien "35 fois plus facile" (si toutefois dire ceci a le moindre sens) d’entrer à l’Université.
En somme, ce que je retiens de ce livre, c’est que parler d’une société "post-industrielle" est un abus de langage dans la mesure où l’on doit définir une société par ce qu’elle est, et non par ce qu’elle n’est plus. Le livre a beau être court, l’apport est très réduit. Je suis vraiment resté sur ma faim.