La mondialisation
S.Allemand & J.C. Ruano Borbalan (2002) ▼
Un nième livre sur la mondialisation. Celui-ci est publié dans la collection “Idées reçues” du cavalier bleu. C’est a priori ce qui le distingue des autres livres sur le thème. Le livre est organisé en courts chapitres qui sont supposés tordre le cou ou confirmer des lieux communs sur la mondialisation. “La mondialisation, c’est le triomphe du libéralisme sauvage “, “La mondialisation profite aux pays riches “, “Un citoyen mondial est en train de naître “, “Les multinationales sont les nouveaux maîtres du monde”, “La mondialisation détruit l’environnement”, “La mondialisation favorise les crises et les krachs” sont des exemples de thèmes discutés par ce livre écrit par deux rédacteurs de la revue Sciences Humaines.
L’ouvrage est découpé en trois parties :économie, politique et société. C’est un travail honnête, rédigé avec clarté, simplicité et sans simplisme. Si on attend du livre une introduction à la mondialisation, on peut le considérer comme une réussite. On appréciera le balayage des références importantes. On s’étonne même parfois que les auteurs parviennent à prendre le temps de résumer très fidèlement en si peu de pages des notions ou thèses que d’autres ouvrages développent plus longuement sans en apprendre beaucoup plus sur la question.
La discussion des différentes problématiques présentées ne suscite guère de critiques quant à une éventuelle partialité des auteurs. On constatera un léger biais en faveur de l’idée que “la mondialisation n’est pas coupable”. Mais n’est-ce pas naturel pour un ouvrage français qui porte sur les “idées reçues” de la mondialisation ? Il y a probablement plus à écrire dans ce sens là.
Hélas, on touche également ici la limite de cet ouvrage. Il ne convainc qu’à condition de connaître déjà les arguments développés ou de bien vouloir croire les auteurs sur parole. Il est bien trop court pour s’offrir d’autres prétentions. Sans aller jusqu’à dire que les arguments sont des pétitions de principe, leur justification tient toujours en quelques lignes. Ce qui en fera en tout cas un outil de travail intéressant pour des étudiants qui ont besoin d’acquérir une culture élémentaire sur le sujet.
A noter que la division entre économie, politique et société n’est qu’assez formelle, tous les textes sont assez transversaux. Un glossaire d’environ 25 termes est reproduit en annexe, de même qu’une rubrique “Pour aller plus loin”, qui bien que faisant référence à des textes intéressants ne vous permettra pas vraiment d’accéder à ce qui se fait de mieux en la matière.
Au final, un ouvrage noyé dans la masse des livres sur la mondialisation, mais qui se classe plutôt bien dans sa catégorie, celle des digests.
L’ouvrage est découpé en trois parties :économie, politique et société. C’est un travail honnête, rédigé avec clarté, simplicité et sans simplisme. Si on attend du livre une introduction à la mondialisation, on peut le considérer comme une réussite. On appréciera le balayage des références importantes. On s’étonne même parfois que les auteurs parviennent à prendre le temps de résumer très fidèlement en si peu de pages des notions ou thèses que d’autres ouvrages développent plus longuement sans en apprendre beaucoup plus sur la question.
La discussion des différentes problématiques présentées ne suscite guère de critiques quant à une éventuelle partialité des auteurs. On constatera un léger biais en faveur de l’idée que “la mondialisation n’est pas coupable”. Mais n’est-ce pas naturel pour un ouvrage français qui porte sur les “idées reçues” de la mondialisation ? Il y a probablement plus à écrire dans ce sens là.
Hélas, on touche également ici la limite de cet ouvrage. Il ne convainc qu’à condition de connaître déjà les arguments développés ou de bien vouloir croire les auteurs sur parole. Il est bien trop court pour s’offrir d’autres prétentions. Sans aller jusqu’à dire que les arguments sont des pétitions de principe, leur justification tient toujours en quelques lignes. Ce qui en fera en tout cas un outil de travail intéressant pour des étudiants qui ont besoin d’acquérir une culture élémentaire sur le sujet.
A noter que la division entre économie, politique et société n’est qu’assez formelle, tous les textes sont assez transversaux. Un glossaire d’environ 25 termes est reproduit en annexe, de même qu’une rubrique “Pour aller plus loin”, qui bien que faisant référence à des textes intéressants ne vous permettra pas vraiment d’accéder à ce qui se fait de mieux en la matière.
Au final, un ouvrage noyé dans la masse des livres sur la mondialisation, mais qui se classe plutôt bien dans sa catégorie, celle des digests.
▲ S.Allemand & J.C. Ruano Borbalan, La mondialisation. , Le cavalier bleu, 2002 (8,46 €)