… Est ce portrait de Milton Friedman, par Robert H. Frank, dans le New York Times d’aujourd’hui. L’article présente Milton Friedman, saint patron du conservatisme et du laissez-faire, comme paradoxalement l’inventeur du programme social le plus efficace de tous les temps : l’impôt négatif. Conclusion de l’article :
Selon tous ceux qui le connaissaient, Milton Friedman était un homme généreux et compatissant, quelqu’un de particulièrement conscient du rôle de la chance pour la prospérité des gens que la plupart de ses disciples. Les étudiants attentifs de son oeuvre seront bien inspirés non pas de démanteler les systèmes de protection sociale, mais de trouver les moyens de les rendre plus efficaces.
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L’article met l’accent sur un élément important de la contribution de feu Milton Friedman, un élément pas assez évoqué et décrit dans d’autres articles publiés à la suite du décès de l’économiste américain. Comme le rappelle Roger Guesnerie dans la nouvelle édition de son petit livre sur l’économie de marché, Friedman reconnaissait dans ses analyses "le double registre de l’efficacité et de l’équité" ; il admettait "que les mesures qui améliorent la première doivent s’accompagner, au titre de la seconde, de compensations financières." D’où l’idée d’un impôt négatif sur le revenu proposée par Friedman, idée développée aussi par James Tobin au milieu des années 1960.