L’ennui avec l’argent parti en fumée en bourse…

C’est que malgré les tentatives de le brûler, il n’existe toujours pas. On en a déjà parlé ici.

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12 Commentaires

  1. sinon il y a un article consternant de Wyplosz sur la dette publique

    Réponse de Stéphane Ménia
    Euh, lequel ?

  2. Peut-être celui-là ?
    http://www.telos-eu.com/fr/artic...

    Réponse de Stéphane Ménia
    Si c’est celui-ci, il n’est pas très surprenant. Je comprends que Wyplosz soit “au bord de la crise de nerfs”. Pendant des années, et même récemment où il disait qu’un défaut partiel grec serait désagréable mais pas mortel, il a eu un discours équilibré sur la dette. Méfiant, parce qu’il craignait ce qui se dessine, mais pas dogmatique. Maintenant que c’est le bazar, il s’énerve sur les politiques et sur ceux qui, à ce stade, avaient le pouvoir de faire basculer la décision dans le sens qui lui paraît le bon. A sa place, j’aurais titré “L’erreur de la gauche”. Le mot “faute” laisse entendre que tout ça est de la faute de la gauche. Ce qui ne correspond pas à son message, ni à la réalité.

  3. Je trouve Wyplosz bien optimiste sur l’efficacité des mesures allemandes, quand il écrit "Clair, simple et précis, cette règle constitutionnelle signifie la fin des déficits publics en Allemagne"… Je demande à voir d’ici 5-6 ans.
    Quand au projet français tel qu’il était formulé, je pense que son adoption n’aurait quasiment rien changé à la possibilité d’adopter des lois de finances avec budget déficitaire. Le Conseil Constitutionnel se serait très probablement retranché derrière l’appréciation d’opportunité du législateur et n’aurait jamais censuré une LF déficitaire, sauf dérapage manifeste.
    Quand on voit que l’UE, qui était censée être l’ayatollah de l’équilibre budgétaire, n’a pas été foutue de mener à terme (ou même d’enclencher sérieusement) une seule procédure de sanction pour déficit excessif, comment croire qu’un Etat va lui-même s’astreindre efficacement et réellement à une telle règle – même si il adopte un texte en ce sens ?
    Pour moi, la seule contrainte efficace ne peut être que supranationale (européenne chez nous); mais allez donc faire accepter aux peuples des mesures d’austérité dictées par Bruxelles… (Je ne sais d’ailleurs pas trop quoi penser de la lettre envoyée par Trichet (wé, c’est Francfort, pas Bruxelles) à l’Italie, ni quelle portée lui attribuer).

  4. Et moi, je trouve VilCoyote bien optimiste sur l’efficacité des contraintes supranationales. Une instance supranationale, c’est la même chose qu’une instance nationale, simplement pour une zone géographique plus vaste. Voir l’avant-dernier paragraphe de son commentaire.

  5. Je reviendrai à mon entêtement: les politiques sont élus pour faire la politique choisie par la majorité des électeurs. Le doute sur la capacité de ces derniers à faire le bon choix est permis, mais on ne peut revenir sur les principes démocratiques.
    Une règle contraignante, qui lierait les mains d’une majorité élue, est à éviter. Jusqu’à ce jour, aucune nation n’a disparu en raison de sa faillite.

  6. "Une instance supranationale, c’est la même chose qu’une instance nationale, simplement pour une zone géographique plus vaste"

    Ha ? Allez dire ça, par exemple, à la CEDH et au gouvernement français…

  7. Je constate que la période d’endettement correspond grosso modo à la persistance du chômage à 10%. Suis-je le seul à trouver cette coïncidence bien trop commode? Ne faudrait-il pas s’offusquer davantage du chômage que de la dette publique?

  8. Encore lu l’expression "milliards partis en fumée" dans les quotidiens aujourd’hui, à propos des pertes des banques. ai pensé à vous…

    Bien sûr, il ne faut en aucun cas voir dans ce commentaire une ironie sur le fait que le plus récent article du blog date de 4 semaines. #SuspiciouslySpecificDenial

Commentaires fermés.