Vision optimiste : avec l’Ecole d’Economie de Paris et Toulouse, on va avoir en France deux centres de recherche de très haut niveau en économie, dotés de moyens et d’autonomie conséquents.
Vision pessimiste : ces grandes structures sont très bien, mais elles ont tellement d’argent qu’elles ne savent pas quoi en faire. Dans le même temps, de nombreuses structures universitaires locales font un travail utile et sont désargentées.
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Typique de la gouvernance à la française : on identifie un truc qui marche et qui soit bien visible, et on chamboule tout, histoire de vérifier si après ça marchera encore après.
Et pour tout chambouler, on prend au passage des moyens à des trucs qui marchent aussi, mais qui sont moins visibles, histoire de voir s’ils continueront à marcher aussi bien un peu plus maigres.
"avec l’Ecole d’Economie de Paris et Toulouse, on va avoir en France deux centres de recherche de très haut niveau en économie, dotés de moyens et d’autonomie conséquents."
Et j’aurai la chance de voir de près l’un des deux 🙂
Moi je serais plutôt optimiste pour Toulouse. Je suis un peu tout ce qui s’y passe niveau recherche, innovation, grandes écoles, universités, doctorat… et je trouve que la situation évolue franchement dans le bon sens.
Duncan, je ne comprends pas votre commentaire. Toulouse est l’un des meilleurs centres de recherche en Economie du Monde (et le premier ou second d’Europe suivant les classements). En quoi ça évoluerait plus dans le bon sens que ça ne l’est aujourd’hui ?
La vraie différence se situe à Paris où de gros moyens ont été injectés.
J’y étais. Top. Class. Un prix Nobel. Bref une école (même si c la fac) jeune dynamique à la pointe. Un diamant.
Rien à voir avec la quasi-totalité du système universitaire français qui sombre lentement. Mais qui s’en soucit ? Pôvre de nous !
@Peops on peut évoluer dans le mauvais sens aussi
Mais je parlais de la situation générale sur le plan de l’enseignement supérieur et de la recherche à Toulouse au delà de la recherche en économie. Il y a de vastes mouvements de recomposition actuellement et je trouve à mon humble avis que celà évolue plutôt favorablement.
Que se soit le rapprochements Grandes Ecoles/Universités au sein du PRES, de l’encadrement et de l’insertion professionnelle accrue des doctorants, des laboratoires des écoles d’ingénieurs qui ont désormais l’ambition d’exister réellement, du fonctionnement des laboratoires ou de la valorisation de la recherche, des passerelles entre laboratoires et industries, il se passe des choses qui n’existaient pas encore il y 5 ans. Et plus encore qu’un simple changement de structure et une vague de fusion administrative qu’on pourrait observer de manière dubitative, je constate en parlant aux différents acteurs qu’il y a une vraie volonté et une motivation pour faire évoluer la situation pour améliorer la recherche toulousaine en général : en économie (qui en a peu besoin je vous l’accorde) mais aussi en aéronautique, en nano et biotechnologie…