La solution est très simple : devenir membre (non permanent) du conseil de sécurité de l’ONU. Rappelons que le conseil de sécurité de l’ONU comprend 5 membres permanents et 10 membres non permanents, élus par l’assemblée générale pour deux ans.
Une récente étude, par Ilyana Kuziemko et Eric Werker, intitulée “combien vaut un siège au conseil de sécurité de l’ONU? Aide internationale et pots de vin à l’ONU“, montre que l’entrée d’un pays au conseil de sécurité conduit à une augmentation de 60% de l’aide américaine, et de 8% de celle des nations unies. Lorsque le pays quitte le conseil de sécurité, le niveau de l’aide revient au point de départ. L’effet est encore plus grand lorsque des votes importants ont lieu (par exemple au moment de l’affaire Irakienne).
Bien entendu, tout cela est forcément totalement désinteressé et ne saurait être interprété comme l’achat de voix. Certains en France rêvent de trouver des financements “innovants” pour l’aide au développement : apparemment, il suffit d’augmenter le nombre de membres du conseil de sécurité…
(via le FT et Freakonomics)
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On appelle ça "le prolongement de la diplomatie". Comme avec l’armée. La carotte et le bâton.