Suite au billet précédent, une précision. Aujourd’hui, bien malin qui peut dire comment va évoluer le marché boursier dans les semaines à venir. En revanche, les premières conséquences palpables de la crise des subprimes, on les voit déjà dans le comportement d’offre de crédit, si je me fie à ce qui se dit. Après avoir relâché leurs critères d’octroi de crédit, les banques reviennent brutalement à une grande prudence. Résultat, les demandeurs de crédit sont rationnés. A un moment où, précisément, certains en ont fortement besoin, parce qu’ils rencontrent un problème de liquidités. C’est essentiellement le cas des entreprises. Du côté des ménages, Le problème du credit crunch, c’est qu’il frappe (presque) aussi aveuglement que ce que les vannes s’étaient ouvertes librement auparavant. Ce qui veut dire que parmi les ménages rationnés, notamment du côté de l’immobilier, un certain nombre d’entre eux ont des projets viables. Hum, pourquoi, je dis ça ? A cause de ça.
- Dysfonctionnements - 21 décembre 2024
- Sur le passeport vaccinal - 18 mai 2021
- Laissez le temps de travail en paix - 19 mai 2020
- Élinor Ostrom, le Covid-19 et le déconfinement - 16 mai 2020
- Ne tuons pas l’enseignement à distance. Optimisons-le - 15 mai 2020
- Quelques commentaires sur les évaluations à l’arrache des systèmes de santé en pleine épidémie - 9 mai 2020
- Du bon usage du supposé dilemme santé vs économie - 9 mai 2020
- Le problème avec la courbe. Édition Covid-19 - 4 mai 2020
- Reprise d’activité - 21 avril 2020
- Problème corrigé sur les notes de lecture - 6 février 2020
La réalisation effective de ventes immobilières (et donc, de projets réels d’acquisition de résidences principales par des acheteurs réels) dépend au moins autant du ratio entre le nombre d’acheteurs et de vendeurs que du montant du capital mobilisable par la plupart des acheteurs.
Mais, effectivement, ce que retireront des ventes de leurs biens immobiliers les vendeurs dépend au moins autant de la politique de crédit que de la qualité des biens vendus.
Si je puis me permettre un commentaire un tant soit peu moqueur, mais pas vis à vis d’éconoclaste, je vois que le divin marché fait intervenir ses archanges : subprimers, monoliners, en attendant le suivant.
La laicite à la francaise pourrait aider à l’avenir, avec l’idée de liberté de religion dans des bornes établies (la scientologie n’est pas une religion, les subprimes non plus), pas de financement des religions (financer les banques, les organismes de crédits, subventionner les industries hors création), …..
Bref loi de 1905 appliquée a l’industrie
(je reviendrais en question sur la subvention dans le fil déjà ouvert)
J’irai bien plus loin. C’est toute la conception moderne de la musique classique traditionnelle qui est en jeu. (pssiiittt : afghan ou marocain ?)