Un blog économique sur la campagne électorale

C’est parmi les blogs de Libération, cela vient d’ouvrir, est ça s’appelle “la campagne déchiffrée : quatre économistes donnent les clés pour comprendre les programmes des candidats”. Les auteurs en sont Bruno Amable, Olivier Bouba-Olga, Pierre-Yves Geoffard (qui n’a pas encore posté) et… votre serviteur. Inutile de dire que je suis très heureux de participer à ce projet avec des gens que j’apprécie tout particulièrement. Cela me conduira à peu parler de la campagne électorale dans ces pages, mais à y parler du reste; j’annoncerai ici le postage de mes posts sur ce blog (au rythme en gros d’un ou deux par semaine).

Il y a pour le moment trois posts sur le blog : une très intéressante mise en perspective des votes dans l’évolution du capitalisme européen par B. Amable; une analyse percutante des délocalisations par le spécialiste du sujet, Olivier Bouba-Olga; pour ma part je me suis demandé comment baisser de 4 points les prélèvements obligatoires; c’est plus facile qu’il n’y paraît… du moins en apparence. N’hésitez pas à y aller voir.

Alexandre Delaigue

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5 Commentaires

  1. Les commentaires sont pour le moins rock ‘n roll. Cela permet de constater que des commentaires peuvent représenté une certaine forme d’externalitité qui rends justice à la modération des commentaires a priori.

  2. Je suis très déçu que vous n’ayez pas repris mon idée de bon sens. Rendre les prélèvements obligatoires facultatifs.

    Ou alors donner l’indépendance a: La Corse, les DOM, les TOM, la Corrèze, le Zambèze,l’Ariège,le Pays basque, etc. et revenir a la France de Louis VI le gros.

    Le trollage, c’est mal ;-). Plus sérieusement, je ne sais pas comment sont modérés les commentaires chez libération (si même c’est le cas).

  3. Je poste ici, parce que mon commentaire a été noyé dans le flot de la connerie des autres commentaires (je ne dis pas que le mien est forcément bon, juste que les autres sont désastreux…). Je disais donc :

    "J’ai une idée qui me traverse l’esprit : admettons un taux de prélèvements obligatoires fiable (admettons). Sauf erreur de ma part, ce taux est PO/PIB. Disons à moyen terme (10-15 ans), pour faire baisser le taux de PO il suffirait de ne pas accroitre en volume les dépenses publiques, la croissance du PIB faisant le reste.

    Ceci dit, les exemples du début ont réussi en 5 ans à faire baisser leur taux. Serait-ce justement dû à une période faste de croissance économique ?"

    Petite remarque qui vaut pour tous les lecteurs : vue la cadence des commentaires sur le site de libé (voir ce qui se passe sur le post de geoffard) il sera difficile de leur faire justice. Je veux bien faire une exception ici, mais c’est la seule : il n’est pas question que le postage ici des commentaires de l’autre blog se généralise. Pour répondre à votre argument, le problème de fond c’est que s’il y a croissance, les salaires augmentent : l’état doit donc soit suivre l’évolution des salaires, soit se condamner à voir la qualité de son personnel diminuer. N’oubliez pas qu’il y a des pays dans lesquels les profs vendent des diplômes qu’eux-mêmes seraient incapables de passer à leurs élèves.

  4. Il n’y avait aucun reproche quand je disais que mon commentaire avait été noyé… Vu le nombre j’avais déjà fait cette déduction !

    Sinon, je comprends vos explications, mais alors comment expliquer que des pays ont réussi à baisser leur taux de PO ? Est-ce dû à une croissance hors du commun ? A une manipulation des indicateurs ?

  5. Je ne suis pas un troll Monsieur. D’abord je ne poste plus sur Libé depuis belle lurette.

    Je faisais simplement référence a votre billet sur les tarifs de banque ou vous m’avez doctement expliqué que la dissuasion nucléaire était un bien public tout simplement parce que je voulais obtenir un rabais d’impôt en échange d’options réduites.

    A part ca j’ai trouvé le blog d’Amable aimable et inintéressant, celui de OBO trés intéressant (mais il doit être masochiste a hurler ainsi dans le désert) et le votre désinvolte.

    Je pense, par expérience en entreprise, que des gains de productivité "énormes" sont possibles dans le service public et dans l’organisation institutionnelle de l’État et des régions.

    Bon les États sont différents même des plus grosses entreprises puisqu’ils ne vivent pas dans un monde de ressources rares, mais lorsque arrivera le crunch je suis sur que les restructurations nécessaires auront lieu. Donc restons optimiste, et essayons d’éviter d’être sur le chemin du train.

    Désolé pour ma confusion. Pour le reste je pense que vous faites comme beaucoup de commentateurs : vous oubliez que le but du post est de rappeler que lorsqu’on a le choix entre une solution cosmétique et une solution difficile pour satisfaire un indicateur abstrait, on choisit toujours la facilité. Ceci étant vrai dans le secteur public comme dans le secteur privé. C’est à ce titre que les promesses ne valent que pour ceux qui y mettent leur propre contenu. PS : merci d’interrompre ici cette conversation. Non qu’elle soit manque d’intérêt, mais je ne tiens pas à ce que les commentaires du blog libé finissent par déborder ici.

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