C’est de Tim Harford. C’est sur les discriminations raciales. Et c’est drôlement bien comme présentation grand public de ce qui se fait actuellement sur le sujet, notamment de ce que fait Roland Fryer. Et c’est Levitt qui me l’a conseillé…
Je me suis posé une question récemment : pourquoi n’y a-t-il pas d’arbitres noirs en Ligue 1 de football (et très peu d’arbitres non blancs) ? Peut-être que j’essaierai de répondre à la question dans un futur billet. En attendant, je vous propose la réponse des foules de Yahoo. Un pur plaisir…
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A peu de temps près je postais le même :-). Je vais en trouver un autre…
Merci pour ce lien, c’est très intéressant en effet. Même si cela concerne les Etats-Unis, je pense qu’il y a des similitudes avec l’attitude sociale en Europe et en particulier en France. Cependant j’ajouterais que les "grosses têtes" sont aussi mal appréciées quel que soit le groupe dans lequel elles évoluent. Chacun son snobisme.
Il y a un arbitre noir en D1 en Belgique. On en a parlé lors de son premier match, depuis plus un bruit bien qu’il continue à officier…
Sujet très intéressant en effet. De prime abord, l’idée de l’article (acting white) semble évidente : on ressemble à ses pairs. Mais encore faut-il savoir qui sont ces pairs, et la question ne se résume probablement pas à la couleur de la peau.
Si on considère la formation de groupes d’affinité ou groupes de pairs dans une classe, par exemple :
– Si la classe comporte un nombre important d’élèves violets, ils formeront plusieurs groupes et s’identifieront à des pairs qui auront en commun autre chose que la couleur de leur peau. Quels sont ces autres critères et leurs conséquences sur le comportement d’un enfant? Mystère. Mais cela a de fortes chances de brouiller les cartes, car deux groupes de pairs violets peuvent avoir des comportements radicalement différents, tandis qu’un groupe violet et un groupe vert peuvent tout à fait avoir des comportements semblables.
– Et si la classe comporte au contraire un tout petit nombre d’élèves violets, pas assez nombreux pour former un "groupe", ils se regrouperont avec des élèves verts selon des critères autres que la couleur de la peau.
Dans ces deux cas, on voit que l’équation "pairs = même couleur de peau" est un piège qui focalise l’attention et occulte les autres facteurs. On ne connaît pas grand-chose sur le sujet pour l’instant, et mieux vaut donc être prudent avant d’en tirer des conclusions.
Excellent article, en effet. Et qui montre à quel point la démarche de type "Halde" est, éditorialement parlant, dans l’erreur: il est légitime de faire appel au civisme des employeurs, mais pas à leur morale. Discriminer à l’embauche, c’est souvent rationnel économiquement, c’est incivique, mais ça assez neutre moralement (le recruteur peut toujours invoquer l’intérêt de son entreprise). Il faudrait moins de prêchi-prêcha culpabilisateur et plus d’analyses comme celle-ci.