Some Unpleasant Social Traitor Arithmetic

Certains syndicats réclament une hausse du SMIC pour relancer la consommation. Ce n’est vraisemblablement pas une bonne idée. C’est une mesure à caractère structurel suggérée pour remédier à des difficultés conjoncturelles. La question du partage de la valeur ajoutée n’est pas réglée et ne se réglera pas dans la période actuelle. Les syndicats n’ont, à mon humble avis, pas intérêt à mettre cela sur la table maintenant, sachant que certains aspects de la crise rendront cette discussion pertinente plus tard (voir les commentaires de Michel Aglietta sur ce sujet, qui méritent à mon sens qu’on y réfléchisse).

Augmenter le SMIC maintenant, alors qu’on ne sait toujours pas réellement quels en sont les effets structurels en France, c’est prendre le risque d’accroître le chômage structurel à un moment assez peu opportun. On peut du reste craindre qu’il y ait aussi des conséquences sur le chômage conjoncturel si une telle mesure modifiait (en mal) les anticipations des entreprises. Agir sur la consommation, aux côtés de l’investissement, oui (sujet déjà évoqué sur ce blog). Mais il existe d’autres moyens, qui ont comme qualité la rapidité et la réversibilité. Ce qui n’est pas, dans le principe, le cas d’une hausse du SMIC. Mieux, si cela se trouve, c’est tout à fait réversible, mais pas comme on le pense…
Car, dans le brouhaha des déclarations des syndicats et du patronat, m’est venue une idée (un poil tordue, un brin spéculative, je le concède). Et si une hausse immédiate du SMIC se traduisait en définitive par un pouvoir d’achat du SMIC inchangé (voire réduit) et une hausse des impôts sur les ménages et/ou une réduction des dépenses publiques ?
Voici l’histoire :  le gouvernement accepte une hausse du SMIC. En compensation, le patronat obtient de nouveaux allégements de charges, ce qui se traduit par un manque à gagner en recettes fiscales et des profits constants, toutes choses égales par ailleurs. Puis, passée la tempête, le SMIC est discrètement gelé (ou pas discrètement, le patronat arguant que les entreprises ont fait des efforts considérables quand "l’intérêt supérieur de la cohésion sociale le demandait"), alors que l’inflation repart sur un rythme conforme à ce que l’on a connu au cours des dix dernières années. En définitive, sur 4 ou 5 ans, la revalorisation du SMIC est plus faible que ce qu’elle aurait été dans le cadre de revalorisations successives. Le MEDEF, lui, trouvant une oreille attentive aux "difficultés des entreprises dans une concurrence mondiale toujours plus dure, féroce et internationale", obtient la pérennisation des exonérations de charges. Le gouvernement décide alors d’accroître les impôts (en gardant le bouclier fiscal) et "intensifie sa politique de réformes de l’Etat", en réduisant certains budgets. Intercalez les échéances politiques que vous souhaitez et remixez tout ça pour voir.
Simple exercice de style ? Peut-être. Mais, eh…

Le titre de ce billet est emprunté à un célèbre article de Sargent & Wallace.

14 Commentaires

  1. Juste une remarque, sans me prononcer sur le fond. Votre petit histoire prend un tour inutilement catastrophique. Si l’Etat augmente le Smic net, sans toucher au coût du travail au Smic, grâce à une baisse des charges, et que, pour cela, il doit augmenter les impôts, il les augmente pour tous, et non pour les seuls smicards. Il peut également le financer par endettement -ce qui consiste à reporter les impôts dans le temps. In fine, cela consiste à fiscaliser les dépenses de protections sociales (à les financer grâce à l’impôt et non grâce aux cotisations sociales). Or, il y a consensus, ce me semble, pour dire que c’est une bonne chose, en particulier pour les bas salaires.

    Réponse de Stéphane Ménia
    Je n’a pas dit que seuls les smicards paieraient des impôts, j’ai parlé des « ménages ». Quant à l’endettement, vous pouvez, évidemment. Mais si vous créez un déficit annuel constant (et récurrent) égal au manque-à-gagner des allègements de charges, votre endettement va être très sympa au bout d’un moment. Même moi, qui ne suis pas un intégriste de la dette publique, je n’y vois rien de bon. Et, comme vous le dites, tout cela finira par une hausse des impôts. Ce que je voulais simplement dire, c’est que la charge d’une hausse du SMIC n’ira pas forcément aux entreprises.

  2. "Augmenter le SMIC maintenant, alors qu’on ne sait toujours pas réellement quels en sont les effets structurels en France, c’est prendre le risque d’accroître le chômage structurel à un moment assez peu opportun. "

    On ne s’est pas encombré de précautions avant de se porter précipitemment caution pour les banques nécessiteuses, malgré des conséquences structurelles au moins aussi importantes et guère mieux connues.

    Tant qu’à jouer aux apprentis-sorciers, autant faire en sorte que chacun en touche sa part.

    Réponse de Stéphane Ménia
    Oui, enfin, sauf que là, ceux qui sont supposés être soutenus risquent, dans ma petite histoire, de se faire enfler en définitive ; ce qui n’était guère le cas des banques…

  3. Bonsoir.

    Ayant moi aussi réfléchi à la question du pouvoir d’achat, je me demandais s’il ne serait pas pertinent de baisser certaines cotisations sociales salariales? Cette mesure serait neutre pour les entreprises. Vous me direz : et la Sécu? Pour éviter de creuser encore plus le déficit, je supprimerai en contrepartie la loi TEPA, le bouclier fiscal et je réforme l’impôt sur le revenu pour qu’il redevienne progressif.
    Qu’en pensez vous?

  4. Votre commentaire est en effet pertinent.

    Ceci dit, le principe même du capitalisme est que c’est toujours à chaque instant une partie de la société qui paie de son labeur, le plus souvent contraint, pour les autres.

    Alors, tant qu’à être contraint au labeur pour vivre et en passant nourrir tous les autres, autant toucher plus, sans trop s’inquiéter du risque d’échapper plus rapidement au labeur qu’en étant payé moins.

  5. Juste trois remarques:

    1. Ce truc du partage de la valeur ajouté est, du moins en France, un canard. Le point de départ utilisé pour dire que la part du travail dans le partage de la valeur ajouté a baisse scandaleusement est 1982. A cette date, apres 15 ans de pouvoir giscardo-pompidolien, les entreprises Françaises étaient en banqueroute complète et ont du être recapitalisées par le contribuable après leur nationalisation (il semble que les socialistes ne s’y attendaient pas) comme de vulgaires banques.
    Ce point de départ (75/25), comme le soulignait d’ailleurs Piketty dans l’un de ses ouvrages est anormal, et c’est la situation actuelle (65/35)qui est normale. Je voudrais souligner que les 35 de VA attribués aux entreprises correspondent environ a 5 ou 6% de profits réels, le reste tant investissement, remboursement de dette et impôts.

    2. Par contre la part des entreprises financières dans le partage de la VA était anormal. Après la crise actuelle je présume que cette part va significativement diminuer. Il me semble probable que des 2008 et certainement 2009 le partage de la VA va être modifié de manière significative. Je suggère d’attendre et voir avant de crier a l’esclavagisme.

    3. Ces histoires d’augmentation de salaire nécessaires sont gonflantes. Si le partage de la VA est a sa moyenne historique, c’est qu’il n’y a pas de problème de salaires.
    Par contre il y a surement un problème de "tax wedge" car la différence entre le super brut et le net n’a jamais été aussi importante. Ce que cela veut dire c’est que les Français, volontairement ou non, échangent du pouvoir d’achat aujourd’hui pour du pouvoir d’achat demain – théoriquement, par le biais d’une retraite précoce a laquelle ils semblent très attachés (en fait, ils contribuent aujourd’hui pour la retraite des autres aujourd’hui, eux ils accumulent des promesses). Il serait possible de redistribuer (environ) 6,5% de PIB en pouvoir d’achat simplement en remontant la retraite a 65 ans avec les même conditions pour tous.
    Tout ceci est un choix de vie. Moins de travail, plus de loisir, moins de richesse ou l’inverse.

    Faire croire que l’on peut avoir le beurre et l’argent du beurre est un conte de fée.

    Il me semble que l’on se concentre surtout sur des problèmes redistributifs (plus de SMIC contre plus d’impôt ou d’inflation par exemple) plutôt que sur des choix de vie fondamentaux.

    La question me semble plutôt de savoir si les Français veulent travailler plus pour gagner plus ou aller plus longtemps a la pêche. Actuellement nous allons a la pêche, mais nous voulons toujours du matériel de luxe.

  6. Je me demande pourquoi avons-nous autant de divergences sur la statistique de la VA. je regarde "L’économie Française 2009" (OFCE), la courbe sur le partage de la VA, je constate qu’on est en dessous de 60% pour les salaires depuis la seconde moitiée des années 90. Ce qui me semble anormalement long et surtout bas par rapport à cette moyenne historique de 2/3 pour les salaires et 1/3 pour les profits. Je jette donc un coup d’oeil sur l’ouvrage de Piketty, "L’économie des Inégalités", ce partage est relativement stable avec un maginifique tableau qui nous donne les chiffres jusqu’aux années 20 avec un minimum pour les salaires de 62.2% de la VA en 1950.
    Et, on nous dit que tout est normal, que les salaires sont dans leur moyenne. Je rêve ! qui a raison ?

    NB : je tiens aussi à noter que les cotisations patronales sont incluses dans les salaires pour caluler sa part dans la VA.

  7. @Quentin

    Parceque en plus de la VA des salaires et de l’EBE (la VA du capital) il ya d’autres éléments qui représentent environ une douzaine de points de VA.

    Il me semble également que suivant la façon dont l’on traite le revenu mixte, le partage de la VA varie.

    Personnellement je regarde les statistiques de l’INSEE par exemple (http://www.insee.fr/fr/themes/ta... , je prends uniquement l’EBE et les salaires et je fait le rapport.

    De 1990 a 2007 le rapport est constant autour de 65/35 plus ou moins un pouyieme. Cela peut varier dans un sens ou dans l’autre de 1 a 1,5 point environ tous les ans.

    Si l’on regarde les séries longues de l’INSEE le % de VA du travail est exactement le même qu’il y a 20 ans. Le résultat rapide de la politique socialiste de désinflation compétitive a partir de 1983. Je pense que le PS en 1982 a eu un crash course en économie de marché. C’est dommage qu’il l’ait oublié. Le plus notable est surtout l’extinction des entreprises individuelles.

    Quand aux cotisations patronales c’est du salaire, sauf qu’on fait croire aux salariés que ce ne sont pas eux qui payent.

    @Bruno (je fais un groupé sinon je vais me faire jeter)

    Dire qu’il faut reformer l’IR pour qu’il redevienne progressif montre tout simplement que l’on ne le paye pas.

    Outre le fait que en France, contrairement aux pays sérieux, l’IR n’est pas réellement un moyen de financement des projets collectifs, mais un outil marketing a usage populiste (comme l’ISF), l’IR est hyper progressif.

    Si je me réfère toujours a Piketty, 50% des Français n’y sont pas assujettis, 40% payent environ 30% du montant, 8% payent environ 20% et les 2 derniers % en payent 50%.

    On peut dire sans exagération que en France l’IR n’est payé que par 2% des Français, quelques autres versent un denier du culte en boutons de culottes. Si je me réfère au modèle Danois, je crois savoir que 40% des Danois payent l’IR au taux maxi, c.a.d 65%. C’est cela que vous appelez de vos vœux?

    C’est vraiment dommage qu’il n’y ait pas une rubrique données de base sur ce blog par ailleurs excellent et gratuit.

  8. @ Merlin,
    j’ai vu tes statistiques. Elles comportent un biais. L’Insee parle des revenus mixtes qui correspondent à la rémunération du capital et du travail des associés ou membres de la famille de l’entrepreneur dans les entreprises indisviduelles. Le problème est qu’une entreprise individuelle est une entreprise qui n’a pas de personnalité juridique propre si ce n’est celui de son propriétaire. Ca ne veut pas dire que ces entreprises individuelles n’ont pas de salariés (un commerçant et un vendeur, une profession libérale, et ses assistants, secrétaires etc…). Malheureusement le salaire de ces salariés sont comprises dans l’ensemble des rémunérations. j’en déduis que ton numérateur est surévalué.
    Enfin, tu notera que les statistiques de l’OFCE sont corrigées de la non salarisation.
    http://www.noelshack.com/uploads...
    http://www.noelshack.com/uploads...

  9. @Quentin

    Ce ne sont pas mes statistiques, ce sont celles de l’INSEE.

    Deux remarques puisque nous sommes entre amateurs de chiffres :

    1. Sur les 2900m d’entreprises en France (source INSEE), la moitié (1450) sont des entreprises individuelles. Et 1750 ont tout simplement zéro salariés; on peut donc présumer que 98 ou 99% des entreprises individuelles ont zéro salariés.
    Je ne doute pas que quelques dizaines de millier d’entreprises individuelles puissent avoir des salariés, mais au niveau du calcul a la grosse louche comme 65/35 l’impact est du 2e ordre. Dans le même genre on peut se demander ou sont les salaires des patrons du CAC40 ainsi que la manière dont sont comptabilisés mes stock-options.

    2. J’ignore comment l’OFCE effectue sa correction de non salarisation (la femme du commerçant?) ni ce que cela veux dire d’ailleurs (mais j’aimerais savoir).
    Leur courbe corrigée ne correspond pas a ce qui peux se déduire des stats de l’INSEE. Je me méfie des toutouilles d’ajustement surtout lorsque les données de base sont peu claires. Les chiffres bruts de l’INSEE montrent un bien plus grande stabilité.

    Ce que je retiens, c’est que depuis 1988 les chiffres de l’INSEE (y compris revenus mixtes) ne montrent aucune évolution ni favorable ni défavorable au travail.

  10. Il faut surtout retenir que si les résultats sont différents selon l’organisme. Il y a un problème qui met en cause l’un des deux organismes. Peut-on se fier à l’Insee ?, L’Insee est-il indépendant du pouvoir ? (+0.1% de croissance au 3e trimestre 2008 par exemple !). Maintenant, l’OFCE et l’OCDE (puisque c’est la source citée) seraient moins fiables, sont-ils le repère d’affreux manipulateurs ?.
    En tous les cas, il faut avoir conscicence que ton diagnostic et mon diagnostic peuvent changer radicalement. Et, je ne parle pas des implications au niveau de la politique économique à mettre en oeuvre.

  11. Désolé mais encore deux thunes dans le bastringues:

    1. Une série d’articles récents dans Libé.

    http://www.liberation.fr/economi...

    2. Je te conseille également de consulter:

    "Les Économies de l’Europe Occidentale"
    JM Jeanneney (prédécesseur de Fitoussi a l’OFCE)

    aux Publication de l’OFCE

    pages 304 et 305 qui montrent la même stabilité (mais avec des chiffres différents issus de l’OCDE).

    Quand a l’argument INSEE a la botte du pouvoir, cela me rappelle ma folle jeunesse quand je grandissait dans la "banlieue rouge". Même ATTAC ne le fait pas.

    L’ argument du vol des 10% au profit du "Capital" est répété a satiété par la gauche qui ne souhaite pas gouverner ou par celle qui lorsqu’elle gouverne fait l’inverse de ce qu’elle a dit dans l’opposition.

    D’une façon générale je m’en foutrais complètement si les mauvais diagnostics ne généraient pas de mauvais traitements. Pour un médecin ce serait une cause de radiation. Pour un politique de deuxième ordre c’est apparemment une façon de maintenir un fonds de commerce.

    De la même façon parler de pouvoir d’achat des salaires alors que les salaires ne représentent qu’a peine 54% du revenu des Français et oublier les prix et l’absence de compétition au niveau de l’offre me parait conduire inévitablement a des politiques mal dirigées et a la désillusion du corps social.

    Ces arguments débiles sont plus qu’une erreur. Une faute.

    On pourrait espérer que des offres politiques de "gauche" et de "droite" pourraient exister et se différencier sur autre chose que du Besancenotisme primaire.

  12. @ Merlin
    juste trois choses :
    1) les articles de Libé se basent sur l’INSEE. Personnellement, je ne vois pas pourquoi un organisme serait meilleur qu’un autre. J’aurais plutôt tendance à pencher pour l’OFCE car il retraite le problème du non salariat. Alors qu’on ne peut faire que des hypothèses pour calculer les chiffres via le tableau de l’INSEE.
    2) Tout le monde est d’accord sur la stabilité du partage de la VA: Le problème, c’est sur quel niveau ? 60% ou 65%, ça fait quand même 5% de VA, presque 10% d’écart pour les salaires.
    3)On ne peut pas balayer d’un revers de main, l’importance des Entreprises Individuelles. La rémunération des salariés intègre les salariés dans les entreprises individuelles et pour faire tes calculs, tu enlèves l’EBE correspondant finalement à l’EBE des Entreprises Individuelles (revenus mixtes). Juste deux chiffres récoltés ici ou là :
    – 80% des entreprises de 1 à 5 salariés sont des Entreprises Individuelles
    – Quand on regarde les salariés inscrits à l’Unedic selon la taille de l’établissement, les établissements de 1 à 9 salariés représentent 24% de l’emploi total. Dans un autre document (enquête emploi UNEDIC), les établissements de 1 à 4 salariés représenteraient 12%. Même si un établissement n’est pas une entreprise, c’est probablement plus vrai pour les petites structures.
    Enfin, les opinions politiques n’ont rien à faire dans ce débat.

  13. 5% de VA correspond a la totalité du profit.

    Une part importante en est d’ailleurs générée par le secteur financier. Cela va changer a la baisse et la marge va probablement se réduire encore.

    Le partage de la VA reste assez constant sur le long terme dans chaque pays mais varie suivant les pays. Il me semble que la part travail est plus importante en US et encore plus importante en UK (70/30 me semble t il)!

    Il est possible que dans les pays ou le cout du travail est couteux et le marché de l’emploi rigide la substitution par du capital est plus élevée et nécessite donc une rémunération supplémentaire.

    Enfin a ma connaissance la seule source de données statistiques en France est l’INSEE. C’est la que je vais chercher les chiffres cités, allez voir vous pourrez même constater que près de 50% des artisans sont sous forme de sociétés et pas d’entreprise individuelle.

    Il me semble que l’OFCE utilise les données de l’OCDE qui doit harmoniser les données des différents pays membres suivant une toutouille que j’ignore.

    Encore une fois j’ignore ce qu’est la correction de salarisation. Je constate que sur 20 ans la part des entreprises personnelles n’a pas varié (le nombre de non salarié est d’ailleurs en train de remonter). Je suis même assez sidéré par la constance des données dans les différents composants de la VA.

    Donc depuis 20 ans maintenant il y a une stabilité quasi parfaite du partage de la VA, malgré quelques chocs "intéressants" comme les 35h, et la conclusion que j’en tire est tout simplement que les demandes conjoncturelles actuelles pour une augmentation des salaires sont sans mérites.

    En fait les salariés ont même gagné 11% de temps libre sur la période pour le même prix.

    C’est d’ailleurs peut être cela qui génère l’insatisfaction car bonjour les cadences, le stress et les accidents de travail.

  14. @ Merlin,
    on va s’arrêter là pour cette discussion car vos propres opinions sur la situation économique obscurcissent le débat. J’ai pas envie de faire des remarques sur les 35H ou le manque de flexibilité du marché du travail (y a quand même beaucoup d’usines qui fonctionnent avec 30%-40 d’emplois précaires, voire 50% !….)

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