Les lecteurs du site n’apprendront pas grand chose dans ce rebonds de Philippe Martin. Si ce n’est que ce qu’on lit ici n’est pas d’une originalité insensée.
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"branle bas de combat sur les prix"
justement, il semble qu’il y ait des promos en cours sur les huitres à Clichy sous Bois…
ok, je sors…
Je me posais une question à ce sujet : est-ce que le lecteur-type sait ce qu’il fait comme courses routinières et comment évolue son ticket de caisse au fur et à mesure du temps ?
Il me semble que la théorie prédit tel est le cas général ?
Précisément : ce point de vue comme vous dites n’est pas original puisqu’il reprend une thèse popularisée récemment par les travaux de Philippe Askénazy sur la concurrence limitée dans le secteur des biens alimentaires.
Ce point de vue est séduisant mais il n’explique pas que la hausse non général des prix (car si je comprends ce que je lis chez vous et ailleurs, ces hausses ont des influences contrastées sur l’inflation) : il explique seulement éventuellement un niveau élevé de prix.
A moins de lire ce point ce vue dans une perspective de price setting, elle ne me convaincs pas : quel intérêt les distributeurs et les producteurs ont-ils à augmenter les prix depuis deux ans de manière si nette ? merci de vos éclairages.
Réponse de Stéphane Ménia
Le problème est toujours le même : quand la croissance est là, quand votre revenu augmente plus que les prix, quand vous êtes optimiste, vous avez moins de mal à accepter les rentes et les décimales de PIB potentiel perdues.