Intéressant article d’Hal Varian dans le NY Times sur les liens entre profits des firmes et (faible) protection de la propriété intellectuelle dans l’industrie de la mode.
- Dysfonctionnements - 21 décembre 2024
- Sur le passeport vaccinal - 18 mai 2021
- Laissez le temps de travail en paix - 19 mai 2020
- Élinor Ostrom, le Covid-19 et le déconfinement - 16 mai 2020
- Ne tuons pas l’enseignement à distance. Optimisons-le - 15 mai 2020
- Quelques commentaires sur les évaluations à l’arrache des systèmes de santé en pleine épidémie - 9 mai 2020
- Du bon usage du supposé dilemme santé vs économie - 9 mai 2020
- Le problème avec la courbe. Édition Covid-19 - 4 mai 2020
- Reprise d’activité - 21 avril 2020
- Problème corrigé sur les notes de lecture - 6 février 2020
C’est moi ou le parallèle avec l’industrie informatique
saute aux yeux ? Il n’est pas forcément intéressant de
copier directement une fonctionnalité pour l’intégrer dans
votre logiciel, puisque le temps que vous le fassiez, le
concurrent aura eu le temps d’intégrer une autre
fonctionnalité et votre copie sera quand même démodé.
Mais la capacité de quand même répliquer avec un décalage
les meilleures innovations stimule la créativité de
l’industrie. La menace du brevet logiciel, c’est de
stériliser la création dans les domaines couverts pendant
20 ans sous le contrôle de juristes.
Le contrôle du code source par le droit d’auteur parait
cependant nécessaire puisqu’il empêche l’intégration
quasi-instantanée des innovations et assure donc une
protection efficace durant quelques mois ou années, ce qui
est beaucoup plus adapté dans cette industrie qu’une durée
de 20 ans.