Piketty et le paradoxe du choix

La chronique de T. Piketty, lundi dernier dans Libération, était consacrée à la concurrence scolaire. Comme toujours, un article intéressant et bien écrit, mettant en évidence coûts et avantages de la mise en concurrence des établissements scolaires du primaire et du secondaire; l’auteur en conclut que les avantages sont limités, alors que les coûts, notamment pour les écoles défavorisées, pourraient être élevés. Il déplore surtout que le débat se focalise sur un enseignement primaire et secondaire qui ne se porte pas si mal, au lieu de se concentrer sur la nécessité de réformes des structures “soviétoïdes” et des relations “infantilisantes et bureaucratiques entre Etat et établissements” dans l’enseignement supérieur, domaine où l’on pourrait bénéficier de gains conséquents. Cet article pose toutefois quelques questions.

Pour expliquer que la concurrence en matière d’établissements primaires et secondaires n’apporterait pas grand-chose, Piketty utilise un argument centré sur la diversité potentielle : Lorsqu’il s’agit de produire un bien ou un service qui peut et doit prendre une multitude de formes, de façon à s’adapter à l’infinie diversité des goûts et besoins des clients et usagers, alors la compétition entre des producteurs libres et responsables est la seule façon d’obtenir le résultat souhaité, écrit-il; Inversement, lorsque le bien ou service produit est relativement homogène et uniforme, alors les vertus de la concurrence sont limitées. Piketty constate alors que dans l’enseignement primaire et secondaire, dès lors que l’Etat a défini un programme unique, les marges de différenciation sont limitées; par ailleurs, elle peut conduire à des innovations pédagogiques peu satisfaisantes; au total, cela ne permet pas des gains d’efficacité pédagogique considérables.

Une chronique de presse grand public a ses contraintes de briéveté, mais exprimé de cette façon, l’argument de Piketty peut, et doit surprendre. Hier, je suis allé à mon hypermarché habituel, et je me suis amusé (on a les distractions qu’on peut les jours de fortes pluies…) à compter le nombre de références du rayon dentifrices. Lorsque je me suis arrêté, j’en étais à plus de 100 références différentes. Non loin de ce rayon, c’etait celui des vins; là, le nombre de références était largement supérieur à 100; on pourrait en dire autant des eaux en bouteille, des shampooings, des lames de rasoir, en bref, pour chaque type de produit présent dans cet hypermarché. Or dans le même temps ces produits sont extrêmement standardisés; il existe des réglementations extrêmement contraignantes pour la définition de chacun de ces produits. La différence de performance entre chacun d’eux est de ce fait assez réduite. Après tout, les points de différenciation entre un bordeaux et un bourgogne sont infiniment moins nombreux que les points communs entre ces deux produits. Pourtant, je ne connais pas grand-monde qui dirait que ces deux produits sont identiques et que la présence des deux dans un linéaire d’hypermarché n’apporte que peu d’avantages aux consommateurs.

C’est une caractéristique de la vie moderne : pour la satisfaction de chaque besoin, il existe une profusion de produits, issus de différenciation multiple à partir d’une base commune le plus souvent précisée par la législation. Cette diversité permet à chacun de trouver avec une précision inégalable le type de produits qui lui convient. Mais cette diversité disparaît dès que l’on arrive à la production publique, notamment en matière d’enseignement. Ce qui amène à une question assez simple : comment se fait-il que je puisse choisir, pour me brosser les dents, entre des dizaines de types de brosses, de dentifrices, différents; et qu’en matière scolaire, activité extrêmement importante, mes choix soient aussi limités? Comment peut-on le justifier?

Car l’argument de la diversité qui n’apporte pas beaucoup d’avantages pour un produit standardisé ne tient guère. D’abord parce qu’on peut se demander dans ce cas pourquoi on n’a pas, comme dans les systèmes “soviétoïdes”, pour reprendre l’heureuse expression de Piketty, qu’un seul type de dentifrice disponible. Mais surtout parce que cette différenciation existe, et qu’elle fait l’objet d’une demande forte. Par exemple, il y a quelques mois, France 2 diffusait une remarquable série de reportages sur l’enseignement, montrant la différence entre une école primaire inspirée de la pédagogie Freinet, une école primaire “classique”, le collège du lycée militaire d’Autun, et une école Montessori à Paris. Non seulement les différences pédagogiques entre ces établissements (qui pourtant suivent tous les mêmes programmes) étaient évidentes; mais en plus, ce programme suscitait alors une polémique particulièrement virulente, traduite par exemple lors de l’arrêt sur images qui lui était consacré. Sur le blog de Jean-Paul Brighelli, les imprécations volent bas (France 2 y est traitée de télévision digne de la “Roumanie de Ceaucescu” pour avoir diffusé ce reportage un peu trop favorable à la pédagogie “moderne”); et le post consacré à cette émission suscite 480 commentaires; ce qui n’est pas exceptionnel, chaque post de ce blog suscitant à peu près autant de réactions enflammées. En matière éducative, les différents points de vue sont tellement arrêtés et irréconciliables que la seule façon de satisfaire le plus grand nombre est la multiplicité des techniques éducatives, même dans le cadre d’objectifs et de caractéristiques normalisées.

En somme, non seulement les différences pédagogiques, à programmes identiques, sont potentiellement conséquentes; mais en plus, il y a une très forte demande sociale pour beaucoup de différenciation en matière éducative. On pourrait rétorquer à Piketty que c’est au contraire parce qu’il n’y a pas assez de différenciation entre les établissements que les possibilités de variété semblent faibles; qu’on ouvre la possibilité du choix – dans un cadre réglementé – et on aura autant de variété de modes éducatifs qu’on a de sortes de vins, avec les avantages qui en découlent pour la satisfaction des besoins nombreux et diversifiés des utilisateurs du système éducatif.

Est-ce pourtant si certain? Il est en effet possible de réinterpréter l’argument de Piketty, en considérant que la multiplicité des choix offerts aux consommateurs n’est pas forcément une bonne chose. C’est l’argument invoqué par Barry Schwarz dans un récent et remarquable livre, intitulé “Le paradoxe du choix” (on trouvera une bonne chronique en anglais de ce livre ici). L’idée est la suivante : La multiplicité des choix permet certes, potentiellement, au consommateur de trouver des produits qui satisfont beaucoup plus précisément ses besoins personnels. Mais dans le même temps, elle génère pour celui-ci beaucoup d’inconvénients. Il faut se livrer à un gros effort de recherche d’information sur tous ces produits, pour trouver le produit le plus satisfaisant; par ailleurs, la multiplicité des caractéristiques s’accompagne de choix d’opportunité de plus en plus complexes. Dès lors que la confiture se présente à diverses proportions de sucre et de fruit, sous divers conditionnements, le choix devient extrêmement complexe. Dois-je acheter la confiture de fraises du Languedoc allégée en sucre conditionnée en pot de 250 grammes, ou la confiture de fraises du Roussillon “agriculture raisonnée” conditionnée en pot de 300 grammes? Quelle valeur vais-je accorder à “l’agriculture raisonnée” et au fait qu’avec des pots plus gros, je devrai renouveller mes stocks moins souvent? La multiplicité des dimensions des propriétés des produits conduit à un nombre exponentiel de coûts d’opportunité à calculer. Ce nombre de choix est tellement grand que nous risquons de nous retrouver comme l’âne de Buridan, face à un seau de céréales et un seau d’eau, qui ne parvient pas à savoir s’il a plus faim que soif, et périt d’inanition au milieu de sa nourriture. A l’appui de cela, l’auteur se réfère par exemple à des études dans lesquelles on donne à goûter des confitures à des clients dans des hypermarchés; lorsque le nombre de confitures goûtées est réduit (6 par exemple), les consommateurs testés achètent plus de confiture; lorsque leur nombre est élevé, les consommateurs achètent moins de confiture qu’un client standard.

Par ailleurs, se pose la question de la façon dont nous effectuons concrètement nos calculs d’opportunité; A l’aide de divers travaux en psychologie (dont notamment les inévitables Kahnemann et Tversky) l’auteur montre que pour effectuer nos choix, nous imaginons un produit fictif présentant toutes les caractéristiques positives possibles (sans réaliser donc que l’optimisation exige souvent de renoncer à certaines propriétés pour en avoir d’autres); Qu’ensuite, après achat, nous comparons ce que nous avons avec cette perfection potentielle. L’auteur montre même que dans nos sociétés d’individus autonomes, les choix de consommation ne sont pas les seuls concernés; nous avons aussi beaucoup plus de latitudes pour choisir nos conjoints, nos lieux de résidence, de vacances, nos styles de vie, etc. Or lorsqu’on construit l’image d’un idéal théorique présentant tous les avantages possibles, et que l’on compare avec ce que l’on a effectivement, on est inéluctablement déçu. Si j’ai le choix entre vacances à la mer et vacances à la montagne, que finalement je vais à la mer; il y a toute une série de choses que je ne pourrai pas faire. Ce que montrent les psychologues, c’est que lorsque nous comparons une situation hypothétique à la réalité, la situation hypothétique est embellie; je vais donc penser à toutes ces randonnées en montagne que je ne peux pas faire puisque je suis à la mer, sans penser que si j’avais été à la montagne, j’aurais été privé de nombreuses baignades. Je vais donc concevoir des regrets; et plus le nombre de possibilité qui m’est offert est grand, plus ma déception par rapport au choix que j’ai finalement effectué seront intenses.

Et en matière scolaire, il est fort probable que nous soyons dans cette situation. En imaginant la diversité et le choix scolaire, nous imaginons qu’il existe quelque part l’école idéale qui satisferait exactement nos besoins. Nous oublions qu’il n’y a pas de repas gratuit, et qu’un ensemble de propriétés a nécessairement son revers. Un enseignement autoritaire, tendance troisième république, a des avantages; mais on oublie trop souvent qu’il s’accompagne d’un apprentissage qui s’apparente rapidement au bourrage de crâne, décrit remarquablement par Louis Pergaud. Et ceux qui reprochent aux pédagogies plus “modernes” de négliger les savoirs structurés n’ont pas tort non plus. C’est ce qui était frappant d’ailleurs dans le reportage de France 2 : en le voyant, on comprenait à quel point chaque type d’apprentissage présente des avantages et des inconvénients, et on se surprenait à rêver de l’école idéale qui incluerait tout cela – un idéal qui ne peut exister. Il faut se méfier des rêves, car parfois ils se réalisent; on se rend compte alors que la réalité ne ressemble jamais à un rêve. Et ceux qui s’imaginent que la liberté de choix scolaire leur permettrait d’avoir l’enseignement idéal sont probablement pour une bonne part victimes de cette illusion.

Est-ce pour autant une raison de renoncer à l’extension des choix des individus en matière scolaire? Pas forcément. Qu’il y ait des désavantages à la multiplicité des choix n’a pas pour conséquence logique de penser que la limitation des choix est la seule solution possible. Barry Schwarz rappelle que l’esprit humain peut mettre en oeuvre de nombreuses heuristiques pour éviter d’être géné par les choix qu’il a à faire, ou pour se contraindre à limiter ses options. Thomas Schelling a décrit de nombreux mécanismes de ce type. Certains ont aussi imaginé la possibilité d’un “paternalisme libéral” : par défaut, l’autorité publique assigne un choix aux gens; ceux-ci ont ensuite la liberté de choisir autre chose, ou non. On peut penser qu’alors, ils ne décideront de changer que lorsqu’exercer cette liberté de choix leur apporte un avantage clair. Il serait tout à fait possible de procéder de cette façon en matière scolaire : par défaut, on se retrouve dans l’établissement prévu par la carte scolaire; si on le souhaite, on peut aller ailleurs en remplissant un dossier. Il ne faut pas oublier que contrairement à l’image médiatique (et le résultat d’une distorsion liée aux spécificités de la région parisienne et de certaines grandes villes) les établissements scolaires ne sont pas soit des bouges ignobles remplis de graines de délinquants, soit le lycée Henri 4 : L’essentiel des établissements scolaires en France est remarquablement banal, avec des bons et des mauvais élèves.

Comme le rappelait Antoine sur Optimum, l’argument contre la carte scolaire est déontologique avant d’être conséquentialiste; c’est parce que la liberté scolaire est une liberté importante, à laquelle les gens sont attachés, qu’elle est souhaitable, plus que pour la question de l’efficacité supplémentaire qu’elle apporterai; de la même façon qu’on trouverait aberrante la décision d’un planificateur public limitant le nombre de références de dentifrices à 10 par hypermarché, sous prétexte que cela prend de la place en rayon sans avantage décisif pour la santé publique. Les éventuels inconvénients de cette liberté de choix (comme la question décrite par Piketty des moyens des établissements défavorisés) peuvent se résoudre sans aller à l’encontre de cette liberté (par exemple par des moyens accrus).

Un dernier point : je m’interroge sur la tendance des économistes, mais aussi d’une bonne part de la classe intellectuelle, à se concentrer sur les dysfonctionnements de l’enseignement supérieur et de la recherche. Que ces inconvénients existent, certainement; mais il ne faut pas oublier que chercheurs et intellectuels sont naturellement amenés à s’imaginer que ces problèmes sont primordiaux, parce que pour eux, ils sont saillants : vivant sans arrêt entre chercheurs et dans le supérieur, ces problèmes se posent pour eux avec une très grande acuité. Qu’en est-il de la société française? On oublie un peu vite que la diversité existe et est importante pour celui qui souhaite aller vers l’enseignement supérieur; classes préparatoires et grandes écoles, IUTs et BTS, très grande diversité des universités. Que les universitaires déplorent les disparités de moyens entre ces différents types d’établissement, c’est compréhensible; pour la population, qui peut choisir d’aller suivre un enseignement supérieur avec plus ou moins de moyens, plus ou moins sélectif, ce problème n’est pas si important. Il ne faut pas confondre saillance d’un problème et réalité de ce problème.

Edit : Hugues s’intéresse aussi à la question.

Alexandre Delaigue

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5 Commentaires

  1. Il est par ailleurs étonnant qu’un universitaire aussi réputé que Piketty se risque à écrire "Qu’à partir du moment où la collectivité nationale a convenu du programme de connaissances que tous les enfants doivent acquérir, les marges de différentiation sont réduites.". Je m’étonne de voir un économiste de son niveau prétende que des finalités identiques ne peuvent être atteintes que par des moyens suffisamment peu différents pour que l’idée même d’offrir un choix de méthode soit sans intérêt.

  2. Merci pour cette éclairante synthèse.
    Ce qui m’a également choqué dans l’article de Piketty, c’est sa focalisation sur le supérieur (très bien expliquée dans votre dernier paragraphe).
    En effet, l’échec scolaire a des conséquences redoutables et se construit surtout dans le primaire.
    Or la concurrence dans l’enseignement primaire, associée à d’autres pratiques et sous certaines conditions, peut donner des résultats infiniment supérieurs au modèle "soviétoïde".
    Verel a écrit sur ce sujet une note qui me semble être un bon point de départ.
    verel.over-blog.com/artic…

  3. Pour avoir mis les pieds à l’université, des deux cotés de la barrière, votre conclusion niant l’énormité des dysfonctionnements m’interpelle. Je crois que Picketty a raison de pointer du doigt un véritable enjeu de long terme, qui dépasse de très loin celui de la carte scolaire.

  4. William : plusieurs choses. Je ne nie pas l’existence de dysfonctionnements dans l’université; je constate simplement que parmi les multiples choses qui pourraient être améliorées dans l’économie française, les économistes et tous les intellectuels seront naturellement portés à évoquer ces dysfonctionnements-là, parce qu’ils leur sont évidents; Mais c’est le problème de l’ivrogne qui cherche sa clé sous le lampadaire parce que c’est là qu’il y a de la lumière. Il se peut fort bien qu’il y ait d’autres problèmes plus prioritaires.
    Par ailleurs, on parle abusivement de problèmes de l’enseignement supérieur; il vaudrait mieux parler d’une université qui fonctionne mal, à côté de structures (grandes écoles, IUT) qui fonctionnent plutôt bien. D’ailleurs même entre les universités il y a des écarts considérables; pour ne parler que de ce que je cotoie, dans une ville comme Rennes il y a Rennes 1 qui fonctionne très bien, et Rennes 2 qui se porte beaucoup plus mal. Donc plutôt que de tenir un discours catastrophiste global sur l’enseignement supérieur, il faut constater que du point de vue de l’utilisateur, il n’est pas si difficile de trouver des formations convenables.
    J’ajouterais que les dysfonctionnements de l’université en France sont tout sauf une nouveauté : ils datent au bas mot de l’époque ou François 1er a créé le collège de France pour contourner les sorbonnards; et plus tard de Napoléon créant les grandes écoles.
    On nous explique qu’aujourd’hui, c’est différent, car on entre dans "l’économie de la connaissance": je veux bien accepter l’argument, mais je constate que dans une économie de la connaissance, ce n’est pas la connaissance qui est rare, qui permet donc de créer un moyen d’obtenir des revenus durables. A trop se focaliser sur les USA, on en finit par oublier que l’Europe n’a pas forcément vocation à être un leader technologique… Et qu’il n’y a là aucun drame, au contraire.

  5. Le supérieur en France a moult problèmes et manque de moyens par étudiant, mais à condition d’inclure dans l’effectif les nombreux bacheliers qui s’inscrivent pour bénéficier de la SécSoc étudiante, sans intention d’y étudier – et que les Universités sont incitées à tolérer, justement pour faire de l’effectif donc des crédits.

    Le problème français n°1 dans le supérieur est donc, me semble-t-il, surtout dans la mauvaise prise en charge de cette masse de bacheliers flottants, refusés en prépa/IUT/BTS et inscrits en DEUG1 par défaut.

    Dans les comparaisons internationales, il me semble que la partie de l’EN dont les résultats sont les plus médiocres, est le collège (le fameux collège "unique", mais qui n’est, je crois, pas plus "unique" que dans les autres pays sauf l’Allemagne).

    Y a-t-il intérêt à "mettre en concurrence les collèges" ? La question posée sur "l’information du consommateur" (le parent qui doit choisir) est cruciale. De quelle information dispose un parent pour choisir le collège de son enfant ? J’en vois trois types :
    1) "l’incidentologie", la réputation d’ordre ou de désordre, l’allure des collégiens à la sortie de l’établissement ;
    2) les résultats au brevet, les orientations en seconde, bref le niveau moyen des élèves qui en sortent ;
    3) si on connaît des profs qui y enseignent, la qualité de l’équipe pédagogique.

    Pour ce que je vois autour de moi, l’information est souvent manquante sur la qualité de l’équipe pédagogique ; l’incidentologie est également mal connue (on colporte de vieilles anecdotes, ou on ignore des déviances constantes, simplement parce le monde des adultes et celui des enfants ou ados communiquent peu ou mal) ; quant au niveau moyen de sortie, c’est un indicateur très éloigné de celui qui serait utile à la famille, à savoir la progression de niveau entre entrée et sortie, pour un élève donné.

    Au fond, la première attente des parents me semble être que le collège le plus près de chez eux soit un bon collège (et non de disposer de la liberté de choix entre collèges). La "mise en concurrence" n’aurait à mon avis d’intérêt que si elle *unifiait* (et non dispersait) le niveau et la qualité des établissements – au sens de "réduire le risque qu’un collège ne marche pas bien".

    Bon, alors comment y parvenir … euh …

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