8 Commentaires

  1. Vous refuseriez un repas gratuit qui ne l’est pas ?

    Ah, oui, c’est vrai qu’il ne l’est pas. Compte tenu des frais de déplacement, des lourdeurs (relatives) du voyage et de la perspective de devoir croiser JM Sylvestre et lui dire « J’aime beaucoup ce que vous faites. », c’est lourd, c’est sûr… Je préfère une bonne table à côté de chez moi. Bon, et puis, le Sénat, c’est aussi moi qui le finance. A la limite, sur ce point, je serais rentré dans mes frais.

  2. Le repas était très bon, malgré le fait de servir un vin rouge, par ailleurs excellentissime, sur des noix de Saint-Jacques.

    Sinon, le débat a été un peu court, et m’a laissé une impression très mitigée. J’ai en effet demandé à Berrebi et Aglietta ce qu’ils avaient à répondre aux argument de Thesmar et Landier concernant l’efficacité des mécanismes de marché (voir la note concernant *Le Grand méchant marché* sur le présent site). Aglietta n’a répondu que « regardez autour de vous », ce qui est franchement indigne et de la circonstance, et de la question. Dockès s’en est mieux tiré.

    Sinon, Alexandre est un remarquable voisin de table.

    Alexandre a toutes les qualités pour faire un excellent voisin de table. Il en est une que j’apprécie beaucoup : il ne refuse jamais qu’on remplisse son verre. Ce n’est pas si fréquent ! Sinon, pour le débat, eh bien, que dire ? Rien, sinon on va m’accuser d’envier ceux qui ont goûté aux noix de la République…

  3. [Désolée, je suis allée sur le forum, mais visiblement, c’est ici que ça se passe]
    Mathieu P., je suis d’accord avec vous, des noix de Saint-Jacques (en entrée ou en plat principal ?) avec du vin rouge, c’est une faute de goût. Personnellement, je servirais avec un Billecart-Salmon rosé. Quant au reste, je vous l’avais dit, Pierre Dockès, vous finirez par y venir…
    PS. pour Econoclaste-sm : je ne qualifierai jamais de convive de qualité un commensal ne refusant jamais qu’on remplisse son verre. Lorsque la bienséance le permet, je choisis toujours comme voisin de table un quaker, un mormon, ou un atrabilaire. Question d’allocation des ressources rares…

    Il suffit d’avoir deux de ces individus aux frontières de l’ensemble formé par Alexandre et moi-même et on a au moins un optimum de second rang…

  4. @Gizmo : oui, il faudrait peut-être passer chez Jojo pour ce type de discussion (et mon repas de midi me permet de passer l’alcootest). Donc les Saint-Jacques étaient en entrée. Quant à Pierre Dockès, je vais effectivement finir par le recommander, même si je garde toutes les réserves (et plus encore à la suite de notre échange d’aujourd’hui) que j’avais à l’égard de son bouquin.

    En l’occurrence, les ressources en vin ne semblaient pas particulièrement rares…

    Ben ouai, j’étais pas là…

  5. Le repas était remarquable. Certes le chateau mazeyres 1990 n’allait pas très bien avec les saint-jacques, mais il atteignait la perfection avec la pièce de veau d’une cuisson parfaite. Le dessert était lui aussi inoubliable, et Pierre Dockès un convive charmant. Au retour, j’ai été bloqué trois heures dans le train par des étudiants en greve, ce qui m’a permis d’avaler les trois ouvrages d’affilée. Le bouquin d’Aglietta m’a donné la même impression que les réactions de l’auteur lors du repas : décevant.

  6. Tout ceci ressemble néanmoins beaucoup à un usage suboptimal de ressources rares.

    Quand aux noix de Saint-Jacques, je suppose qu’un test ADN a bien établi leur caractère de noix de Saint-Jacques véritables, par opposition à ces redoutées pétoncles immigrées imposées par Bruxelles et la mondialisation qui laminent le petit commerce français de Saint-Jacques à l’ancienne (avec de la véritable sueur de véritable apprenti français exonéré de charges sociales travaillant en véritable parc à fruits de mer breton sous de véritables embruns avec un véritable imperméable à l’ancienne remontant à avant l’invention du diabolique ciré, qui ruina les artisans tisseurs luonnais comme chacun sait)

  7. Merdalors, je vais finir par regretter d’avoir joué la diva qu’on n’achête pas avec un déjeuner, fut-on sénateur. Du mazeyres 90, c’est pas de la bibine.

    "Lorsque la bienséance le permet, je choisis toujours comme voisin de table un quaker, un mormon, ou un atrabilaire. Question d’allocation des ressources rares…
    Il suffit d’avoir deux de ces individus aux frontières de l’ensemble formé par Alexandre et moi-même et on a au moins un optimum de second rang…"

    Quand même, ces économistes, ils sont bizarres, mine de rien.

    On est à jeûn… Normal qu’on picole tant. 🙂

  8. Tiens, j’en profite pour signaler que le lien vers mon blog dans la colonne de gauche est erroné, pointant vers l’ancien site…

    Ouai, je sais, mais je suis en grève des tripotages. Cela dit, comme tu as décidé de te remettre au turbin, je vais faire un chtit effort. 😉

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