C’est de Laurence Boone, sur Telos. Grosse rigolade en finissant de le lire. Voilà la conclusion :
« Les gouvernements de la zone euro ne croient pas à une récession sévère, imminente, aussi brutale qu’aux Etats-Unis, au Royaume-Uni ou en Espagne : ont-ils tort ? »
Eh, oh ! C’est pas vous qui deviez nous le dire ?! 🙁
A part ça, l’article explique de façon assez simple pourquoi les plans de stabilisation en zone euro sont pour le moment très limités. Donc ne commencez pas à beugler comme des veaux que j’ai mal interprété l’article et tout le tralala. Second degré.
Quand des centaines de milliards d’euros de dépenses publiques dépendent de la réponse, combien faut-il payer celui qui connait la réponse pour la fournir ?
à supposer que cette réponse soit négative, combien qui a intérêt à payer un tueur à gages pour abattre celui qui serait capable de le démontrer de façon convaincante, ou, à défaut, faire peser une menace suffisamment convaincante sur celui qui pourrait parler pour qu’il se taise ?
Réponse de Stéphane Ménia
Hum, pas tout compris. Apparemment, je suis en retard. Jojo ! Tu l’avais pas dit qu’on était passé à l’heure d’hiver ! Tu m’en mets un bien tassé steplé !
Beugler est bon pour la santé…et très français. Alors un peu de respect pour les veaux que nous sommes, je vous prie.
Peut-être les gouvernements ne savent-ils pas comment dépenser efficacement cet argent ? Peut-être ont-ils en tête le calendrier électoral : on garde les dernières munitions pour avoir un impact avant une échéance électorale forte. les Européennes, c’est plié. Et trop tard. Laissons la crise s’installer, de toute manière il n’y a pas grand chose à faire tant que les actifs continuent à dégonfler. Et attaquons avant les régionales (si le rapport Balladur les maintient). De la belle politique.
Peut-être doutent-ils tout simplement de l’utilité des plans de relance ?
En même temps, et jusqu’a il y a 5 mn, je mettais l’espagne dans la zone euro.
Je crois qu’il serait plus raisonable de séparer
1> Espagne, US, UK -> crise très forte
2> France, Italie (?) -> crise moins forte, et de toute façon pas trop de marge budgétaire pour agir.
3> Allemagne -> A priori pas de crise immobilière et pas l’intention d’agir.
Réponse de Stéphane Ménia
Oui, c’est vrai qu’elle met l’Espagne à part. On dira que c’est le point aberrant…