Je voulais juste dire que j’ai vu deux spectacles de Stéphane Guillon. L’un alors qu’il était totalement inconnu (en 1996 ou 1997), d’abord. Trois ou quatre ans plus tard, quand son faux départ sur je ne sais plus quelle chaîne s’était soldé par une fin en queue de poisson. C’était très bon. Fin, ironique, drôle, humain. Pas méchant, caustique et bienveillant. Un mélange de Bedos et Palmade (de la bonne époque pour les deux) très prometteur. Et puis, j’imagine qu’il faut bouffer. Il faut faire ce que les producteurs et les publics visés attendent. J’espère que les ressources qu’il accumule à quasi contre-emploi pourront lui donner l’occasion d’opérer à nouveau dans son vrai registre. Stéphane Guillon est un mec bien et son humour est mieux servi quand il n’est pas obligé de se forcer. Je le sais, j’y étais.
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Moi j’ai envie de gifler le public de Gad Elmaleh, qui sombre dans le "syndrome Delarue" : "hey regardez-moi, je participe, chui marrant moi aussi, je gueule comme un con au fond de la salle en espérant attirer l’attention sur moi" (certes, Gad a encouragé ces débordements qui lui échappent désormais un peu, mais c’est néanmoins insupportable). Syndrome qu’on retrouve dans le pullulement bloguesque et les chroniques d’abonnés du Monde : les gens sont tous persuadés qu’ils ont des choses intéressantes à dire (alors qu’en fait non).
Ce commentaire en est la preuve :p Mais fallait bien essayer de sauver un peu la crédibilité de ce blog en faisant semblant de rattacher ce lamentable HS à un semblant de sérieux. Menfin vu le passif de l’auteur, c’est sans doute peine perdue.
Réponse de Stéphane Ménia
Toi, tu bois.
> Toi, tu bois.
C’est un constat ou un ordre ?
Réponse de Stéphane Ménia
Tssss… Avec Vil ? Au pire, une invitation circonstanciée.
Tu veux que je rappelle à tout le monde ce qui s’est passé la dernière fois que t’as essayé de boire, toi ? Pendant que Gizmo jetait allègrement des canettes écrasées de Kro sur Kirman & cie en gueulant "c’est que des pédés, l’AFSE !!"…
petite blague sur la description de la crise:
The financial crisis explained in simple terms………………………..
Heidi is the proprietor of a bar in Berlin. In order to increase sales, she decides to allow her loyal customers – most of whom are unemployed alcoholics – to drink now but pay later. She keeps track of the drinks consumed on a ledger (thereby granting the customers loans).
Word gets around and as a result increasing numbers of customers flood into Heidi’s bar.
Taking advantage of her customers’ freedom from immediate payment constraints, Heidi increases her prices for wine and beer, the most-consumed beverages. Her sales volume increases massively.
A young and dynamic customer service consultant at the local bank recognizes these customer debts as valuable future assets and increases Heidi’s borrowing limit. He sees no reason for undue concern since he has the debts of the alcoholics as collateral.
At the bank’s corporate headquarters, expert bankers transform these customer assets into DRINKBONDS, ALKBONDS and PUKEBONDS. These securities are then traded on markets worldwide. No one really understands what these abbreviations mean and how the securities are guaranteed. Nevertheless, as their prices continuously climb, the securities become top-selling items.
One day, although the prices are still climbing, a risk manager (subsequently of course fired due his negativity) of the bank decides that slowly the time has come to demand payment of the debts incurred by the drinkers at Heidi’s bar.
However they cannot pay back the debts. Heidi cannot fulfil her loan obligations and claims bankruptcy. DRINKBOND and ALKBOND drop in price by 95 %. PUKEBOND performs better, stabilizing in price after dropping by 80 %.
The suppliers of Heidi’s bar, having granted her generous payment due dates and having invested in the securities are faced with a new situation. Her wine supplier claims bankruptcy, her beer supplier is taken over by a competitor.
The bank is saved by the Government following dramatic round-the-clock consultations by leaders from the governing political parties.
The funds required for this purpose are obtained by a tax levied on the non-drinkers.
Finally an explanation I understand…
🙂
A voir les injures infligées aux "économistes" sur le site de Libé, vous faites bien de vous reconvertir dans la critique théâtrale.
Réponse de Stéphane Ménia
Oui, après tout, je serai peut-être plus compétent dans ce domaine.
Merlin, peux tu poster le lien?
Vu que c’est open bar, je me permets de passer le message que je vous lis toujours avec délectation, les cocos, et que j’ai du lourd qui va sortir. Perso en bon papier (notez le 19 mars sur vos tablettes) et pro (je tente de sortir un ou deux trucs que j’espère intéressants).
Et je vous la claque, et vais me coucher, avce le salut aux commentateurs habituels.
Réponse de Stéphane Ménia
Excellent ! Félicitations ! La date est notée…
Très bon, l’histoire de Heidi. J’ajouterais que cette petite bavaroise est la maîtresse du grand mufti auquel elle prodigue des soins revitalisants. Pour lui montrer sa gratitude, et pour protéger la population contre la tentation de l’alcool, le grand mufti a décrété que sa protégée – en qui il place sa confiance – aurait seule le droit de vendre de l’alcool. Ils ont convenu qu’elle couperait sa bière avec de l’eau, estimant que le prix d’une bière ne baisserait pas, faute de concurrence. Elle a ainsi doublé ses ventes sans dépenser un centime, et peut désormais offrir régulièrement des montres suisses de marque au grand mufti…