A l’occasion de la sortie de notre deuxième livre, intitulé Nos phobies économiques, vous pourrez nous écouter demain matin, entre 10 et 11 heures sur France Inter, dans l’émission Service Public animée par Isabelle Giordano.
Edit : le podcast est audible ici quelques jours (MP3).
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excellente émission : clair, informé,intelligent, imaginatif…Et mention TBien à Isabelle Giordano pour sa lecture et son travail de journaliste. Maintenant,bonne chance à votre bouquin, Messieurs !
Réponse de Stéphane Ménia
Merci beaucoup. Nous n’avons pas osé écouter notre passage (qui était enregistré la semaine dernière). C’est dire que ce genre de commentaire nous fait plaisir. Pour Isabelle Giordano, je vous confirme (si besoin était), c’est du sérieux ! Et on se sent bien dans le studio. Dans l’ensemble, on a vraiment eu de la chance avec les journalistes jusqu’à maintenant.
Monsieur, si je vous ai bien compris, mon pouvoir d’achat a augmenté parceque je possède un téléphone portable à écran couleur, et que je possède un graveur dvd à 150 euros. OK je veux bien vous croire. Mais savez vous que la durée de vie de ces appareils est de moin de 5 ans ! Je travaille dans la fonction publique depuis 38 ans et je gagne 2000 euros par mois (une fortune !)Mon salaire est bloqué depuis plus de dix ans. Expliquez-moi comment mon pouvoir d’achat a pu augmenter alors que les prix eux ont augmenté sans cesse (dans les charges incompressibles tel que loyer – augmentation tous les ans- edf, gdf, produits alimentaires -le bouquet de persil est passé de 1 franc à 1 euro – etc). D’autre part voudriez-vous bien m’expliquer si le pouvoir d’achat a augmenté pourquoi la fréquentation des restaurants du coeur a augmenté de 5 pour 100, ya quelque chose qui m’échappe là. Je suis à la retraite à la fin de l’année et je recevrais 1500 euros de pension pour 1400 euros de charges incompressibles (voir ci-dessus) je pense donc devenir prochainement un client de la banque alimentaire. Comme vous devez faire partie des français dont le pouvoir d’achat a augmenté, je vous demande donc de m’aider à payer les études de ma fille qui est en angleterre et qui galère, 150 euros mensuels, je pense que pour vous cela sera surement une broutille. A moins que vous me fassiez la réponse de Coluche dans son sketche : dites moi ce dont vous avez besoin je vous direz comment vous en passer. Non monsieur vous n’arriverez pas à me convaincre que le pouvoir d’achat à augmenté alors que la classe moyenne ne cesse de s’apauvrir, elle ne peut plus payer les études de ses enfants. Avoir le nez dans les statistiques est une chose, être dans la réalité en est une autre. J’ai reçu vos propos dans l’émission de giordano comme une forte maltraitance, vos propos sont d’une grande violence ! une violence que les pauvres reçoivent quotidiennement. C’est très triste, nous ne vivons pas dans le monde monde.
Réponse de Stéphane Ménia
Monsieur, vous faites partie des gens dont le pouvoir d’achat a baissé. Nous avons parlé de vous. Vous n’avez visiblement pas bien écouté notre propos. Ou nous n’avons pas été parfaitement clairs.
Bravo les gars, excellente prestation, claire, nuancée et appétissante, donnant une belle image de la discipline. Et bravo à Isabelle Giordano, qui fait du vrai journalisme – et a même le courage de demander (sincèrement) si elle doit faire son mea culpa en tant que membre d’une profession qui véhicule de bien mauvaises idées… du coup vous n’avez pas osé répondre trop directement en disant que tous les journalistes étaient des cons – sauf elle 🙂
Réponse de Stéphane Ménia
Non, mais en fait, finalement, sur l’instant, tu réfléchis et tu te dis que choisir un sujet c’est pas simple. Et finalement, elle a déjà tout résumé dans la question.
Si je me souviens bien :
"les gens de Wikipedia ne gagnent rien tout de suite mais peuvent gagner ensuite en publiant un livre…"
euh…Wikipedia paye ses gars avec des dons non?
Réponse de Stéphane Ménia
Les rédacteurs sont bénévoles.
Première réaction sur le thème "le trou de la Sécu c’est pas grave". Je trouve que vous n’avez pas suffisamment fait la distinction entre le montant des dépenses et leur mode de financement. On peut tout à fait se féliciter que les dépenses augmentent, et regretter que leur mode de financement soit mauvais (ici je laisse de côté le débat public / privé). Le trou de la Sécu n’est pas un argument pour réduire nos dépenses. En revanche, il symbolise l’un des mauvais côtés du financement des dépenses de santé : la redistribution des jeunes vers les agés via la dette.
Sur l’idée que si les banques étaient plus petites il n’y aurait pas besoin de plan de sauvetage, Krugman n’est pas d’accord : http://www.nytimes.com/2010/04/0...
Sinon j’ai apprécié Bill Gates qui entre dans un bar et le syndrome du docteur Knock. Très bon aussi, l’argument en faveur de l’immigration qui favorise les échanges commerciaux avec les pays étrangers ; c’est la première fois que je l’entends et c’est beaucoup plus sympathique que les calculs comptables du style "les immigrés cotisent plus qu’ils ne font de dépenses sociales".
Réponse de Stéphane Ménia
Globalement, évidemment, il y a bien plus d’arguments dans le livre que dans notre intervention. Même si nous disposions d’énormément de temps, tout ne peut pas entrer dedans.
Hop commandé.
J’ai bien aimé l’émission. Vous avez été clairs et pédagogues et Isabelle Giordano avait manifestement préparé son sujet (e.g. la référence au livre de Lorraine Data). Un petit bémol (probablement du aux contraintes de l’émission), la troisième partie a balayé un peu trop de sujets a mon gout ne vous permettant pas vraiment de développer.
Réponse de Stéphane Ménia
La troisième partie est vraiment une occasion de nous donner la possibilité de parler du reste du livre. Dans le cadre de Service Public, les thèmes retenus au départ étaient très bien choisis. Isabelle Giordano bosse bien, ça c’est certain.
Pareil que le coyote ci-dessus. 🙂
L’un d’entre vous a fait un clin d’œil à la fin sur ceux qui dépensent des ressources en temps et en énergie à se signaler sur la Toile en tant qu’expert pour, finalement, réussir à publier un livre mais la journaliste n’a pas saisi apparemment.
Réponse de Stéphane Ménia
Ah ah ah… Mais non, même pas ! C’est quand j’ai fini de le dire que je me suis dit “ah, ben zut, on pourrait rentrer dans la case !”. Ce qui a pu s’entendre sur la fin de mon intervention. Dans le bouquin, nous écrivons que ce cheminement est très involontaire et à multiples facettes. C’est avant tout une occasion de produire. La rémunération peut être de formes différentes : capital humain accumulé, réputation, etc. En fait, quand nous avons écrit sur Wikipédia, c’est Mathieu Perona qui était la référence inconsciente, car c’est l’intervenant Wikipédia que nous connaissons le mieux.
Si la dame interviewé qui trouve les ananas hors de prix a 1,90€ pièce (elle devrait passer aux mangues)veux bien me donner l’adresse de son fournisseur, moi je dirais au Monsieur qui trouve que le Persil est trop cher ou on peut en trouver a 15centimes.