Ce qu’il faut faire lors du G8

Cela a été décrit dans ce petit livre, édité en un temps record par Vox-EU (vous pouvez également accéder aux différents articles ici). Vous connaissez mon avis sur l’utilité du G8; j’espère être détrompé. Mais vu ce que 4 gouvernements européens ont été capables de produire le week-end dernier, je crains que cela ne soit pas le cas.

Alexandre Delaigue

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3 Commentaires

  1. Naaaaaaaannnnnnnnnnnnn ! Je voulais faire le billet du doute ultime : “Et si le G8 servait à quelque chose pour une fois ?”. Tu m’as pourri mon idée en écrivant “Vous connaissez mon avis sur l’utilité du G8; j’espère être détrompé”. En plus, tu as oublié de dire qu’un chapitre du livre qu’on ne cite plus, tant il est évident que c’est le nôtre, inclut un chapitre consacré en grande partie au G8. Tssss… Faux-frère. Voilà, maintenant, si je veux briller, je vais devoir écrire un billet intelligent. Ca va me prendre une éternité cette histoire.

  2. Je me demande bien comment on pourrait politiquement justifier de faire confiance aux recommandations de personnes qui n’ont guère prodigué audiblement de bons conseils alors même que les signes avant-coureurs du phénomène pétaient même aux yeux des militants alter-mondialistes de base.

    A mon avis, si une décision intelligente est prise, elle revendiquera plus sûrement le soutien de l’autorité d’un Roubini.

  3. Ce qui me chiffonne un peu c’est qu’on attend des autorites qu’elles sauvent le monde.
    Ont-elles une baguette magique?
    Y a-t-il vraiment a sauver le monde?
    Un certain nombre de gros beta ont perdu leur argent dans des placements malheureux.
    Argent qui est passe dans d’autres portefeuilles.
    Faut-il en imprimer du nouveau pour le donner aux "losers" qui pleurent? Et quand ils l’auront encore perdu, recommencer?
    Je comprends que la tentation est forte pour le monde politique de profiter de la pagaille pour grignoter encore plus de pouvoir de "regulation".

    Réponse de Alexandre Delaigue
    Je crains que vous ne soyez complètement à côté de la plaque, ce en quoi vous avez des excuses : les médias semblent tous persuadés que ce qui se passe sur les marchés de titres a une quelconque importance actuellement. Le problème voyez-vous, c’est le système bancaire et le marché du crédit; c’est là qu’il faut agir, parce que sinon, on sera tous vraiment, mais vraiment, dans la merde jusqu’au cou.

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