Pas la peine d’aller à la messe le dimanche matin pour avoir une révélation. Il suffit d’aller voter. Ainsi, aujourd’hui, j’ai enfin compris ce que voulait dire l’homme qui interpella Nicolas Sarkozy au salon de l’agriculture par les mots “Tu me salis”. Un peu vite, on a mis ses propos sur le compte de l’injure et de l’opposition au président. Je m’explique. En allant voter ce matin, je me suis trouvé dans mon bureau de vote face au premier adjoint de ma ville, qui venait dire bonjour. Deux minutes après, je réalise : avec toutes les mains qu’il a serrées ce matin, y a potentiellement de quoi faire un mois d’hospitalisation en soins intensifs. Vous imaginez le nombre de microbes drainés par cette main tendue en rafales en une matinée ? Certes, il s’est peut-être lavé régulièrement les mains. Mais, dans le doute… Moralité : la prochaine fois, je lui dirai “Touche moi pas, tu me salis. Mais c’est rapport aux paluches que t’as tripoté depuis 8h du mat. Va, je ne te hais point”. Une façon motivée, relativement polie et assez élégante de refuser la main tendue.
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En continuant dans la dérision, sachez qu’un clavier d’ordinateur et un téléphone portable drainent 30 à 50 fois plus de microbes. Comme quoi le danger n’est pas toujours là on l’on pense qu’il se trouve …