Petite mise au point sur le sens de mon précédent article.
Mon article était écrit au second degré. Il faut que tous ceux qui l’ont lu en soient conscients. Les quelques mécanismes évoqués pour montrer l’absurdité économique de la situation étaient strictement formels. L’essentiel n’est pas vraiment là.
Cette affaire est tout simplement écoeurante. Des emplois disparaissent. Des salariés se retrouvent chômeurs. Ce n’est pas une situation joyeuse. Encore moins peut-être en France qu’ailleurs. Le rapport individuel au travail ne se résume pas seulement à un calcul économique. Un employeur qui licencie un salarié n’a pas à l’insulter en prime. C’est une affaire de dignité. Or, c’est ce qui s’est passé là. Où est le cynisme ? Pas forcément chez l’employeur (encore moins chez le salarié, bien évidemment). Est-il exempt de tout reproche ? Non. Aucun formulaire à remplir (hypothèse plausible avancée par Alexandre pour expliquer qu’il ait pu mettre l’exode roumain parmi les possibilités de reclassement) ne justifie ce qu’il a fait.
“Ce qui m’intéresse, c’est d’être un homme”. Albert Camus, La Peste.
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