Allez, vite fait… pour clarifier, once again

copycats

Décidément, le jour où l’un des mecs qui ont créé ce site (et qu’on a viré après parce qu’il voulait en faire une pure machine de propagande du PS – et surtout de lui-même) a choisi le nom “éconoclaste”, on aurait mieux fait, Alexandre et moi, de lui dire “Tu préfères pas ‘écono in ya face’ mec ?”

D’abord, parce que “éconoclaste”, j’ai jamais vraiment aimé. Mais je m’y suis fait, parce qu’au fond, c’est du second degré en France, où tout ce qui relève de l’analyse économique sortie du bistrot est effectivement un genre d’hétérodoxie à l’envers.

Ensuite, parce que c’était le nom d’une ancienne émission de France 5 dans les années 1990. Je l’ai déjà dit, on avait oublié son existence et ça m’ennuie toujours (un peu), parce que ça ne fait pas partie de nos méthodes (on a un peu plus d’imagination, en général).

Par ailleurs, parce que des mecs ont écrit un bouquin en se baptisant les éconoclastes. J’avais pondu un billet sur le sujet (punaise, c’était il y a 9 ans…).

Après, il y a eu les échonoclastes. Bon, là, vu les signatures et vu le jeu de mot du site des échos, je me disais que c’était pas très malin de leur part, mais qu’au  fond, ils nous faisaient plus de pub qu’autre chose et que si ça permettait de lire les économistes contributeurs, très bien. Ou tant pis pour eux.

Et puis, là, il y a donc “les éconoclastes”, un think tank avec des gens à qui je ne veux pas être assimilé car je n’ai rien à voir avec eux. Donc, voilà, si vous tombez là dessus et que vous pensez avoir affaire à eux, fermez cette fenêtre et ne nous envoyez pas des mails de soutien ou de requêtes ou de demande d’interview ; encore moins de propositions pour aller boire un verre et finir la nuit ensemble. C’est non.

Intermède juridique : nous n’avons jamais déposé le nom “éconoclaste”. On a même perdu le nom de domaine econoclaste.org, suite à la faillite de notre registrar (et au fait que j’ai traîné à revalider le nom de domaine ; pour vous dire comme on y tenait…). Donc, on va pas ester en justice parce que des gens manquent de la plus simple imagination. Et vous savez quoi ? Même si ces gens privatisaient le nom, on s’en fout, on s’appellerait “Fuck off and die économie” (par exemple), pour une raison simple : nous sommes Alexandre delaigue et Stéphane Ménia. Le marketing, on s’en branle pas mal. Et nos lecteurs le savent.

Vu le lancement médiatique du think tank médiatique (hum… oui, oui), je m’attends à recevoir encore des mails mal dirigés. Pour info, la réponse sera :

“Bonjour,
Je suis désolé, mais vous nous confondez avec “les éconoclastes”, qui ont choisi un nom déjà utilisé.
Cordialement,
Stéphane Ménia”

Add : en décembre, on fête nos 15 ans. Nous sommes plus Buffet que Kerviel. A bon entendeur.