Les SES : encore, mais une dernière fois

Nos commentaires sur l’enseignement de l’économie en France se sont faits plus fréquents depuis l’été dernier (même si nous n’ignorions pas la question avant). La tournure des débats sur les SES me conduit aujourd’hui à ne plus m’exprimer sur ce sujet. Je ne sais pas si Alexandre fera de même, même si nos échanges sur la question vont plutôt dans ce sens. Il en parlera s’il le souhaite. Quelques explications.

Le débat sur l’enseignement de l’économie se focalise désormais sur l’enseignement secondaire, dans les filières SES. Cet état de fait restreint le débat et rend finalement mes interventions peu opportunes.

La visibilité de notre site donne une importance exagérée à des commentaires fondamentalement anodins. La conséquence première est d’être observé, repris (éventuellement mal repris), voire surveillé. Avant de m’expliquer sur ce que j’entends par là, je dirai seulement que cette situation, aussi surprenante qu’elle puisse me paraître, je l’accepte. Et préfère m’abstenir de continuer à nourrir polémiques et incompréhensions par la publication d’idées en vrac (un blog est un bloc-note, paraît-il).

Qu’entends-je par observé, surveillé et repris ? L’été dernier, j’ai publié un billet où je m’étonnais de voir la filière SES faire l’objet d’une remise en cause à peine voilée par le ministère. Comme d’autres (Olivier Bouba-Olga et Gizmo, par exemple, pour ne prendre que des gens, comme moi, non directement concernés par la filière ES), je me suis ému de voir la filière SES ainsi ciblée. Dans la semaine qui a suivi, notre adresse électronique a été incluse dans la liste de diffusion presse de l’APSES. Quelques temps après, je me suis demandé pourquoi l’APSES avait décidé de publier la liste des gens connus diplômés d’un bac B ou ES. Je ne voyais pas en quoi savoir que tel réalisateur de cinéma ou tel chanteur était passé par un bac B ou ES était un argument en faveur de la filière. J’ai ensuite moqué les T-shirts de l’APSES et expliqué pourquoi. Je me souviens même avoir clairement dit que certaines méthodes de communication de l’APSES me déroutaient. J’ai ouvertement critiqué la subite réconciliation entre l’APSES et Michel Rocard après les très dures remarques formulées par celui-ci à l’encontre des enseignements de SES. J’ai peu à peu réalisé que ces sorties, marginales dans le débat, avaient visiblement irrité. Témoins, des mails reçus du secrétariat de l’APSES me demandant des explications sur ce que j’avais écrit. Le dernier billet d’Alexandre sur le thème, dont les commentaires ont été fermés pour rediriger la conversation vers la source du texte cité, le blog de David Mourey, a fait l’objet hier d’une demande de droit de réponse, sur notre site. Demande à laquelle nous avons accédé. Le texte devrait être publié sous peu (Alexandre gère tout ça).

Parallèlement, les Echos ont publié un article de Jean Damien Pô, responsable du site Debat & co, article consacré à la querelle sur l’enseignement de l’économie en France. L’article commence ainsi :

“L’enseignement de l’économie au lycée est un serpent de mer du débat public ; sa dernière apparition, au début de l’année 2008, a toutefois été particulièrement spectaculaire, suscitant au sein de la blogosphère de très nombreux échanges.
Passons sur l’opposition, lassante parce que mille fois campée, entre ceux qui accusent les enseignants de « bourrer le crâne des élèves sur la baisse tendancielle du taux de profit chez Marx » (1) (…)”

En me reportant à la note de bas de page, je constate que c’est à un de mes billets qu’était visiblement attribuée cette vision des choses. Ce texte est consultable ici. Tout d’abord, il ne contient pas l’extrait cité. Et s’il fait référence aux barbus marxistes, c’est pour nier toute pertinence à cette vision des profs de SES, insistant notamment sur le fait que les profs de SES des nouvelles générations étaient aux antipodes de ce stéréotype. J’ai même pu témoigner dans un commentaire quelque part (chez Versac ?) du fait que dans ma scolarité, mon année de terminale B (j’étais un transfuge de S qui en avait marre de faire des sciences nat en plus du reste) m’avait fait suivre les cours d’un prof de l’ancienne génération qui ne relevait pas non plus de cette figure. J’ai laissé un commentaire sur le site des Echos. Je dois me rendre compte d’une chose assez terrible : je suis réputé appartenir au camp des anti-SES, celui des défenseurs d’une économie enseignée pour susciter des vocations entrepreneuriales. Si un éditorialiste (certes un peu rapide dans sa perception des choses) en arrive là, c’est qu’il y a un vrai souci.

Pourtant, c’est bien moi qui ai écrit que le ciblage des SES était incompréhensible. C’est encore moi qui ai pointé du doigt l’illusion d’une fusion ES – STG où STG absorberait ES plutôt que l’inverse. C’est encore moi qui ai qualifié de grotesque la récente tribune d’Yvon Gattaz. J’ai même dit qu’Hélène Rey, remarquable économiste, publiait un texte sans grand intérêt à mon sens. J’oublie encore certainement des billets ou commentaires allant dans le sens d’une défense de la filière et des programmes (qui me semblent négligeables ou, du moins, capables d’être traités intelligemment). Bref, je pensais être plutôt assimilable à un pro. En réalité, j’étais un con qui s’ignorait.

Je dormirai quand même bien ce soir. Mais pour clore définitivement ce chapitre, quelques points :
– je n’enseigne pas les SES.
– la filière ES est une filière qui a sa place.
– je ne crois pas que la filière tertiaire (économie et gestion) doive devenir hégémonique dans l’enseignement secondaire de l’économie. Et là, je sais de quoi je parle, j’y enseigne.
– les programmes de SES sont présentables intelligemment aux élèves.
– les profs de SES ne sont pas barbus marxistes, même si on peut trouver des barbus marxistes de partout.
– parmi les défenseurs des SES, les profs en particulier, il y a des gens avec qui il est possible de discuter, alors même qu’ils sont juges et parties et alors même que leur gagne-pain est potentiellement menacé. J’aimerais citer Pierre Maura et Denis Colombi, en tant que rédacteurs de blogs évoquant régulièrement ce sujet. Je sais que ce que nous pouvons dire ici les agace parfois (et ils le font savoir). Inversement, je ne les suis pas toujours dans ce qu’ils peuvent écrire. Mais ce qu’ils disent m’intéresse et, une fois le point de vue de l’autre décrypté (au sens propre, de là où il voit), je n’ai pas grand chose à redire.
– je n’ai jamais aimé les gens qui disent “si tu n’es pas avec nous, alors tu es contre nous”. Je continue.

Le débat sur les SES, pour moi, c’est fini. Trop de confusion, rien de bon. L’analyse coût-bénéfice appliquée à mes petits intérêts a encore montré sa puissance.

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16 Commentaires

  1. C’est bien dommage : même quand je n’étais pas d’accord, je préférais vous lire que bien d’autres approches. Il y a trop peu de personnes qui prennent la peine d’argumenter sur la question.

    Au passage, être citer sur le blog d’éconoclaste faisait partie de mes trois objectifs principaux en ouvrant mon blog. Et d’un 🙂

  2. Je n’avais pas relevé ce problème dans l’article de JD Pô, et pour cause : connaissant le ton général d’Econoclaste et le billet en question, je n’ai pas une seconde pensé que cela pouvait être autre chose que du second degré, y compris je pense dans son esprit.

    Mais il est probable qu’un néconoclastophyte pourrait s’y tromper…

    [Denis : quels étaient/sont encore les autres ?]

    Réponse de Stéphane Ménia
    Je suis corporativement illisible (pour reprendre l’expression du commentaire de FC).

  3. Oui, j’avais été surpris aussi par la note de Po.

    Ca vous apprendra à avoir des positions corporativement illisibles.

    Réponse de Stéphane Ménia
    J’aime bien l’expression. Je crois que c’est un peu l’idée.

  4. Vous avez récemment évoqué les déclarations fracassantes du Ministre de l’Education nationale sur les débouchés du bac ES, faites durant la période août/octobre 2007.

    J’aurais aimé que vous précisiez que sur ce sujet, le Ministre a dit des choses largement infondées, démenties par les statistiques publiées par son propre Ministère.

    Je ne reviendrai pas ici sur une analyse de ces déclarations du Ministre, qui a été largement faite par ailleurs, et que le blogueur intéressé pourra trouver sur un autre blog, que j’administre : conseilsdeclasse.letudian…

    Comme vous le dites vous-même, de très utiles précisions et réfutations des affirmations ministérielles ont en outre été apportées par l’APSES.

    Dans la mesure ou il sera probablement question des débouchés du bac ES durant votre prochain colloque, j’ose espérer qu’il sera sur ce sujet dit des choses "vraies".

    Bruno MAGLIULO
    Inspecteur d’académie-Inspecteur pédagogique régional honoraire de sciences économiques et sociales
    Auteur de "Que faire avec un bac ES ?" (collection L’Etudiant)

    Réponse de Stéphane Ménia
    J’ai fait plusieurs fois référence à des articles publiés par Olivier Bouba-Olga qui a décortiqué le sujet durant cette période. La blogosphère travaille en complémentarité. Cette remarque me semble donc déplacée. Vous confirmez que j’ai raison, après ce billet, de me désintéresser profondément de cette question. Ensuite vous parlez d’un “colloque”, que vous qualifiez de “votre”. Je n’organise ni ne participe à aucun colloque sur l’enseignement de l’économie. Vous semblez mal renseigné. A moins que vous vouliez écrire “notre”.

  5. Oui, en même temps ce sera vrai sur n’importe quel sujet, hein? Qui fait un peu polémique en tout cas…

  6. @SM : Je rejoins l’avis de Denis, je trouve cela dommage. Les critiques étaient souvent constructives et le débat fertile sur ce sujet. J’ai jamais pensé que vous étiez un con, juste un peu hard avec l’Apses sans toujours comprendre pourquoi tant de haine ("mais pourquoi est il si méchant ?" Ils sont forts ces publicitaires quand même. 10 ans après on s’en souvient encore)… Au passage, je suis cité également dans l’article de Pô et ma citation fait le pendant avec la votre. Je ne suis pas forcément très heureux de la sortie de contexte de la phrase citée moi non plus. Bref on est logé à la même enseigne de "l’opposition lassante parce que mille fois campée". Pas l’impression que cela reflète la réalité de nos débats, effectivement.

    PrivateJoke@Denis : dis donc t’as que ça à faire à 7h18 le jour de la visite ?

    @Thomas : elle commence où la dernière partie ? Moi je vois pas ce qui est inutile.

    Réponse de Stéphane Ménia
    Pour Pô, il m’a vraiment servi de révélateur. Je ne pense pas une seconde qu’il y ait eu volonté de nuire. Je crois simplement que quand ça veut pas, ça veut pas.

  7. @Pierre M : elle commence à partir de "je dormirai". La suite me parait inutile pour qui lit les billets avec un peu d’attention.

  8. Bein moi ce débat il me gonfle !

    Je trouve les membres de l’APSES un poil excités et le ton de Mouray un poil agaçant aussi. Attendons les travaux de la commission (je ne pense pas que Guesnerie ou Cohen sont des trompettes…)

    Le coût d’opportunité de lire les contributions de chacun commence à être élevé.

    Merci, j’aime beaucoup ce que vous faites et j’espère ne plus lire de messages sur les SES ici

    NB : bonne chance aux stagiaires de SES qui sont inspectés. Il semblerait que Colombi (en tant qu’agrégé stagiaire) le soit.

    Réponse de Stéphane Ménia
    🙂

  9. En tant que professeur de SES, je crois savoir autant de quoi je parle que mes collègues avec lesquels nous sommes en désaccord. Et professeur de SES, j’aime ma dscipline et je ne souhaite pas perdre ma discipline et mon métier avec. D’une certaine façon, et je ne parle qu’en mon propre nom et ne prétend représenter personne, la manière dont les SES sont défendues depuis des décennies conduit à provoquer ces débats récurrents. Il n’y a pas que de l’idéologie dans les critiques. Les SES à la manière de l’Apses, c’est un peu comme la Stratégie de Lisbonne pour la construction européenne. On ne peut qu’adhérer aux objectifs assignés aux SES : faire comprendre à nos élèves l’économie et le monde tels qu’ils fonctionnent sans se limiter au regard économique ou sociologique … ,mais ces objectifs sont beaucoup trop ambitieux et les moyens manquent. Il convient d’avoir un optimisme raisonné et cesser de croire et de faire croire qu’on puisse faire avec autant de rigueur ce qui ne se fait nulle part ailleurs, dans le supérieur…. Je suis pour le maintien des SES et leur généralisation à toutes les séries , mais des SES qui ne correspondent pas à la version apses trop marquée par le passé et peu tournée vers l’avenir. Le seul moyen qui peut nous permettre de renforcer nos positions face à l’adversité, ce n’est pas une unité de façade, ce sont des débats comme ceux que je propose le 21 avril au Palais du Luxembourg, en présence d’intervenants de sensibilté trés divers. Je crois fermement que si dans de tels contextes, nous sommes capables de faire valoir la force de nos arguments, alors nous aurons fait un vrai pas en avant. Cette voie me semble plus appropriée et réaliste que le repli disciplinaire et identitaire vers le passé.
    enseignementeconomie.blog…

    Réponse de Stéphane Ménia
    Puisque je vous ai sous la main, je ne vous cache pas que je ne comprends pas très bien pourquoi il n’y a pas de commentaires publiés sur votre blog. Il y en a eu un, il n’y en a plus. On reçoit ici des demandes de droit de réponse pour des reprises d’extraits de textes publiés sur votre blog. Bref, j’y perds un peu mon latin (qui était déjà plus que fragile). Si vous pouviez récupérer les commentateurs amusants mais lourds qui nous confondent avec vous, ce serait pas mal. Mais bon, d’un autre côté, la confusion m’a l’air d’être la règle dans les rangs des SES 😉

  10. Non, votre latin va très bien et il n’y a aucune confusion de mon coté. La régle serait que je me taise à jamais. Donc, Chers amis iconoclastes, de chez Econoclaste, je n’étais tout simplement pas allé valider les commentaires par manque de temps. Je viens de le faire. De plus, je viens de publier un billet en réponse au commentaire de Marjorie Galy sur mes prétendus caricatures. Je me suis simplement appuyé sur leur colloque récent de novembre 2007 au cours duquel il est clairement affirmé par deux figures historiques des SES, Henri Lanta et Pascal Combemale, que le fondement des SES c’est bel et bien la combinaison de l’Unité des sciences sociales et de la pédagogie inductive. Il est rajouté, une fois de plus, qu’il n’y a pas d’alternative à ce type d’enseignement en lycée. Autrement dit, pour croiser les regards disciplinaires, messieurs et mesdames les économistes, sociologues, …, il faut vous convertir aux SES à la sauce Apses, ou abandonner toute idée de regard non spécifiquement disciplinaire. C’est cela que je ne peux pas tolérer. Je pourrais en être flatté, mais ce n’est pas le cas. Nous n’avons pas entre nos mains l’enseignement permettant de transmettre l’explication ultime. Nous avons un enseignement dont les objectifs sont louables, un enseignement hyper intéressant mais qui doit être revu.
    Les chercheurs les plus renommés fonts-ils des SES ? De nombreux économistes et sociologues l’ont bien compris car ils n’hésitent pas à croiser les approches. Cela se fait à l’Ofce depuis 20 ans, Jean-Paul FITOUSSI, Daniel COHEN, et bien d’autres, comme Jean TIROLE, Pierre CAHUC, …, le font régulièrement.Pourtant, ils ne font pas des SES. Ils font cela dans le cadre des exigences de la recherche universitaire qui ne reconnaît pas l’unité des sciences sociales comme base intangible du savoir. Si la réponse est positive, alors de nombreux chercheurs peuvent continuer à croiser les regards tranquillement avec les exigences du travail scientifique. Si c’est non, doivent-ils se convertir aux SES ?
    Comment peut-on prétendre faire au lycée ce qu’aucun chercheur ne fait à un niveau de précaution et de rigueur plus élevé ? Penser cela revient un peu à se prendre pour le roi du monde comme Leonardo Di Caprio hurlant à l’avant du Titanic « I am the king of the world ». Mais dans ce cas, j’ai bien peur que nous soyons les rois du à l’avant d’un bateau en perdition, à l’avant d’un navire qui à l’image du Titanic va bientôt sombrer dans les profondeurs du passé et de l’oubli.Et je le dis très sincèrement, ce serait une grosse perte. Je demande donc à mes amis de l’Apses, d’ouvrir le dialogue puisqu’ils ont l’avantage de pouvoir mobiliser 920 professeurs sur les 5200 professeurs de SES de France.

  11. Ce beau débat a maintenant une portée internationale, avec cet article de Anthony de Jasay, publié par Economics and Liberty, et qui, ajoutant l’Allemagne ) la France, en profite pour généraliser à l’Europe (et hop), et nous informe qu’il est normal que les professeurs, moins payé que d’autres à diplome équivalent, haissent fort logiquement (mais si) le systéme capitaliste, et tiennent donc (donc) à faire partager leur haine à leurs pupilles et donc (encore) imposent le contenu des manuels aux (malheureux) éditeurs.

    A ma décharge, j’ajoute que je suis tombé dessus en suivant un lien donné par vous autre.

    Economics Textbooks: Teaching to Despise
    http://www.econlib.org/LIBRARY/C...

  12. Euh…
    désolé si c’est hors sujet (parce que j’aurai mal compris), mais sur la phrase de David Mourey :
    "Comment peut-on prétendre faire au lycée ce qu’aucun chercheur ne fait à un niveau de précaution et de rigueur plus élevé ?"
    C’est quand même pratique courante:
    au lycée, on fait des mathématiques, les chercheurs eux, font de l’algèbre, ou de l’analyse
    au lycée, on fait de la physique-chimie: personne n’a jamais rencontré un chercheur en physique-chimie
    au lycée, on fait de l’histoire-géo, les chercheurs font soit l’un soit l’autre.
    … etc…
    Les SES sont tout sauf une exception de ce point de vue là.
    A part en math où les étudiants de licence sont encore bivalents algèbre-analyse, dès la fac les géographes ne sont pas des historiens et les chimistes ne sont pas des physiciens.

  13. Jak n’a pas compris. Personne dans le supérieur, en économie, en sociologie, …, ne prétend enseigner le "fait social total", sous tous les angles, et cela en toute rigueur. Alors que c’est ce que nous sommes sensés faire en SES auprès de jeunes personnes, en partant de simples représentations… Nos objectifs sont donc plus élevés, en ce sens, que ceux des chercheurs qui lorsqu’ils croisent les analyses disciplinaires le font à des niveaux de rigueur et de précaution sans équivalent avec les SES. Cela rend le discours de ces chercheurs moins porteurs d’idéologies diverses.

  14. @ Emmeline qui me demande "Denis : quels étaient/sont encore les autres ?"

    Mes deux autres objectifs à réaliser à l’aide de mon blog sont :
    – Lancer une chaîne de type "tag" et la suivre religieusement jusqu’à son terme.
    – Ecrire une sociologie du troll.
    – Dominer le monde.

    Y’a un sur les trois qui est en cours.

    @ Pierre qui écrit "dis donc t’as que ça à faire à 7h18 le jour de la visite ?"

    J’ai tendance à me lever excessivement tôt. Et ce n’est pas encore l’inspection, juste la visite iufm.

    Bon, j’arrête de raconter ma vie sur un blog qui ne m’appartient pas peut-être…

  15. @ SM
    Sincèrement navré pour cette citation qui en effet vous est indûment attribuée. J’en suis d’autant plus désolé que le papier que j’avais transmis pour mise en ligne sur Débat&co et pour publication dans Les Echos mentionnait explicitement, en note de bas de page, le fait que la citation sur le bourrage de crâne des élèves était issue d’un commentaire de "Heu…" (commentaire n°4) en bas de votre post. Sur Débat&co, le lien vers votre blog a fait sauter la précision en note de bas de page ; la responsabilité nous en incombe, et nous allons rétablir la précision. Dans Les Echos, c’est le secrétaire de rédaction qui, de son propre chef, a fait sauter cette indication – sans doute pour gratter quelques signes. Mais le diable gît dans les détails…

    Réponse de Stéphane Ménia
    Je pense que vous aurez compris que je n’avais pas pris cette erreur comme une agression. Je l’avais mise sur le compte d’une certaine fatalité liée à ce genre de débats. Merci pour la rectification. C’était bien un détail dans mon esprit. Il avait comme intérêt d’assez bien montrer comment ce genre de sujets peuvent créer des incompréhensions. Pour la citation, pour tout dire, elle me disait quelque chose, même si j’étais absolument certain de ne pas l’avoir écrite. J’aurais pu chercher dans les commentaires, ça aurait accéléré le traitement.

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