Qu’est devenu le secrétariat d’Etat à la prospective et à l’évaluation des politiques publiques ?

On l’avait presque oublié. On peut lire son actualité surchargée ici. Je sais bien que pour évaluer, il faut des politiques engagées (bien engagées, même) à évaluer. Mais bon… Tiens, au hasard, ce serait bien d’avoir une évaluation des 35 heures. Mais mon petit doigt me dit que ça ne se fera pas (et ce n’est pas que j’anticipe un rapport élogieux).
Ce qui s’écrivait il y a quelques mois semble encore d’actualité, donc.

Edit : Oups, j’avais oublié qu’il y avait une photo de Ségolène Royal dans le billet précédent. Les deux photos ensemble donnent une drôle d’allure à la page…

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5 Commentaires

  1. Tiens je l’avais oublié lui ! Et Bockel ? Et Kouchner ? en voilà d’autres qu’on a tendance à un peu oublier vite !

    en tout cas j’ai vu sur son agenda ultra chargé qu’il est allé au Canada… pour faire une évaluation des politiques publiques ?

    Bockel et Kouchner, ça ne me concerne pas franchement en tant que rédacteur de notre site. Comme je l’ai déjà précisé, la personne de Besson ne m’intéresse pas. C’est son secrétariat d’Etat qui fait débat.

  2. Bah : je ne me souviens pas que les langueurs du défunt Commissariat au Plan, auquel ce secrétariat d’état semble succéder aient tant fait débat. Pareillement pour les oeuvres du conseil économique et social ou celles du conseil d’analyse de la société.

    D’ailleurs, sauf erreur, ce sont les anciens fonctionnaires du Plan qu’on a remisé là. Que voulez-vous que qui que ce soit en fasse ?

    Le plan a été remplacé par le centre d’analyse stratégique. C’est antérieur à la création de cet indispensable secrétariat d’Etat. Mais il semble en effet qu’il ait été annexé poue la bonne cause.

  3. En gros, il est sensé faire de l’intérieur du gouvernement ce qu’Attali fait
    de l’extérieur ?

    Ça fait pas deux postes dont deux ne servent à rien ?

  4. NB; le "conseil d’analyse stratégique" s’est donné comme mission essentielle la mise en oeuvre de la "stratégie de Lisbonne". Pour cette raison, il est devenu d’usage entre trolleurs de surnommer le "Flan" ce successeur édulcoré du "Plan".

  5. L’évaluation d’une politique publique doit se faire ex-ante, en cours, puis enfin ex-post.
    Pourquoi donc ex-ante également ?
    Les évaluations ex-ante permettent notamment de définir des indicateurs (associés à des objectifs). Si aucun indicateur n’est défini ex-ante, il est probable que la donnée ne soit pas recueillie au cours de l’exécution de la politique. En conséquence de quoi, l’évaluation ex-post se révélerait nettement moins pertinente.

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