passage radio

Je cause dans le poste ce soir, sur France info, à 22h10. Au menu, questions monétaires et financières internationales.

EDIT : voici le lien, merci à Aalexandre.

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Alexandre Delaigue

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17 Commentaires

  1. Je lis ça à 22h08 dans mon aggrégateur rss, j’ouvre un nouveau tab et j’écoute l’émission sur le site de france info.

    Internet est mon ami. 🙂

  2. Live commentaire :
    – Alexandre invente les « produits de première consommation »
    Le reste était très clair, comme d’habitude.

    Rhaaa, spas simple hein ^^

  3. Votre intervention m’a semblé tout à fait limpide et très enrichissante à écouter. Du temps utilement employé, sans nul doute.

    Vous êtes le premier économiste que j’entende sur un grand média à évoquer le problème de solvabilité au dela de l’évident problème de liquidité.

    J’ai triché 🙂

  4. Tombé dessus complètement par hasard : quelle surprise et plaisir de vous entendre après vous avoir tant lu ici ! Limpide, et d’une belle durée … Félicitations !

  5. @ Alexandre : serait-il possible d’éditer le message avec un petit lien vers l’endroit exact où l’on peut trouver ton intervention… je suis sur le site de France Info et je suis incapable d’atteindre l’intervention !!!

  6. Et le pouvoir d’achat ? Vous oubliez le pouvoir d’achat, beaucoup trop bas… Que fait la BCE ? Et puis vous ne dites rien sur l’euro, beaucoup trop haut. Que fait la BCE ? Le Français moyen s’interroge. 😉
    P.S./ Bon, j’ironise, mais France Info, sur les questions économiques…

  7. J’ai beaucoup apprecie l’intervention, vous auriez pu rendre a Krugman ce que vous lui devez: http://www.nytimes.com/2007/12/1...
    (Je viens de m’apercevoir que vous l’evoquez dans l’un de vos commentaires, pardon). En tout cas c’etait tres naturel.

    En revenant sur l’ingenierie financiere, pensez-vous que le marche va reclamer des labels et une tracabilite comme pour les produits alimentaires? Faut-il aller plus loin que la traditionnelle notation de risque?

  8. (au sujet de l’identification du risque) risque, profit, et marché sont certainement trois facettes indissociables d’un seul et même phénomène. Scholtes n’a jamais dit autre chose : il a juste pris en compte la mortalité de l’investisseur.

    Vous connaissez cette perle du site écono plus facile à linker chez un voisin ?

    http://www.optimum-blog.net/post...

  9. L’injection de liquidités par les banques centrales va-t-elle aider les banques qui ont "juste" un problème de liquidités, ou bien sauver de la faillite des banques qui ont un vrai problème de solvabilité?

    Imaginons deux banques : SUB qui ne fait que du subprime, et CORP qui ne fait que du crédit aux entreprises. Avec l’éclatement de la bulle immobilière, SUB découvre que ses clients ne peuvent pas la rembourser. Les créances de SUB sont dévaluées et son bilan ratatiné. A l’inverse, le bilan de CORP est intact car ses clients peuvent rembourser. Pour éviter la propagation de la crise, la banque centrale procède à une injection de liquidités.

    A terme, l’injection de liquidités provoque une hausse des prix. La valeur réelle des dettes, et donc du passif des banques, diminue du fait de ce surcroît d’inflation – phénomène qui affecte les deux banques dans les mêmes proportions. Du côté de l’actif, en revanche, l’inflation fait perdre proportionnellement plus de valeur à l’excellent portefeuille de créances de CORP qu’à celui de SUB car ce dernier était déjà déprécié. Au total, l’intervention de la banque centrale a donc avantagé SUB par rapport à CORP : exactement l’inverse de l’effet recherché!

  10. Gu Si Fang: le B-A-BA de la mitigation du risque est que chaque investisseur (SUB comme CORP) sera contraint par souci de respect des obligations prudentielles (de sa/ses banque(s), dont il est solidaire) de prendre des options sur le pari inverse de leur position. Si elles ne respectaient pas leurs obligations jusqu’alors, le signal créé par l’ouverture en grand des vannes à liquidités des banques centrales le leur impose, qu’elles soient du "bon" ou du "mauvais" côté, sous peine de servir de bouc émissaire à l’ensemble du secteur (rien ne résiste au pouvoir de l’argent et des options). Ainsi, chacun corrigera légèrement ses bilans, et l’illusion d’un retour à la normale sera bonne et les actifs pourris parfaitement dilués dans l’ensemble des bilans au milieu d’un montceau d’options à terme plus ou moins lointain faisant le pari inverse de celui d’une valorisation des actifs incrits. Tant que les liquidités "prêtées" par les banques centrales resteront dans le circuit, aucune suite tangible ne se fera jour.

    Melton n’a pas eu son Nobel dans une pochette-surprise.

    NB : les liquidités balancées par la BCE pour "soutenir l’économie" suite au 11/9 sont, il me semble, toujours en circulation. So far, so good.

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