Une nouvelle question-réponse macroéconomique, expliquant le modèle “offre globale-demande globale”.
- Sur le passeport vaccinal - 18 mai 2021
- Laissez le temps de travail en paix - 19 mai 2020
- Élinor Ostrom, le Covid-19 et le déconfinement - 16 mai 2020
- Ne tuons pas l’enseignement à distance. Optimisons-le - 15 mai 2020
- Quelques commentaires sur les évaluations à l’arrache des systèmes de santé en pleine épidémie - 9 mai 2020
- Du bon usage du supposé dilemme santé vs économie - 9 mai 2020
- Le problème avec la courbe. Édition Covid-19 - 4 mai 2020
- Reprise d’activité - 21 avril 2020
- Problème corrigé sur les notes de lecture - 6 février 2020
- éconoclaste a 20 ans. Épisode 2. Passeurs dans les années 2000 - 27 décembre 2019
Joli boulot ! Moi, c’est ce modèle qui m’a convaincu que l’opposition keynesiens vs monétariste était dépassée.
Tu as lu ? Je ne suis pas vraiment satisfait. Je passais trop de temps dessus à essayer de faire quelque chose de très propre. Alors j’ai décidé de publier plus vite. Le minimum est-il assuré de ton point de vue ?
Si tu me demandes d’être plus critique, je te dirai :
– Tu as laissé une cocquille : "L’idée sous-jacente derrière la construction de la courbe d’offre globale est qu’une hausse des prix engendreR une hausse de la demande de travail et une baisse de l’offre."
– Il me semble qu’on peut faire l’hypothèse, contrairement à ce que tu dis, que les entreprises anticipent les prix et qu’elles peuvent se planter. Ainsi, la pente croissante de la courbe de l’offre à CT peut s’expliquer aussi par le fait que chaque producteur pense que c’est son prix relatif à lui qui augmente, avant de se rendre compte à LT qu’en fait, c’était de l’inflation. Détail…
– Sur ton positionnement, il y a peut être à discuter : ton exposé est plus bref mais tout aussi technique que celui qu’on trouve dans les manuels. Un étudiant ayant la même choses dans son cours ou dans son livre n’y trouvera peut être pas quelque chose de très complémentaire. Quelqu’un qui n’est pas dans l’économie accadémique, en revanche, risque d’être un peu rebuté par la formalisation, sauf s’il est physicien.
– Cela dit, je le répète : beau boulot. C’est le genre de pages qui sont beaucoup lues sur le long terme grâce aux requêtes Google. Crois-en l’expérience d’un type qui a moins d’expérience que toi 🙂
– Ok, merci pour la coquille.
– l’hypothèse d’anticipations concernant les entreprises est plutôt standard pour ce que j’en sais. En fait, elle n’est pas primordiale.
– si j’ai fait plus bref que les manuels en aussi technique et que c’est lisible, c’est que j’ai atteint un des objectifs fixés. Tu as raison de souligner que l’autre, ce devrait être de faire du non formalisé. Pour couper la poire en deux, je vais peut-être mettre une version spécifiée et faire tourner des simulations.
Note que j’ai fait un peu exprès. Je ne voudrais pas qu’on tombe trop dans la facilité avec le blog (enfin, surtout moi). Des questions-réponses traitées plus austèrement, c’est un équilibre. La prochaine prévue, c’est la présentation de base du modèle de Diamond… Autant dire qu’il n’y aura guère la place pour le littéraire.
"- l’hypothèse d’anticipations concernant les entreprises est plutôt standard pour ce que j’en sais. En fait, elle n’est pas primordiale."
Non, c’est sûr, mais elle me semble plus convainquante que l’idée des travailleurs qui se plantent sur l’appréciation de leur salaire réel. L’offre de travail dépend quand même assez bizarement du salaire réel, ceteris paribus. (effet substitution travail-loisir vs effet revenu)