Mise à jour – 29/10/2008

Un nouveau livre du mois : C’est (vraiment?) moi qui décide, de Dan Ariely. Un peu de psychoéconomie dans un monde de brutes.

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2 Commentaires

  1. Je ne l’ai pas lu le livre, ce que je vais dire est peut-être pris en compte et réfuté, mais il me semble qu’il y a deux obstacles épistémologiques aux expériences reportées :

    La vraisemblance des expériences proposées : par exemple, Dans l’expérience sur la maladie inoculée dans la salle de classes, combien sont ceux qui y ont « vraiment » crus. C’est-à-dire combien de personnes ont réellement considérées :
    – Qu’ils avaient vraiment attrapée une maladie mortelle en passant la porte de la salle des cours ;
    – Qu’un traitement était en cours d’élaboration, mais pas finalisé, mais que malgré tout il devait en fixer le prix maintenant et qu’il serait livré à temps ;
    – Que ce serait eux qui allaient vraiment devoir le payer, et pas l’université pour les avoir exposées à ce risque.
    L’expérience symétrique, et quant à elle plus vraisemblable. Mais la question posée n’est pas quel est le prix de votre santé, mais êtes vous volontaire pour un test médical rémunéré. Ce qui ont répondu plus de 100 K$, ont simplement dit non. Mais dans le lot, il y en a peut-être un qui a proposé moins de 1 000 ce qui revient à dire qu’il accepte.

    Le deuxième obstacle que j’y vois, c’est l’équivalence fonction d’utilité, équivalent monétaire. Où plutôt, l’intérêt de l’économie comportementale, c’est de montrer qu’il n’y a pas d’équivalence stricte entre la fonction d’utilité des participants et les sommes qu’ils peuvent économiser ou gagner. Mais la façon de présenter les expériences qui mettent en évidence ce phénomène ont toute un biais : les faibles sommes économisées ou gagnées mises en équivalence avec de fortes charges symboliques.

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